Présentation
Auteur(s)
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Bernard PROST : Directeur du Multimedia, Mundoprint/Publicis
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’ère du tout numérique vient de commencer, essentiellement avec la prise en compte de l’image, qu’il s’agisse de l’image photographique fixe ou animée, ou de l’image document (plans, documents administratifs). Pour cela, il a fallu résoudre techniquement et économiquement les problèmes de compression/décompression liés au volume énorme que génère un document numérisé et disposer de mémoires de masse amovibles de capacité suffisante. Celles-ci sont désormais disponibles sous forme de mémoires optiques, numériques ou non, elles-mêmes liées aux possibilités offertes par les lasers. Grâce aux mémoires optiques, la Gestion Électronique de Documents et le cinéma numérique deviennent une réalité.
L’auteur remercie M. Georges Broussaud de lui avoir permis d’utiliser de larges extraits de sa contribution à la 3e édition de l’ouvrage LE LASER, publié en 1990 par les Éditions « Techniques et Documentation Lavoisier ». Ses remerciements vont aussi à cet éditeur pour l’autorisation donnée aux « Techniques de l’Ingénieur » de reproduire ci‐après les extraits en question.
VERSIONS
- Version archivée 1 de sept. 1985 par Georges BROUSSAUD
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1. Évolution de l’analogique au tout numérique
Le terme stockage optique s’utilise, par convention, pour désigner des mémoires qui utilisent la lumière aussi bien pour écrire que pour restituer de l’information. La photographie est ainsi le premier système de stockage optique inventé par l’homme, il y a plus de 150 ans. Les variantes utilisées pour le stockage d’information sont nées afin de diminuer sans cesse la place requise, ce qui a donné naissance aux microformes (microfilms, microfiches) dont l’utilisation extensive de nos jours, quoique en moindre croissance relative, montre l’utilité. Tous ces médias avaient, ou ont, l’avantage de pouvoir être utilisés par l’être humain sans l’intermédiation d’une machine opérant une conversion de signaux (on peut lire une microfiche avec une bonne loupe).
Les mémoires optiques, telles que nous les concevons de nos jours, font toutes appel à l’intermédiation d’un système électronique pour les lire. Par ailleurs, l’immense majorité d’entre elles sont rotatives et nécessitent donc une mécanique plus ou moins compliquée pour introduire le paramètre temps lors de la lecture. Les impératifs de fabrication, ainsi que l’expérience industrielle des disques dans le domaine du son, ont amené les concepteurs et les industriels à s’orienter massivement vers le disque qui offre la particularité d’être simple à fabriquer. On a donc vu se développer quatre grandes catégories de disques :
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les vidéodisques analogiques, historiquement les premiers à apparaître et qui ont fait appel au stockage optique de signaux vidéo-analogiques ; les travaux menés à cette occasion ont ouvert la voie aux autres médias optiques ;
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les disques compacts ROM (disques optiques numériques non inscriptibles), en particulier audio, véritables premiers disques optiques numériques de l’histoire de cette technologie, avec le succès que l’on sait. Leur caractéristique est d’être du type mémoire morte. Ils sont donc duplicables industriellement en série et non modifiables ;
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les disques optiques numériques inscriptibles (par exemple une fois) permettant l’écriture d’une information sans risque d’effacement et donc particulièrement adaptés aux contraintes de l’archivage ;
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les disques optiques numériques réinscriptibles (ou effaçables) offrant la capacité d’écriture et d’effacement....
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