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Les câbles en conduit supraconducteurs, ou CICC, permettent de satisfaire les exigences technologiques et de performance requises par les réacteurs de fusion thermonucléaire. Une application importante sera la construction du Tokamak ITER, réacteur thermonucléaire expérimental.
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Connexions électriques6. Gainage
La technique de gainage la plus sûre pour les CICC consiste à tirer le câble sur toute sa longueur unitaire dans un conduit préalablement assemblé.
Les étapes de fabrication sont donc les suivantes : fabrication du conduit, insertion du câble, compaction et cintrage du conducteur sur un touret.
Dans tous les cas, la gaine est disposée de manière rectiligne sur toute sa longueur. Cette longueur est constituée en soudant bout à bout des éléments de quelques mètres de long. Ces éléments peuvent être extrudés dans le cas d’une gaine métallique de forme interne circulaire et de forme externe carrée telle que celle présentée figure 3a. Ces éléments peuvent être simplement roulés soudés dans le cas d’une gaine mince circulaire telle que celle qui est présentée figure 3b.
Le soudage bout à bout se fait par soudure TIG.
TIG : tungsten inert gas
L’avantage d’un tel procédé de gainage est qu’il offre la possibilité de contrôler l’état de la gaine sans la présence du conducteur. Ce contrôle continu non destructif s’effectue par inspection visuelle et chaque soudure est vérifiée par radiographie aux rayons X.
L’étanchéité de la gaine est contrôlée par un test global à l’hélium. Le même test est reproduit ensuite sur le conducteur complet.
Pour l’insertion du câble dans la gaine, il suffit d’un jeu de 1,5 à 2 mm seulement, et l’opération peut se faire de manière régulière, par l’intermédiaire d’un filin accroché au câble, avec une force de l’ordre de 30 000 à 35 000 N.
La compaction est effectuée en un seul passage dans une filière à rouleaux.
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