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1 - RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE

  • 1.1 - Définition de la responsabilité sociétale
  • 1.2 - Sept principes de la responsabilité sociétale
  • 1.3 - Norme ISO 26000:2010

2 - ÉTHIQUE

3 - ÉTHIQUE ET RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE

4 - CONCLUSION

| Réf : AG100 v1

Conclusion
Responsabilité sociétale et éthique

Auteur(s) : Michel JONQUIÈRES

Date de publication : 10 févr. 2014

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RÉSUMÉ

Il est de nos jours impossible de dissocier l'éthique, ou le comportement éthique de toute démarche de responsabilité sociétale. Ces deux éléments représentent un véritable potentiel de progrès collectif, mais également individuel. Cet article a pour but d'expliquer et de mettre en exergue les bienfaits de cette relation biunivoque.

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ABSTRACT

Social and ethical responsability

Nowadays, it is impossible to break up ethics / ethical behaviour to any kind of social responsibility approach. These two elements represent a genuine potential of collective and personal breakthrough. The aim of this article consists in explaining and underlining the benefits of this one-to-one relationship.

Auteur(s)

  • Michel JONQUIÈRES : Secrétaire de l'Académie de l'Éthique - Vice-président de l'IAS (Institut International de l'Audit Social)

INTRODUCTION

Grâce au succès indéniable et universel de la norme ISO 26000:2010 (décrite au paragraphe 1 de cet article), la responsabilité sociétale est de nos jours au centre d'un grand nombre d'actions d'améliorations sociales et environnementales au sein de bon nombre d'organisations.

Ce terme d'organisation est à comprendre ici tel qu'il est défini par le paragraphe 2.12 de la norme ISO 26000:2010 : une « entité ou groupe de personnes et d'installations, structuré sur la base de responsabilités, d'autorités et de relations, et ayant des objectifs identifiables ». C'est ainsi que des organismes de tous ordres, publics et privés, et des collectivités se sont approprié les fondamentaux de la norme, généralement avec grand dynamisme et réussite.

Il est dorénavant nécessaire de bannir les appellations RSE (responsabilité sociétale des entreprises), et RSO (responsabilité sociétale des organisations), appellations jadis utilisées et encore bien présentes dans de nombreuses présentations. Il vaut mieux aujourd'hui parler de RS (responsabilité sociétale) « tout court » puisque cette démarche n'est plus uniquement réservée à des entreprises mais ouvertes à des collectivités par exemple.

Rappelons que la norme ISO 26000:2010 – Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale a vu le jour fin 2010. Comme le précise l'avant-propos de la norme : « La présente norme internationale a été élaborée suivant une approche multiparties prenantes avec la participation d'experts de plus de quatre-vingt-dix pays et de quarante organisations internationales ou ayant une assise régionale étendue, couvrant différents aspects de la responsabilité sociétale. Ces experts étaient originaires de six groupes différents de parties prenantes : les consommateurs, les pouvoirs publics, l'industrie, les travailleurs, les organisations non gouvernementales (ONG) et les services, le conseil, la recherche, l'enseignement et autres ».

Cette approche multiprenante est une grande première dans le monde de la normalisation, jusqu'à présent considéré comme chasse gardée du monde industriel. Et c'est probablement aussi l'origine du succès indéniable de cette norme.

Venons-en un instant à l'éthique.

L'éthique, tout au moins le comportement éthique, puisque c'est ainsi que la norme ISO 26000:2010 a pris en compte le concept, fait partie des sept domaines d'action que comporte cette norme (§ 2).

Le comportement éthique est souvent au centre de l'actualité et les mots de corruption, de fraude... fleurissent dans les médias et sont de nos jours au cœur d'un grand nombre de scandales.

Ces deux éléments, l'éthique et la responsabilité sociétale, représentent indéniablement pour toute organisation un véritable gisement d'axes de progrès, progrès à la fois collectif et individuel (§ 3).

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KEYWORDS

ISO 26000 Standard   |   ethics   |   corporate social responsibility   |   ethical behaviour

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag100


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4. Conclusion

Il paraît difficile de dissocier le comportement éthique du concept de responsabilité sociétale.

Le fonctionnement de toute organisation génère en permanence et inévitablement des dilemmes éthiques.

Le dictionnaire Larousse définit un dilemme comme « l'obligation de choisir entre deux partis qui comportent l'un et l'autre des inconvénients ». Appliqué à un dilemme éthique, cela signifierait que, quel que soit le choix réalisé, toute décision éthique entraînerait inévitablement des inconvénients !

En matière de responsabilité sociétale, il n'existerait donc pas de bon comportement éthique face à une situation donnée !

Alors, l'éthique est-elle composée de deux éléments de nature différente ?

Peut-on parler de bonne éthique et de mauvaise éthique ?

Sont-ce les principes moraux (les fondements de l'éthique) qui sont bons ou mauvais ?

Est-ce la conduite de quelqu'un dans une situation donnée qui n'est pas bonne ?

Ou est-ce un peu (ou beaucoup) des deux ?

Voilà l'alternative posée !

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SPINOZA -   L'éthique.  -  Gallimard.

  • (2) - IGALENS (J.), JORAS (M.) -   La sûreté éthique : du concept à l'audit opérationnel.  -  Éditions Management et Société, Paris (2010).

  • (3) - BENOIT (J.) -   Pédagogie de l'éthique : le cœur du développement durable est le « développement durable » du cœur.  -  Éditions EMS (2005).

  • (4) -   L'encyclopédie de l'audit du social et de la responsabilité sociétale.  -  Ouvrage collectif, sous la direction de PERETTI (J.-M.), Éditions EMS (2012).

  • (5) - JORAS (M.) -   Éthique et responsabilité sociale, 78 experts.  -  Éditions EMS (2010).

  • (6) -   Dictionnaire de l'éthique et de la philosophie morale.  -  Éditions Puf.

  • ...

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