Présentation
Auteur(s)
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Pascale NAGY-REVESSE : Ingénieur de l’École Catholique des Arts et Métiers (ECAM) - Ingénieur Européen (EUR ING) - Directeur Qualité de la Société Française de l’Électro-résistance (SFERNICE)
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Lire l’articleINTRODUCTION
La consommation de produits électroniques ne cesse de s’intensifier et touche tous les secteurs de notre vie tant privée que professionnelle dans les domaines de l’électroménager, l’audiovisuel et TV, l’automobile, l’informatique, la régulation, la mesure et les télécommunications.
Les attentes en matière de résistances et potentiomètres ont donc sensiblement évolué :
-
miniaturisation croissante ;
-
montage en surface ;
-
grands volumes ;
-
prix à la baisse.
Sur le plan des marchés, le marché mondial (hors Japon) a représenté, en 1994, 18 milliards de francs.
La croissance annuelle, en Europe de l’Ouest, est de l’ordre de 1 à 5 % en fonction des pays pour un marché évalué à 5 milliards de francs en 1994.
Nous constatons en particulier :
-
une mondialisation au niveau des fabricants mais également des utilisateurs, avec une part croissante des pays émergents tels que Taïwan, Malaisie, Mexique, la plupart du temps due à des délocalisations ;
-
l’apparition de nouveaux marchés de très grand volume (automobile, téléphone portable) ;
-
une réduction des différences existant entre électronique professionnelle et grand public, les mêmes composants étant souvent utilisés ;
-
un maintien des marchés correspondant à des niches (exemples : capteurs de déplacement résistifs, résistances de très haute stabilité utilisées comme référence).
Du côté des fabricants, existent également des évolutions importantes :
-
une augmentation considérable de la valeur des investissements, en industrialisation et automatisation, pour atteindre un niveau de compétitivité mondial, en particulier pour les marchés de très grand volume (exemples : chips résistifs couche épaisse) ;
-
une proportion croissante de composants pour montage en surface (CMS) (par rapport aux composants à fils) avec comme corollaire des exigences supérieures en tenue en température et étanchéité ainsi qu’en compacité. Les composants pour montage de surface ont représenté 35 % du marché européen des résistances fixes en 1994 ; par contre, sur le seul marché accessible aux CMS, c’est‐à‐dire celui des résistances de puissances inférieures à 1 W, le taux de pénétration des CMS est de 65 % ;
-
l’apparition de méthodes de fabrication et de technologies avancées, comme par exemple le dépôt en couche mince, tout à fait comparables avec les technologies employées pour la fabrication des circuits intégrés.
Il en résulte une contraction du nombre de fabricants, tous n’ayant pu trouver les moyens financiers et industriels nécessaires pour garantir leur succès et même leur survie dans les années à venir.
Cet article décrit les grandes familles de résistances et de potentiomètres disponibles sur le marché et s’efforce de donner les principales caractéristiques ou performances associées.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mars 1989 par Jean-Pierre SIMANSKI
DOI (Digital Object Identifier)
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1. Paramètres fondamentaux
1.1 Valeur ohmique
Les résistances sont des composants dits passifs (par opposition aux transistors, circuits intégrés, etc., dits actifs) caractérisés par le dépôt, sur un substrat approprié, d’un élément résistif. Ce dépôt résistif peut être un fil, une couche métallique, une feuille métallique, etc.
La valeur ohmique est définie par la formule suivante :
avec :
- L (m) :
- longueur du dépôt
- R (Ω) :
- résistance
- ρ (Ω · m) :
- résistivité du matériau constituant le dépôt
- S (m2) :
- section du dépôt.
On peut noter que R est inversement proportionnelle à l’épaisseur du matériau résistif qui, pour des raisons technologiques évidentes, ne pourra être nulle (diamètre du fil bobiné voisin de 10 µm, épaisseur d’une couche métallique de l’ordre du micromètre), et ce d’autant moins que la puissance souhaitée est élevée, ce qui limite la gamme de valeurs ohmiques.
HAUT DE PAGE1.2 Valeur ohmique nominale de la résistance
C’est la valeur ohmique souhaitée de la résistance. Les valeurs ohmiques nominales normalisées sont définies par les valeurs arrondies des nombres théoriques :
avec :
- n :
- nombre entier positif ou négatif
- m :
- pouvant prendre les valeurs 3, 6, 12, 24, 48, 96 ou 192.
Les séries ainsi obtenues (de E3 à E192) comportent de 3 à 192 valeurs par décade. Elles...
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