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François HERBULOT : Ingénieur de l’École nationale supérieure des arts et métiers (ENSAM) - Ancien Directeur technique de la Division alliages d’aluminium de moulage d’Aluminium Pechiney - Président du comité technique de l’Association européenne des affineurs d’aluminium
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dès que la production industrielle d’aluminium a commencé, après les brevets de Héroult (France) et Hall (États-Unis) en 1886, le recyclage interne des chutes de fabrication s’est imposé comme pour les autres métaux : les chutes de fabrication constituées d’un alliage connu étaient en général recyclées pour la production d’un alliage identique dans la fonderie même, en mélange avec le métal vierge provenant de l’électrolyse d’alumine.
Quand la production d’aluminium s’est développée et que les produits en aluminium se sont imposés, les vieux objets de toutes origines ont posé un problème spécifique de recyclage qui a été traité par des unités spécialisées dans la deuxième fusion d’aluminium.
La production d’aluminium à partir du procédé d’électrolyse consomme des quantités importantes d’énergie électrique et, en conséquence, les usines d’électrolyse sont implantées à proximité de ressources importantes d’électricité à prix attractif.
Les unités de deuxième fusion d’aluminium sont beaucoup moins dépendantes des conditions de fourniture d’énergie et peuvent s’implanter soit près des sources de matières premières de recyclage, soit près des débouchés pour les alliages de deuxième fusion, c’est-à-dire là où l’industrie de la fonderie de moulage d’aluminium exprime des besoins importants. On observe de fait que le développement de la deuxième fusion d’aluminium est tiré par le développement de la fonderie de moulage qui, en général, suit le développement de la production automobile : les excédents ou les déficits de matières premières de recyclage sont compensés par des opérations d’exportation ou d’importation. Les matières premières peuvent voyager beaucoup et loin.
Sur le tableau 1, on observe que le développement de la deuxième fusion d’aluminium (également désigné par le terme affinage) suit de très près, en volume, le développement de la fonderie de moulage.
L’exemple caractéristique est celui du Japon qui, régulièrement déficitaire en matières premières de recyclage, a accru sa production de près d’1 Mt / an entre 1960 et 1990. France et Japon sensiblement au même niveau en 1960, respectivement 44 et 49 kt /an, ont un écart considérable en 1990, respectivement 227 et 1 030 kt /an.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
— [M 2 345] Récupération et recyclage de l’aluminium. Stratégie (le présent article) ;
— Récupération et recyclage de l’aluminium. Matières premières ;
— Récupération et recyclage de l’aluminium. Fusion et mise en forme ;
— Récupération et recyclage de l’aluminium.
VERSIONS
- Version courante de sept. 2023 par Mathilde LAURENT-BROCQ, Lola LILENSTEN
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5. Alliages d’aluminium et recyclage
5.1 Alliages d’aluminium
Nous examinerons successivement :
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les alliages de corroyage : la mise en forme du métal s’effectue, dans ce cas, par laminage, filage, forgeage ;
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les alliages de fonderie : la mise en forme du métal s’effectue par le moulage.
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Alliages aluminium-cuivre : série 2000
Le cuivre améliore les caractéristiques mécaniques, l’usinabilité, la forgeabilité, la résistance au fluage. Mais il réduit la soudabilité et la résistance à la corrosion.
ExempleExemples d’applications
Alliage 2618A : alliage utilisé en construction aéronautique.
Alliage 2017A ou alliage 2024 : alliage d’emploi général, construction mécanique et aéronautique.
Alliage 2030 et alliage 2011 : alliages au plomb ou au plomb-bismuth, utilisés en décolletage.
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Alliages aluminium-manganèse : série 3000
Le manganèse allié à l’Al permet d’obtenir une bonne résistance à la corrosion et une bonne aptitude à l’emboutissage.
ExempleExemples d’applications
Alliage 3003 :
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tôles de bardages et couverture dans le bâtiment ;
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fabrication des caravanes ;
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radiateurs automobiles.
Alliage 3004 :
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corps de boîtes boisson obtenus par emboutissage-étirage.
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Alliages aluminium-magnésium : série 5000
Très bonne résistance à la corrosion, bonne soudabilité et bonne usinabilité, aptitude à l’anodisation.
ExempleExemples d’applications :
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construction d’équipements pour l’industrie chimique ;
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construction navale ;
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pièces de décoration (poignées de portes…).
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Alliages...
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