Présentation

Article

1 - PRINCIPE DU FILAGE

2 - INTÉRÊT DU PROCÉDÉ

3 - FILAGE DES ACIERS AVEC LUBRIFICATION VITREUSE

  • 3.1 - Principe et utilisation de la lubrification vitreuse
  • 3.2 - Élimination de la couche de verre après refroidissement du produit brut de filage
  • 3.3 - Problèmes de sécurité liés à l’emploi du verre

4 - MATIÈRE PREMIÈRE

  • 4.1 - Provenance
  • 4.2 - Formes
  • 4.3 - Cas spécifique des poudres métalliques
  • 4.4 - État de surface des ébauches

5 - PRESSES À FILER

6 - FORCE DE FILAGE

7 - FORME GÉOMÉTRIQUE DE L’ÉCOULEMENT

8 - CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES ET MÉCANIQUES DES PRODUITS FILÉS

9 - DOMAINES D’APPLICATION

10 - PERSPECTIVES D’AVENIR DU PROCÉDÉ

11 - ÉVOLUTIONS RÉCENTES DANS LA CONCEPTION DES PRESSES À FILER

12 - MAINTENANCE DES PRESSES À FILER

| Réf : M640 v2

Intérêt du procédé
Filage de l’acier et des métaux difficiles à déformer

Auteur(s) : Michel PERNOT

Date de publication : 10 oct. 1993

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Auteur(s)

  • Michel PERNOT : Ingénieur ECAM (École Catholique d’Arts et Métiers) - Département Procédés de Fabrication. Montbard‐Inox – Groupe Vallourec

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INTRODUCTION

Nota :

Ce texte est une mise à jour de l’article Filage de l’acier et des métaux difficiles à déformer rédigé

par M. Jacques SÉJOURNET ( †)

Ancien Élève de l’École Polytechnique

Ex‐Président‐Directeur Général de CEFILAC

Le procédé de filage permet d’exécuter en une seule opération, donc à l’aide d’un seul équipement, une déformation très importante donnant un produit susceptible d’être utilisé en l’état et ce, pratiquement sans perte de métal.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m640


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2. Intérêt du procédé

La souplesse de mise en œuvre du procédé, le prix peu élevé des outillages et la rapidité du changement de ces derniers en font un moyen de production bien adapté aux fabrications en petites ou moyennes séries, en dimensions et sections de formes spéciales, ainsi qu’aux alliages, à haute résistance à la déformation, difficiles ou impossibles à transformer par des procédés de laminage.

Cette déformation est caractérisée par l’allongement pour‐cent (A %), rapport entre la longueur de la billette mise en œuvre et celle du produit filé L :

Cet allongement pour‐cent varie entre 200 et 3 500 pour les produits de fabrication courante et peut, dans certains cas, monter au‐delà de 10 000.

Pour des raisons de clarté et de simplicité, on utilise de préférence le terme rapport de filage. Cette valeur caractéristique est le rapport entre les sections de la billette comprimée dans le conteneur (en cours d’opération de filage) et celle du produit filé. Ces deux sections, spécifiques du produit fabriqué, sont déterminées à la température de filage. Cette valeur, plus pratique d’emploi, désignée aussi par la lettre δ , est comprise dans une plage de 3 à 40, avec des valeurs extrêmes pouvant atteindre 100.

Le contour extérieur du profil peut être de forme complexe et en particulier présenter des parties concaves impossibles à obtenir par laminage.

L’opération est exécutée sous pression, ce qui a pour effet de soumettre la billette à des contraintes de compression suivant ses trois directions principales. Le procédé peut donc s’appliquer à des billettes en alliage complexe ou initialement hétérogène. Par exemple aux lingots bruts de coulée, aux billettes composites et aux poudres métalliques encapsulées.

Chaque dimension, obtenue par filage, ne met en œuvre qu’un nombre d’outillages réduit (aiguille, filière et outillages annexes). Le prix de revient de ces outillages relativement faible et la rapidité d’un changement dimensionnel (au sein d’une même campagne de...

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