Présentation
Auteur(s)
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Francis MORAN : Docteur de l’institut national polytechnique de Toulouse - Directeur scientifique de la société Henkel Concorde
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Lire l’articleINTRODUCTION
Un inhibiteur de corrosion est un composé chimique (organique ou inorganique) qui, ajouté au milieu corrosif, diminue sensiblement ou stoppe le processus de corrosion d’un métal placé dans ce milieu [12].
Les produits chimiques utilisés pour le traitement des eaux ne sont pas tous des inhibiteurs de corrosion. On utilise également des inhibiteurs d’entartrage, des produits modifiant sensiblement le milieu (pH et conductivité principalement) et des biocides. L’emploi de ces produits a souvent un effet direct ou indirect sur les processus d’inhibition de la corrosion. Leurs rôle et mode d’action seront présentés aux paragraphes correspondants.
Parmi les installations traitées, on distingue :
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les générateurs de vapeur et circuits annexes (vapeur, condensats) ;
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les circuits de refroidissement ;
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les circuits d’eaux fermés (chauffage, froid) ;
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les réseaux d’eaux chaudes et froides sanitaires ;
-
les réseaux d’eau potable.
Enfin, l’emploi d’un inhibiteur doit être conforme à la législation en vigueur. Nous préciserons chaque fois que nécessaire les textes à consulter.
Pour plus de détails sur le sujet traité, le lecteur pourra consulter les ouvrages généraux [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] en langue française et [8] [9] [10] [11] en langue anglaise cités en .
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- Version archivée 2 de juin 2013 par Jean LÉDION, Philippe BLÉRIOT
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Emploi des inhibiteurs et traitement des eaux3. Contraintes liées à l’installation
3.1 Influence de la conception des installations
Les règles de l’art dans la conception des installations sont essentielles pour le bon fonctionnement et la pérennité de celles-ci. Les conseils ou références indispensables sont à suivre pour chaque cas particulier.
En ce qui concerne les circuits, il est utile de bien distinguer les problèmes propres :
-
aux circuits fermés (type circuit de climatisation ou de chauffage) ;
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aux circuits ouverts (où l’eau ne passe qu’une fois) ;
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aux circuits semi-ouverts (recyclage avec appoint, évaporation sur un aéroréfrigérant et purge) ;
-
aux installations de production de vapeur.
C’est en tenant compte de tous ces paramètres que l’on peut déterminer le traitement de l’eau nécessaire. En fait, il ne s’agit pas seulement de traiter l’eau, à proprement parler, mais de réaliser une installation dans toute sa complexité de manière à la protéger contre la corrosion, l’embouage et l’entartrage.
HAUT DE PAGE3.2 Influence de la qualité du milieu
Les principaux problèmes rencontrés dans les installations véhiculant ou stockant de l’eau sont : l’entartrage, l’embouage et la corrosion, voire le développement des micro-organismes et ses conséquences sur les phénomènes précités. Dans la pratique, on rencontre des eaux de compositions et de propriétés extrêmement diverses. Seules seront considérées dans ce dossier les eaux naturelles ou industrielles, de minéralisation limitée, en excluant les eaux saumâtres et l’eau de mer.
Une eau naturelle est en général peu minéralisée. La quantité de sels dissous est souvent inférieure à 1 g/L et, plus rarement, comprise entre 1 et 2 g/L. Mais les eaux contiennent toutes de l’oxygène dissous ; cet élément est parfois l’agent corrosif principal. En outre, même si la minéralisation d’une eau est relativement faible, on pourra cependant avoir, dans des zones où le fluide est peu renouvelé, des augmentations locales de concentration.
On comprend ainsi que la corrosivité se trouve alors fortement accrue. Elle va bien sûr dépendre du milieu initial, de la nature du métal et des conditions...
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