Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Les réservoirs de stockage à température ambiante constituent la presque totalité des capacités qui forment les parcs de stockage. Lorsque la pression de vapeur au-dessus du liquide stocké est inférieure à la pression atmosphérique, on utilise des réservoirs atmosphériques. Si, au contraire, cette pression de vapeur est supérieure à la pression atmosphérique, la capacité de stockage est soumise à une pression interne. C'est le cas pour les liquides dont la température au point normal d'ébullition est inférieure à la température ambiante. Pour ces produits, il est alors nécessaire de s'orienter vers des réservoirs sous pression.
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Régis CHAMAYOU : Ex-Responsable des Études de la Société Entrepose - DB (EDB) - et de la Société Nouvelle des Constructions Métalliques de Provence (SN-CMP) du groupe Chicago Bridge and Iron Co (CBI)
INTRODUCTION
Les réservoirs de stockage à température ambiante constituent la presque totalité des capacités qui forment les parcs de stockage, car, à l’évidence, ils représentent la solution logique et naturelle pour stocker les liquides : les produits sont conservés dans l’état physique où la température du site les maintient.
Dans cette situation et en fonction de leur degré de volatilité, une pression de vapeur plus ou moins importante s’établit au-dessus du liquide.
Lorsque celle-ci est inférieure à la pression atmosphérique, aucune pression effective n’existe dans l’enceinte de stockage et l’on peut alors mettre en œuvre des réservoirs atmosphériques.
Si, au contraire, cette pression de vapeur est supérieure à la pression atmosphérique, la capacité de stockage est soumise à une pression interne. C’est toujours le cas pour les liquides dont la température au point normal d’ébullition est inférieure à la température ambiante. Pour ces produits, il est alors nécessaire de s’orienter vers des réservoirs sous pression, étudiés et conçus pour résister à cette contrainte.
L’article « Réservoirs métalliques pour stockage des liquides » fait l’objet de plusieurs fascicules :
-
Généralités [1] ;
-
Stockages à température ambiante (le présent fascicule) ;
-
Stockages à température contrôlée [3].
Les sujets ne sont pas indépendants les uns des autres ; le lecteur devra assez souvent se reporter aux autres fascicules. Le numéro de fascicule est suivi du numéro de paragraphe ou de figure.
VERSIONS
- Version archivée 1 de oct. 1997 par Régis CHAMAYOU
- Version courante de janv. 2013 par Régis CHAMAYOU
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
1. Réservoirs atmosphériques
1.1 Généralités
Ce sont des que l’on peut différencier par le type de couverture.
Les cuves ouvertes (figure 1a) ne comportent pas de toit et leur emploi est limité aux quelques liquides que l’on peut, sans danger, pour leur qualité ou pour l’environnement, exposer à l’air libre.
Les réservoirs à toit fixe (figure 1b) sont pourvus d’un toit et permettent donc une meilleure conservation des liquides volatils, dangereux ou polluants.
Les réservoirs à toit flottant (figure 1c) comprennent une structure flottante, directement posée sur le liquide, que l’on installe soit dans une cuve ouverte, soit dans un réservoir à toit fixe. Ces réservoirs, en raison de leur remarquable capacité à réduire les évaporations, sont réservés au stockage des produits les plus volatils.
La de ces réservoirs atmosphériques peut être très importante. Elle est seulement limitée par la hauteur et le diamètre qu’il est possible de réaliser. Le choix de la hauteur est lié à la nature du terrain car les réservoirs reposent à même le sol. En tenant compte de la résistance moyenne des sols habituellement rencontrés, elle est le plus souvent comprise entre 14 et 22 m. Bien entendu, le diamètre maximal sera limité par la surface du terrain disponible, mais également par l’épaisseur maximale autorisée par les codes de construction pour la partie basse de la robe. Cette épaisseur est généralement fixée à 45 mm par la plupart des codes existants. Pour les réservoirs à toit fixe, le choix du type de toit peut également constituer une limitation du diamètre.
A partir des règles de calcul définies par le ) et en considérant une robe de 45 mm d’épaisseur en partie basse, réalisée en acier, on obtient les capacités maximales citées dans le tableau 1.
La réalisation de capacités aussi importantes n’est pas rare, en particulier sur les champs de production de pétrole brut.
1.2 Cuve ouverte
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