Présentation

Article

1 - TWT À HÉLICE

2 - TWT À LIGNE MÉTALLIQUE

3 - MAGNÉTRONS

4 - GYROTRONS

5 - AUTRES FAMILLES DE TUBES ÉLECTRONIQUES

6 - COMPARAISON ENTRE TUBES ET ÉTAT SOLIDE

| Réf : E1621 v1

Autres familles de tubes électroniques
Tubes électroniques hyperfréquences - Tubes à ondes progressives et à champs croisés

Auteur(s) : Thierry LEMOINE

Date de publication : 10 févr. 2009

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Thierry LEMOINE : Directeur technique, THALES Composants et Sous-systèmes

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Le premier article sur les tubes électroniques  a proposé un aperçu des technologies de base à tout tube électronique : cathodes, optique électronique, vide et haute tension... Les tubes à grille, les klystrons et les IOT (« Inductive Output Tube ») ont également fait l'objet d'une introduction. Cette seconde partie se focalise sur les familles de tubes absents de la première partie : TWT (« Traveling-Wave Tube », ou tube à ondes progressives, TOP en français), magnétrons, gyrotrons. Les principes de fonctionnement sont expliqués, ainsi que les performances actuelles et accessibles, et les principaux domaines d'utilisation sont introduits. Un paragraphe est ensuite dédié aux éléments de comparaison entre solutions « à tube » et solutions « état solide ». Enfin, une brève revue des acteurs industriels et académiques est proposée dans la fiche documentaire « Pour en savoir plus » .

L'auteur tient à exprimer sa reconnaissance envers les experts techniques de THALES qui l'ont assisté dans la relecture de ce document, en particulier MM. Alain Durand, Christian Robert et Philippe Thouvenin.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e1621


Cet article fait partie de l’offre

Électronique

(228 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

5. Autres familles de tubes électroniques

Nota : le lecteur pourra consulter les références   .

Ces articles se sont intéressés à cinq grandes familles de tubes électroniques (tubes à grille, klystrons (et IOT), TWT, magnétrons et gyrotrons). Mais il existe une quantité d’autres dispositifs. Les BWO (carcinotrons ) et les CFA ont été cités du fait de leur importance historique. Les BWO sont d’ailleurs les meilleurs candidats pour produire entre 1 et 100 W dans la gamme 100 à 1 500 GHz avec une agilité de fréquence de quelque 20 % (les gyrotrons sont à fréquence fixe). Dérivée de la tétrode, la pentode a disparu le jour où les tubes à grille ont cessé d’être utilisés dans les récepteurs (de TV par exemple) et les chaînes HiFi.

D’autres tubes font l’objet de recherches, et peut-être certains connaîtront-ils des débouchés importants. Il est impossible de les décrire ici ; nous nous contentons d’en citer quelques-uns.

Les plus connus sont les amplificateurs dérivés du principe du gyrotron, comme le CFA est dérivé du magnétron. Les gyroklystrons et les gyroTWT sont étudiés pour des applications exigeant des centaines de kWc entre 20 et 140 GHz, essentiellement des radars de trajectographie. Le peniotron est une variante du gyrotron, qui se contente de champs magnétiques plus faibles, d’où son intérêt.

Les BWO, klystrons et magnétrons « relativistes » permettent d’atteindre des puissances crêtes phénoménales (le GWc !) pendant des temps très brefs. Ils conjuguent des faisceaux relativistes et la magie de la loi (variante de la loi lorsque les électrons ont une vitesse égale à c). Ces objets sont à vocation militaire (« l’arme hyperfréquence », qui projette à des kilomètres des champs électriques RF susceptibles de détruire des récepteurs électroniques), de même que d’autres objets dérivés du principe du maser, tel l’ubitron (proche cousin du laser à électrons...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Électronique

(228 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Autres familles de tubes électroniques
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GILMOUR (A.S.Jr.) -   Microwave Tubes  -  Artech House, 1986.

  • (2) - GEWARTOWSKI (J.W.) et al -   Principles of Electron Tubes  -  D. van Nostrand, 1965.

  • (3) - PIERCE (J.R.) -   Theory and Design of Electron Beams  -  D. van Nostrand, 1954.

  • (4) - SPANGENBERG (K.R.) -   Vacuum Tubes  -  McGraw-Hill, 1948.

  • (5) - WARNECKE (R.) et al -   Tubes à modulation de vitesse  -  Gauthier-Villars, 1951.

  • (6) - BARKER (R.J.) et al -   Modern Microwave and Millimeter-Wave Power Electronics  -  Wiley, 2005.

  • (7) - PIERCE (J.R.) -   Traveling-wave Tubes  -  D. van Nostrand...

ANNEXES

  1. 1 Annuaire

    1 Annuaire

    Cette liste est aussi complète que possible, mais il y a forcément quelques omissions, dont l'auteur espère qu'il ne lui en sera pas tenu rigueur. Elle est classée par pays. Les différences de taille entre ces acteurs ne sont pas indiquées, mais elles peuvent être importantes.

    Les acteurs industriels (tableau ) ont (presque) tous un site Internet sur lequel leurs produits sont présentés. Les acteurs académiques retenus (tableau ) sont ceux qui ont présenté récemment le résultat de leurs travaux à la conférence annuelle IVEC.

    Aux États-Unis, CPI est la nouvelle identité de l'activité tubes électroniques autrefois propriété de Varian, qui regroupe également des activités cédées par les sociétés Eimac, Bomac, SFD, Econco et GE (TWT). L3-ED est la nouvelle identité de l'activité tubes électroniques autrefois propriété de Litton, et qui regroupe des activités cédées par les sociétés Raytheon, RCA, Sylvania, Northrop-Grumman (anciennement Hallicrafters) et GE (klystrons). L3-ETI est la nouvelle identité de l'ancienne activité tubes de Hughes Aircraft (HEDD, propriété pendant quelques années de Boeing (BEDD)). L3-ED et L3-ETI font toutes deux partie du groupe américain L3-COM. Enfin, Teledyne a repris d'anciennes activités de MEC et de Sylvania.

    En Europe, Thales regroupe les activités tubes autrefois propriété des groupes Thomson, CSF, Telefunken (AEG), Siemens et ABB. e2V hérite des activités tubes de EEV et de GEC/MOV.

    Si l'industrie occidentale des tubes électroniques a fait l'objet de nombreuses opérations de rationalisation, elle n'a pas subi de délocalisation de sa production (ni de sa R&D) vers des pays à bas coût de main-d'œuvre (LCC). Par contre, des concurrents sont apparus en Asie, très souvent soutenus par des autorités locales soucieuses d'indépendance nationale sur des composants jugés critiques.

    ...

    Cet article est réservé aux abonnés.
    Il vous reste 92% à découvrir.

    Pour explorer cet article
    Téléchargez l'extrait gratuit

    Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


    L'expertise technique et scientifique de référence

    La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
    + de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
    De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

    Cet article fait partie de l’offre

    Électronique

    (228 articles en ce moment)

    Cette offre vous donne accès à :

    Une base complète d’articles

    Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

    Des services

    Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

    Un Parcours Pratique

    Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

    Doc & Quiz

    Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

    ABONNEZ-VOUS