Présentation
Auteur(s)
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Jean SENCKEISEN : Ancien Chef du Service Production, Études et Travaux Neufs - Carboxyque (groupe L’Air Liquide)
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Lire l’articleINTRODUCTION
La formation du dioxyde de carbone (CO2) a des origines très variées, notamment les oxydations complètes du carbone des combustibles fossiles et les fermentations industrielles.
Le CO2 se trouve également sous forme endogène naturelle dans les émanations carbo-gazeuses et les gisements d’origine métamorphique sédimentaire.
Les émissions industrielles ayant pour origine l’oxydation des combustibles sont, de loin, les plus importantes. Dans les pays industrialisés, elles dégagent des quantités de CO2 très largement supérieures aux besoins.
En conséquence, la récupération du CO2 est, dans la mesure du possible, effectuée sur des sources dont la teneur en CO2 est supérieure à 97 % en volume et dont les impuretés peuvent être aisément éliminées.
Les émissions de CO2 situées sur les plates-formes pétrochimiques comportant une installation de décarbonatation du gaz de synthèse, comme les productions d’ammoniac et les productions d’oxyde d’éthylène sont dans ce cas.
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1. Mise en œuvre industrielle
1.1 Description de l’installation. Conditions opératoires
Dans les pays les plus industrialisés, mis à part pour quelques utilisations importantes desservies par canalisation de CO2 gazeux, comme la synthèse de l’urée et la récupération assistée des hydrocarbures, le produit fini se présente sous forme de gaz liquéfié à environ 1,7 MPa soit 17 bar et – 25 oC.
Pour obtenir ce produit, divers procédés de traitement ont été développés. La plupart se rapprochent de ceux décrits ci-après.
HAUT DE PAGE1.1.2 CO2 sous-produit de la décarbonatation d’un gaz de synthèse
Le schéma d’ensemble d’une unité industrielle de fabrication est donné sur la figure 1.
Les divers procédés d’élimination et de récupération de CO2 contenu dans le gaz de synthèse utilisent :
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soit une solution alcaline absorbante à base de carbonate de potassium contenant des additifs d’activation différents selon le procédé utilisé, Benfield ou Giammarco-Vetrocoke ;
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soit un solvant organique Selexol selon le procédé Allied Chemical/Norton ...
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