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Les câbles en conduit supraconducteurs, ou CICC, permettent de satisfaire les exigences technologiques et de performance requises par les réacteurs de fusion thermonucléaire. Une application importante sera la construction du Tokamak ITER, réacteur thermonucléaire expérimental.
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7. Connexions électriques
Les systèmes magnétiques à base de CICC ne sont pas faits d’un seul tenant. Par exemple, chacune des dix-huit bobines du système de champ toroïdal d’ITER est faite d’environ 4 km de conducteur.
Ces bobines sont constituées de sept doubles galettes de longueurs inégales. La longueur unitaire maximum requise dans ce cas est de l’ordre de 700 m. Ces doubles galettes sont connectées électriquement entre elles. Les connexions sont généralement situées dans une zone de champ faible. Elles doivent présenter des résistances faibles pour minimiser les pertes en régime continu mais aussi avoir des pertes faibles en champ variable dans le cas des bobines pour la fusion. Elles doivent aussi occuper une place restreinte pour limiter l’encombrement.
Par ailleurs, ces composants cruciaux doivent garder une certaine simplicité pour être facilement produits par l’industrie.
On présentera ici la conception qui a été développée par le CEA ces dernières années et transférée à l’industrie européenne.
Le concept est dit à « boîtes jumelles ». En effet, les extrémités des deux conducteurs à connecter sont prises dans deux boîtes bimétalliques faites de cuivre et d’acier (figure 10).
La semelle métallique en cuivre est l’endroit où les deux boîtes s’interfacent pour former la connexion électrique. La partie acier permet la soudure sur la gaine d’acier du conducteur qui arrive en extrémité, assurant ainsi l’étanchéité.
Chaque extrémité de conducteur est préparée de manière spéciale après retrait de la gaine sur une longueur d’un pas de torsade (environ 450 mm).
Dans la zone où les brins vont rentrer en contact avec la semelle de cuivre, pour assurer un bon contact électrique, on enlève les enrubannages métalliques...
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