Présentation
Auteur(s)
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Jean-Claude MARGERIE : Ingénieur de l’École Polytechnique - Conseiller Scientifique au Centre Technique des Industries de la Fonderie
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Lire l’articleINTRODUCTION
Sous le titre « Élaboration des fontes », nous décrivons un ensemble d’opérations métallurgiques intéressant directement la fonderie de fonte et constituant une partie essentielle de la technique professionnelle, autrement dit, du métier.
Le but de ces opérations est de débiter en temps opportun et à la température convenable le métal liquide nécessaire, en quantité et en qualité, pour remplir les moules préparés par les chantiers de moulage, lesquels sont d’ailleurs soumis à des contraintes propres influant notamment sur les cadences : ainsi la fusion et les traitements complémentaires éventuels du métal liquide doivent-ils concourir à l’équilibre fusion-moulage optimisant coûts et qualité. La définition des besoins en matières premières métalliques, l’art de constituer les charges à refondre, les principes des réactions physico-chimiques accompagnant la fusion et donnant au métal ses qualités métallurgiques propres, les ajustements et traitements complémentaires hors du four (entre four et moule ou en moule), les contrôles d’atelier rapides garantissant en temps réel les meilleures chances de conformité aux prescriptions, présentent des aspects fondamentaux d’intérêt commun, quel que soit l’engin de fusion et quelle que soit la nuance de fonte considérée.
Cet article s’applique donc à l’ensemble des fontes moulées mais, comme le cas des fontes malléables est étudié dans l’article Élaboration des fontes malléables de ce traité, on s’intéressera principalement aux fontes grises (à graphite lamellaire GL) ou blanches et aux fontes à graphite sphéroïdal (GS), alliées ou non.
Les fontes d’affinage, destinées à la fabrication de l’acier, sont étudiées dans la rubrique Matériaux métalliques : élaboration et synthèse des métaux de ce traité.
Comme il est d’usage dans la profession, les pourcentages indiqués sont toujours des pourcentages massiques.
VERSIONS
- Version archivée 1 de avr. 1982 par Maurice DECROP
- Version archivée 2 de oct. 1989 par Maurice DECROP
DOI (Digital Object Identifier)
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1. Principes métallurgiques de la fusion
1.1 Choix de la composition chimique de base
Rappelons que les éléments principaux caractérisant la composition chimique d’une fonte sont C, Si, Mn, S et P. En plus de ceux-ci sont introduits volontairement ou non dans le métal des éléments d’alliage (Ni, Cr...), des traces d’éléments chimiquement réactifs ou volatils utilisés pour les traitements du métal liquide (Ca, Mg...) et des impuretés diverses (gaz, Pb...).
L’élaboration d’une fonte commence en général par le choix de la composition chimique de base qui, compte tenu des matières premières disponibles ainsi que des pertes ou gains au feu, doit être obtenue à la sortie du ou des fours de fusion et de maintien, avant les traitements complémentaires éventuels sur métal liquide.
Comme les caractéristiques (normalisées ou non) des pièces moulées en fonte dépendent conjointement de la composition chimique globale (éléments principaux, éléments d’alliage et impuretés) et de la microstructure, fonction des vitesses de solidification et de refroidissement locales, c’est au fondeur qu’il appartient en définitive de choisir la composition chimique de base optimale dans le cadre de sa technique propre, même s’il est parfois justifié de lui imposer des teneurs particulières.
Ainsi par exemple, dans les fontes spéciales, les teneurs en éléments d’alliage sont généralement fixées par les normes ; dans les sabots de frein SNCF, la teneur en phosphore est étroitement spécifiée ; il peut en être ainsi dans d’autres cas particuliers plus ou moins exceptionnels.
Rappelons enfin que C, Si et P sont très souvent considérés ensemble dans le titre fictif dit carbone équivalent Ceq :
cf., dans ce traité, article Propriétés des fontes grises ordinaires (fontes à graphite lamellaire non alliées ) [M 380].
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Principes métallurgiques de la fusion
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Fabrication de la fonte à graphite sphéroïdal par les procédés au magnésium. - Notice CTIF Fo 96 (1991).
-
(2) - HECHT (M.) - La ferraille d’acier et la fonderie de fonte. - ETIF Paris (1991).
-
(3) - GUYOT (J.) - Manuel du cubilot. - ETIF p. 128-129 (1980).
-
(4) - * - Giesserei Kalender 1993. Giessereiverlag GmbH Düsseldorf p. 49 à 53.
-
(5) - MIKELONIS (P.J.) - Introduction to electric furnaces, - d’après HECHT (M.) - La ferraille d’acier et la fonderie de fonte..
-
(6) - ORVAIN (F.) - Métaux, alliages et produits d’addition utilisés en fonderie de métaux ferreux. - ETIF Paris (1987).
-
...
ANNEXES
(Liste non exhaustive)
HAUT DE PAGE1.1 Matériels et produits pour fonderies
Nous conseillons au lecteur de se référer au Répertoire des fournisseurs de matériels et produits de fonderie (Guide de l’acheteur) du CTIF mis à jour tous les deux ans par la CTIF.
HAUT DE PAGE
Il n’existe pas de document public donnant une liste exhaustive des fondeurs de fonte français. Pour répondre à un besoin spécifique, le lecteur s’adressera au SGFF ou éventuellement au CTIF.
HAUT DE PAGE
Normes citées dans le texte [M 760]
HAUT DE PAGE2.1 Association Française de Normalisation AFNOR
NF EN 10-001 - 01-91 - Classification et désignation des fontes brutes....
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