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1 - MILIEU CORROSIF

2 - MÉCANISME D’ACTION DES INHIBITEURS EN MILIEU AQUEUX

3 - CONTRAINTES LIÉES À L’INSTALLATION

4 - EMPLOI DES INHIBITEURS ET TRAITEMENT DES EAUX

5 - CONTRÔLE DES TRAITEMENTS. SUIVI DE LA CORROSION

| Réf : COR1000 v1

Emploi des inhibiteurs et traitement des eaux
Inhibiteurs de corrosion et traitement des eaux

Auteur(s) : Francis MORAN

Date de publication : 10 juin 2006

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  • Francis MORAN : Docteur de l’institut national polytechnique de Toulouse - Directeur scientifique de la société Henkel Concorde

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INTRODUCTION

Un inhibiteur de corrosion est un composé chimique (organique ou inorganique) qui, ajouté au milieu corrosif, diminue sensiblement ou stoppe le processus de corrosion d’un métal placé dans ce milieu [12].

Les produits chimiques utilisés pour le traitement des eaux ne sont pas tous des inhibiteurs de corrosion. On utilise également des inhibiteurs d’entartrage, des produits modifiant sensiblement le milieu (pH et conductivité principalement) et des biocides. L’emploi de ces produits a souvent un effet direct ou indirect sur les processus d’inhibition de la corrosion. Leurs rôle et mode d’action seront présentés aux paragraphes correspondants.

Parmi les installations traitées, on distingue :

  • les générateurs de vapeur et circuits annexes (vapeur, condensats) ;

  • les circuits de refroidissement ;

  • les circuits d’eaux fermés (chauffage, froid) ;

  • les réseaux d’eaux chaudes et froides sanitaires ;

  • les réseaux d’eau potable.

Enfin, l’emploi d’un inhibiteur doit être conforme à la législation en vigueur. Nous préciserons chaque fois que nécessaire les textes à consulter.

Pour plus de détails sur le sujet traité, le lecteur pourra consulter les ouvrages généraux [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] en langue française et [8] [9] [10] [11] en langue anglaise cités en .

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-cor1000


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4. Emploi des inhibiteurs et traitement des eaux

Le choix du traitement et des inhibiteurs dépend essentiellement du type d’installation, de la qualité de l’eau disponible, des matériaux présents et aussi des contraintes environnementales et législatives.

4.1 Traitement des générateurs de vapeur

HAUT DE PAGE

4.1.1 Généralités

D’une manière générale, on produit de la vapeur d’eau en portant l’eau à ébullition dans un récipient approprié appelé générateur de vapeur ou chaudière à vapeur.

La chaudière reçoit de l’eau d’alimentation qui est un mélange en proportion variable d’eau d’appoint et de vapeur condensée récupérée après utilisation.

Les caractéristiques de l’eau d’alimentation sont généralement préconisées par le constructeur de la chaudière. Il en est de même pour l’eau de chaudière.

Quel que soit le système, les pertes d’eau et/ou de vapeur nécessitent un appoint en eau. Il s’agit rarement d’eau brute. Un traitement est souvent nécessaire. Celui-ci est défini compte tenu des caractéristiques souhaitables pour l’eau au sein du générateur.

Quelle que soit la pression de la chaudière, le traitement de l’eau par des phosphates (préconisations du tableau 3) risque de conduire à des corrosions par séquestration des sels solubles, si le taux de transfert de chaleur est supérieur, même localement, à 23 W/cm2.

Cela est généralement le cas des centrales thermiques classiques où les pressions de service sont élevées et les flux thermiques également.

Ainsi, le traitement aux phosphates a été abandonné dans les centrales françaises au profit du conditionnement entièrement volatil. Dans ce cas, les seuls produits utilisés sont en général des amines volatiles (hydrazine, ammoniaque, morpholine). Un conditionnement bas phosphate peut être appliqué cependant aux chaudières dont la pression est inférieure à 80 bar et dont le taux de transmission de chaleur est inférieur à 23 W/cm2 [23] [27].

...

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