Présentation
Auteur(s)
-
René LELEU : Ingénieur IDN (Institut Industriel du Nord) - Ancien Directeur Technique de la Société Kestner - Professeur à l’École Centrale de Lille
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
L’évaporation, telle que nous l’entendons, correspond au passage de l’état liquide à l’état vapeur. Nous englobons dans ce même concept la vaporisation calme en surface d’un liquide et celle avec formation de bulles dans la masse que l’on appelle ébullition.
De même, nous ne ferons pas de distinction entre les bouilleurs et les rebouilleurs.
Plus généralement, l’évaporateur est l’appareil, ou l’ensemble d’appareils, destiné à réaliser l’évaporation, c’est‐à‐dire le passage de tout ou partie d’un liquide à l’état de vapeur.
L’évaporation peut se limiter à un simple changement de phase d’un liquide pur dont la composition ne change pas. Ce phénomène permet le transfert de chaleur d’un fluide à un autre et l’absorption d’énergie dans des conditions de température et de pression constantes pour le fluide vaporisé. C’est le cas des chaudières ou des vaporiseurs de gaz liquéfiés qui interviennent dans certains procédés et, en particulier, dans les pompes à chaleur à compression.
L’évaporation peut avoir pour objet la vaporisation du solvant d’une solution qui, de ce fait, s’enrichit en soluté à mesure que le solvant s’élimine. Il y a donc concentration du produit dissous dans la phase liquide. En fin d’opération, on récupère ce que l’on appelle le concentrat.
L’enrichissement de la phase liquide peut dépasser la limite de saturation et l’apparition d’une phase solide cristallisée est la conséquence de l’évaporation.
À la limite, si l’on pousse l’évaporation jusqu’à la vaporisation complète du solvant, on réalise le séchage.
Dans le présent article, nous traiterons essentiellement de l’évaporation comme moyen de concentration. Le solvant vaporisé est le plus souvent de l’eau, ce qui explique que, par la suite, on parlera généralement d’eau évaporée.
Le moyen de chauffage le plus utilisé est la vapeur d’eau, que l’on récupère, en fin d’opération, sous forme de condensat.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique
(365 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
3. Classification des évaporateurs
3.1 Évaporateurs naturels
Lorsqu’une solution aqueuse est exposée à l’air, elle tend à se vaporiser jusqu’à saturer l’air ambiant en eau. C’est le principe appliqué pour l’évaporation naturelle, dite évaporation solaire, telle qu’on la trouve toujours mise en pratique dans les marais salants. Ceux‐ci sont simplement constitués de cuvettes de terre imperméable, remplies d’eau de mer qui s’évapore naturellement. L’évaporation est d’autant plus importante que l’air est suffisamment renouvelé pour rester loin de la saturation en eau. L’évaporation est proportionnelle à la surface. On a essayé d’augmenter artificiellement cette surface de contact de la solution avec l’air par des tours à garnissage. Celles‐ci ne sont plus guère utilisées que pour le refroidissement de l’eau (réfrigérants atmosphériques). Les essais effectués en vue de l’utilisation de ces appareils pour la concentration de solutions n’ont connu que peu de succès ; on leur reproche de capter les poussières de l’air et de favoriser le développement de microorganismes.
HAUT DE PAGE3.2 Évaporateurs à feu nu
Un autre moyen d’augmenter l’évaporation naturelle est d’élever la température des solutions à évaporer. La pression de vapeur augmentant avec la température, l’évaporation est ainsi activée.
Si l’on excepte les générateurs de vapeur, ce type d’appareil, qui fut le premier utilisé, est en voie de disparition. On peut encore trouver quelques poêles à sel, des cuves de fusion de soude (concentration de 50 à 98 % en masse de NaOH), des cuves de concentration d’acide sulfurique à haute densité (plus de 90 % en masse de H2 SO4).
On reproche à ces appareils :
Cet article fait partie de l’offre
Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique
(365 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Classification des évaporateurs
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - LYLE (O.) - The efficient use of steam (Utilisation efficace de la vapeur). - Londres His Majesty’s Stationery Office (1947).
-
(2) - KERN (D.Q.) - Process heat transfer (Procédé de transfert de chaleur). - New York McGraw-Hill, 883 p. (1950).
-
(3) - PERRY’s Chemical engineers handbook (Manuel des ingénieurs-chimistes). - 6e éd., New York McGraw Hill, 2336 p. (1984).
-
(4) - RANT (Z.) - Verdampfen in Theorie und Praxis (Évaporation en théorie et en pratique). - Dresden Steinkopff (1951).
-
(5) - MAC ADAMS (W.H.) - Heat transmission (Transmission de la chaleur). - 3e éd., New York McGraw‐Hill, 548 p. (1958) ; traduction française. Paris Dunod (1964).
-
(6) - BROWN (G.C.) - Unit operations (Opérations unitaires). - New York Wiley...
(liste non exhaustive)
HAUT DE PAGE
APV (France). http://www.apv.com
Agrochem. http://www.agrochem.fr
Barriquand (S.A.). http://www.barriquand.com
Bertrams AG. http://www.bertrams.com
Corning S.A. http://www.corning.com
Dedert Corp. http://www.dedert.com
De Dietrich Thermique. http://www.dedietrichthermique.com
Weir Entropie S.A. http://www.entropie.com
FCB Ciment. http://www.fcb-ciment.com
Niro France SAS. http://www.niro.com
Lurgi. http://www.lurgi.de
Maguin S.A.S. http://www.maguin.com
Schott AG. http://www.schott.com
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique
(365 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive