Présentation
Auteur(s)
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Jacques BALESTE : Ingénieur de l’École supérieure nationale des arts et métiers - Diplômé de l’Institut français de gestion - Professeur à l’Institut Supérieur de logistique industrielle de Bordeaux - Conseil d’entreprise en Gestion industrielle - Ancien responsable des Méthodes à Automobiles Citroën
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Lire l’articleINTRODUCTION
Pour l’étude des méthodes de prévision par extrapolation qui font l’objet de cet article, nous traiterons pour chaque modèle des points suivants :
-
domaines d’utilisation et concepts de base ;
-
méthodologie pratique ;
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conditions d’utilisation ;
-
exemples d’application.
Par ailleurs, nous verrons que toutes ces méthodes nécessitent l’établissement de tableaux de calculs, parfois complexes, toujours fastidieux aussi, nous tenons à préciser que ces études sont obligatoirement réalisées sur ordinateur à l’aide d’un tableur. À cette fin, nous donnerons les fonctions à utiliser dans le tableur Excel de Microsoft.
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1. Éléments communs aux méthodes de prévision par extrapolation
1.1 Domaines d’utilisation et concepts de base
Les méthodes par extrapolation peuvent être utilisées lorsque l’on dispose d’une chronique des grandeurs du passé et que le phénomène étudié est stable.
Le principe réside dans l’idée suivante :
Le futur proche est le prolongement du passé proche.
Cela est généralement le cas pour les activités en volume, les chiffres d’affaires, les coûts, les consommations...
Par contre, ces méthodes ne pourront pas être utilisées pour des activités nouvelles, des produits nouveaux (absence de chronique), ou bien lorsque les valeurs subissent en permanence l’influence de facteurs externes non maîtrisés, par exemple certains cours de bourse (phénomène non stabilisé).
HAUT DE PAGE1.2 Méthodologie pratique
La méthodologie utilise l’analyse et le traitement des séries chronologiques.
HAUT DE PAGE
Le graphique du tableau 1 montre une chronique (cf. § 2.3 dans Méthodes de prévision- Présentation générale). Supposons qu’il s’agit du chiffre d’affaires d’une entreprise enregistré mois par mois ; nous nommerons Ybrut les valeurs brutes de la chronique ; ces valeurs sont celles que l’on lit directement dans les « statistiques » de la société.
Certaines de ces valeurs paraissent anormales, notamment aux mois 5, 9 et 11. Ces valeurs, brusquement fortes...
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