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Auteur(s)
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René LELEU : Ingénieur IDN (Institut Industriel du Nord) - Ancien Directeur Technique de la Société Kestner - Professeur à l’École Centrale de Lille
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’évaporation, telle que nous l’entendons, correspond au passage de l’état liquide à l’état vapeur. Nous englobons dans ce même concept la vaporisation calme en surface d’un liquide et celle avec formation de bulles dans la masse que l’on appelle ébullition.
De même, nous ne ferons pas de distinction entre les bouilleurs et les rebouilleurs.
Plus généralement, l’évaporateur est l’appareil, ou l’ensemble d’appareils, destiné à réaliser l’évaporation, c’est‐à‐dire le passage de tout ou partie d’un liquide à l’état de vapeur.
L’évaporation peut se limiter à un simple changement de phase d’un liquide pur dont la composition ne change pas. Ce phénomène permet le transfert de chaleur d’un fluide à un autre et l’absorption d’énergie dans des conditions de température et de pression constantes pour le fluide vaporisé. C’est le cas des chaudières ou des vaporiseurs de gaz liquéfiés qui interviennent dans certains procédés et, en particulier, dans les pompes à chaleur à compression.
L’évaporation peut avoir pour objet la vaporisation du solvant d’une solution qui, de ce fait, s’enrichit en soluté à mesure que le solvant s’élimine. Il y a donc concentration du produit dissous dans la phase liquide. En fin d’opération, on récupère ce que l’on appelle le concentrat.
L’enrichissement de la phase liquide peut dépasser la limite de saturation et l’apparition d’une phase solide cristallisée est la conséquence de l’évaporation.
À la limite, si l’on pousse l’évaporation jusqu’à la vaporisation complète du solvant, on réalise le séchage.
Dans le présent article, nous traiterons essentiellement de l’évaporation comme moyen de concentration. Le solvant vaporisé est le plus souvent de l’eau, ce qui explique que, par la suite, on parlera généralement d’eau évaporée.
Le moyen de chauffage le plus utilisé est la vapeur d’eau, que l’on récupère, en fin d’opération, sous forme de condensat.
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10. Annexes à l’évaporateur
10.1 Chauffage. Extraction d’air
On groupe sous le nom d’air tous les gaz incondensables (dans les conditions envisagées) se trouvant au sein de la vapeur. Le chauffage s’effectue dans les meilleures conditions lorsque tous les gaz incondensables sont extraits de la chambre de vapeur (volume dans lequel se condense la vapeur). La présence d’air dans la vapeur diminue la pression partielle de cette dernière et l’efficacité de l’évaporateur.
L’air est apporté par la vapeur ou, dans un multiple effet, par le dégazage des solutions dans l’effet précédent. Dans les appareils fonctionnant sous vide, l’air peut résulter des défauts d’étanchéité.
L’extraction de l’air est généralement effectuée à l’extrémité opposée à l’entrée de vapeur. Si l’évaporateur est sous pression, la purge de gaz incondensables peut se faire dans l’atmosphère. S’il est sous vide, il faut diriger la purge vers une enceinte où le vide est plus important, l’effet suivant ou le condenseur. Le plus souvent, le réglage de la vanne de purge d’air est manuel et l’ouverture de cette vanne est telle que l’on perd un peu de vapeur, ce qui est toujours préférable au risque d’accumulation de gaz incondensables par suite d’une extraction incomplète. En principe, la purge d’air doit être réglée de telle sorte que la température dans la conduite de purge approche la température dans la calandre. En effet, la température du mélange de gaz est d’autant plus proche de la température de saturation de la vapeur que le mélange est riche en vapeur d’eau, donc que les gaz incondensables sont convenablement extraits. Ce contrôle n’est guère utilisé industriellement.
HAUT DE PAGE10.2 Condensation
Les condenseurs se divisent en deux classes :
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les condenseurs à surface, employés lorsque l’on doit récupérer l’eau condensée : ils sont constitués d’un faisceau tubulaire, l’eau de refroidissement circulant à l’intérieur des tubes et la vapeur se condensant à l’extérieur des tubes ; les coefficients de transmission thermique de ces appareils peuvent varier de 1 000 à 1 900 W/...
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Annexes à l’évaporateur
BIBLIOGRAPHIE
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