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RÉSUMÉ
Dans un document, forme et contenu ne sont pas de même nature et doivent être gérés séparément. : tels sont les rôles du XHTML, dédié à l'expression de la structure et de son contenu, et des CSS pour la présentation. Cette séparation est poussée en avant aussi bien par les protagonistes des libres formats que par les publicitaires. L'une des conséquences indirectes de cette séparation, et non la moindre, est de faciliter l'expression et l'identification de la structure des documents, et, par suite, d'avoir une meilleure indexation de leur contenu. Ceci va dans le sens d'une caractérisation sémantique des documents attendue dans le web2.0.
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Within a document, style and content are not of the same nature and therefore have to be managed separately; the XHTML is thus dedicated to the expression of the structure and its content CSS to the presentation. This separation is heightened by open format users and publicists. One indirect and yet major consequence of such a separation is to facilitate the expression and identification of the structure of the documents and have a better indexing of their content. This is in line with the semantic characterization of documents expected in the web2.0.
Auteur(s)
-
Nadine SAINT-AMAND : Professeur à « Les formations Accent Net » - Ingénieure en informatique
INTRODUCTION
La syntaxe du langage de description du web a évolué depuis celle du HTML initial jusqu'à celle du XHTML basée sur XML. Toutefois, au-delà de la seule syntaxe, de mauvaises habitudes prises avec HTML se perpétuent en XHTML malgré les « recommandations » émises par le W3C (World Wide Web Consortium) pour guider son emploi. Beaucoup de documents sont décrits en XHTML de façon inefficace et peu adaptée aux besoins de maintenabilité et surtout d'adaptabilité qui seraient attendues pour favoriser la portabilité.
De façon générale, la structure interne du HTML est souvent encore utilisée directement pour déterminer l'apparence des éléments. Le rendu des documents est, certes, un critère prépondérant qui doit être considéré dans leur composition, car la forme sert avant tout à rendre perceptible la structure par le lecteur : une forme bien conçue augmente l'efficacité de la lecture. Mais forme et contenu ne sont pas de même nature et doivent être gérés séparément. Lorsque apparence et structure sont mal dissociées à la conception, l'ensemble du document souffre de leur interdépendance et devient difficilement maintenable.
L'efficacité à « faire paraître » l'information, à la mettre joliment en forme, fut le moteur d'une compétition qui a conduit les programmeurs web à souvent élaborer des pages compliquées au moyen d'ingénieux bricolages. Il est plus efficace de séparer clairement d'un document ce qui concerne son contenu et ce qui concerne sa forme. Tel est le rôle de la séparation entre le XHTML qui devrait être dédié à l'expression de la structure et de son contenu, et les CSS (Cascading Style Sheets) qui ont pour rôle de spécifier la présentation.
L'opposition être/paraître s'inscrit historiquement dans l'évolution des documents (X)HTML lors de l'apparition progressive des feuilles de style. Celles-ci s'opposèrent à des habitudes bien ancrées, et, dans cette conjoncture, leur introduction dans les plateformes existantes ne pouvait s'effectuer qu'en douceur afin de ne pas être systématiquement rejetées du marché. Leur support étant variable d'un navigateur à l'autre, divers compromis furent concédés lors des premières itérations de l'intégration des feuilles de style CSS dans les sites existants, une partie de la mise en page étant exprimée en CSS et une autre par des artifices en HTML. Du point de vue des décideurs, le critère de réussite de cette intégration est encore et toujours l'apparence visuelle.
Les feuilles de style CSS permettent de découpler la structure d'un contenu XHTML de son apparence puisque des règles simples de présentation sont énoncées pour chaque élément ou groupe d'éléments du contenu. Elles s'appliquent aussi bien à des documents HTML que XHTML ou même XML. Elles permettent, entre autres, de spécifier pour chaque objet, sa taille, sa couleur, sa police, son espacement et sa position précise dans la page.
Cette séparation entre présentation et contenu est utile et favorise l'accessibilité et l'optimisation de l'indexation. Elle est donc maintenant poussée en avant aussi bien par les protagonistes des libres formats que par les publicitaires. L'une des conséquences indirectes de cette séparation, et non la moindre, est de faciliter l'expression et l'identification de la structure des documents, et, par suite, d'avoir une meilleure indexation de leur contenu. Ceci va dans le sens d'une caractérisation sémantique des documents attendue dans le web2.0.
L'article « Feuilles de style CSS » se compose de deux fascicules :
-
[H 7 162] : « Évolution des technologies du web » ;
-
Feuilles de style CSS- Évolution des technologies du web[H 7 163] : « Aspects techniques des feuilles de style ».
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Émergence des feuilles de style CSS et du XHTML
3.1 Premières utilisations dans la communauté
Au tout début, les feuilles de style CSS (Cascading Style Sheets ) n'ont pas été immédiatement utilisées à leur pleine capacité ni pour la stylisation complète des pages web. Seule la stylisation des textes et des hyperliens a retenu l'attention des intégrateurs dans un premier temps car elle était facile, non invasive et incontestablement pratique. Ceci demeure encore la première étape de conversion d'un site non-CSS.
Les raisons de cette lente émergence ont été tout d'abord le manque de maîtrise des feuilles de style de la part des développeurs web et l'absence de support dans les outils de développement. D'autre part, les capacités très limitées de leurs interpréteurs dans les navigateurs dominants de l'époque (tel Internet Explorer) et le rendu très peu uniforme de ceux-ci ont imposé dès le départ une borne, une restriction ferme, à la participation concrète des feuilles de style dans la composition des pages web.
Une transition graduelle a pourtant été conduite dans la communauté des programmeurs, au début par quelques enthousiastes des standards, puis finalement, par la poussée sélective des moteurs d'indexation. Ce qui ne se voyait pas, croyait-on, au niveau de la qualité des sources, commença à se voir dans les résultats des moteurs de recherche et engagea enfin toute la communauté et l'industrie dans la réécriture de leurs pages web selon les nouveaux standards.
Encore aujourd'hui, le manque de maîtrise des CSS par les acteurs du marché remet en cause leur utilisation pour le positionnement des éléments dans la page. Dans les équipes de développement, la charte graphique est généralement établie par des graphistes ayant peu ou pas de formation technique, qui tentent pourtant de fournir une version XHTML et CSS de leur mise en page.
HAUT DE PAGE3.1.1 Uniformisation et nouvelle apparence des hyperliens
-
La première utilisation des feuilles de style, soit l'uniformisation de l'apparence des liens et l'exploitation de nouvelles propriétés de leur présentation, est un cliché qui illustre les caractéristiques clés des CSS attirant à la fois le regard des développeurs et des décideurs.
Les hyperliens étaient...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - GUILLOIS (J.-P.) - Compression de données. Compression des images. - [E 5 340] Base « Traitement du signal et ses applications » (1998).
-
(2) - CHAHUNEAU (F.) - XML. - [H 7 148] Base « Documents numériques. Gestion de contenu » (2001).
-
(3) - SAINT-AMAND (N.) - XSLT. Principe et applications. - [H 7 160] Base « Documents numériques. Gestion de contenu » (2006).
ANNEXES
1 Sites Internet (en anglais et en français)
http://www.jmir.org/2000/2/e12/
http://ksi.cpsc.ucalgary.ca/archives/WWW-TALK/www-talk-1993q2.messages/443.html
http://www.w3.org/Style/LieBos2e/history/
http://www.archive.org/index.php (Wayback machine)
http://www.hotdesign.com/seybold/everything.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/XHTML
http://www.w3.org/Style/CSS-vs-XSL
HAUT DE PAGE
http://www.w3.org/TR/1998/REC-CSS2/
http://meyerweb.com/eric/css/edge/
http://www.vanillart.net/ala/fr/worldgrowssmall/
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