Michel JONQUIÈRES
Vice-président de l’IAS (Institut international de l’audit social), Paris, France
Malgré certaines réticences, l’audit à distance s’est révélé être une alternative plausible face aux difficultés rencontrées lors de la pandémie du Covid-19. Cette nouvelle approche va-t-elle s‘installer durablement dans le paysage et venir bousculer les pratiques courantes de l’audit ?
La question fondamentale à se poser est : est-il réellement possible d’auditer la « matière » éthique ?
Une réponse positive à cette question mérite sans nul doute un développement argumenté et bien construit !
En soi cette interrogation n’a guère de sens ; il paraît possible d’auditer l’éthique de la fabrication d’un produit, du fonctionnement d’un service ou d’une activité ou encore auditer la mise en œuvre d’un système de management (tout comme il est possible d’auditer la qualité de ces éléments), par contre il ne paraît pas possible d’auditer un individu, ni son comportement éthique, tout au plus on pourrait parler d’évaluer son comportement éthique.
Le paragraphe 3.1 de la norme NF EN ISO 19011:2018 précise qu’un audit est un « processus méthodique, indépendant et documenté, permettant d’obtenir des preuves objectives et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits ».
Auditer la « matière » éthique suppose donc l’existence préalable d’un ensemble de critères, d’exigences (alias le référentiel de l’audit éthique) auditables.
L’élaboration d’un référentiel essentiel à la pratique de l’audit de l’éthique conduit à identifier et à compiler les valeurs, les exigences, les principes choisis par un organisme au sein de lois, de règlements, de chartes, de conventions, de normes et autres textes.
Qu'entend-on par éthique en entreprise ? Qu'attend-on d'un système de management de l'éthique ?
La norme ISO 26000:2010 définit la responsabilité sociétale comme « responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l'environnement, se traduisant par un comportement éthique ». Une définition qui lie intrinsèquement responsabilité sociétale et éthique.
ARTICLE INTERACTIF
Formidable outil de progrès, l’audit de systèmes de management nécessite le suivi d’un déroulement logique. Chacune des séquences contient des phases essentielles et bien distinctes autorisant ainsi l’évaluation de l’état de santé du système audité.
ARTICLE INTERACTIF
L’audit de système de management fait dorénavant partie intégrante du pilotage d’un organisme. Cependant, l’exercice n’est pas simple et sa pratique nécessite l’appropriation d’outils de base par les acteurs en présence, la multiplicité des référentiels ne facilitant pas l'approche.
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Formidable outil de progrès, l’audit de systèmes de management nécessite le suivi d’un déroulement logique. Chacune des séquences contient des phases essentielles et bien distinctes autorisant ainsi l’évaluation de l’état de santé du système audité.
ARTICLE INTERACTIF
L’audit de système de management fait dorénavant partie intégrante du pilotage d’un organisme. Mais l’exercice n’est pas simple et sa pratique nécessite l’appropriation d’outils de base que les acteurs en présence doivent maîtriser.
Il est de nos jours impossible de dissocier l'éthique, ou le comportement éthique de toute démarche de responsabilité sociétale. Ces deux éléments représentent un véritable potentiel de progrès collectif, mais également individuel. Cet article a pour but d'expliquer et de mettre en exergue les bienfaits de cette relation biunivoque.
Les audits de systèmes de management font partie intégrante du pilotage et de la gouvernance d’un organisme. Actuellement en totale évolution (multiplicité des référentiels, changements culturels et technologiques), ils nécessitent l’appropriation d’outils de base pour être bien menés.