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Article

1 - BRUIT DE CONSTRUCTION/BRUIT DE CIRCULATION

  • 1.1 - Conséquences du bruit des travaux

2 - PHASE I : CARACTÉRISATION DE L’ENVIRONNEMENT

3 - PHASE II : SÉANCES D’ÉCOUTE EN LABORATOIRE

4 - PHASE III : DIFFUSION DANS L’ENVIRONNEMENT

5 - CONCLUSION

| Réf : RE50 v1

Conclusion
Ajout de masquage pour réduire la gêne liée au bruit de réfection d’une autoroute

Auteur(s) : Tony LEROUX*,, Jean-Pierre GAGNÉ,, Pierre ANDRÉ,, Line GAMACHE ing.

Date de publication : 10 avr. 2006

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RÉSUMÉ

Cet article rapporte une étude visant à masquer les bruits de travaux de construction d’une autoroute. Ces perturbations acoustiques se distinguent du bruit continu de la circulation par leur intermittence et un contenu spectral différent. Après caractérisation de l’environnement physique, acoustique et humain, différents fonds sonores masquants ont été écoutés en laboratoire. La dernière phase a consisté à la mise en place sur le terrain d’un système de diffusion sonore reproduisant les conditions optimales identifiées lors des séances d’écoute.

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ABSTRACT

 

Auteur(s)

  • Tony LEROUX*, : Ph. D.,

  • Jean-Pierre GAGNÉ, : École d’orthophonie et d’audiologie, Université de Montréal, Ph. D.,

  • Pierre ANDRÉ, : Département de géographie, Université de Montréal, Ph. D.,

  • Line GAMACHE ing. : Ministère des transports du Québec

INTRODUCTION

Dans un projet de recherche, l’efficacité et la faisabilité d’une approche de masquage visant à rendre moins dérangeants les bruits de réfection d’une autoroute métropolitaine ont été étudiées. Cette approche de masquage par l’utilisation de différents fonds sonores a été implantée dans l’environnement physique autour de l’autoroute.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-re50


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5. Conclusion

Dans ce projet de recherche, l’efficacité et la faisabilité d’une approche de masquage visant à rendre moins dérangeants les bruits de réfection de l’A-15 ont été étudiées. Cette approche de masquage par l’utilisation de différents fonds sonores a été implantée dans l’environnement physique autour de l’A-15.

Bien que les conditions de réalisation de la diffusion dans l’environnement aient pu être limitées par des conditions climatiques relativement fraîches, les résultats mettent en évidence l’intérêt de cette approche dans la réduction de la gêne ressentie par les résidants, lorsque celle-ci est définie par des indicateurs de qualité du sommeil. Même si la diffusion des fonds sonores a augmenté, en moyenne de 10 dB (A), le niveau ambiant du bruit, les données recueillies auprès des résidants montrent que cette approche a permis de réduire la gêne générée par les sons intermittents riches en hautes fréquences provenant des travaux de réfection de l’A-15.

Lorsque l’on considère les résultats obtenus en laboratoire et lors de la diffusion sur le terrain, le fond sonore « Océan » a été jugé plus favorablement que le fond « Chute constante » sur les dimensions combinées d’acceptabilité, d’efficacité de masquage et de sentiment d’utilité pour réduire la gêne ressentie. Les résultats de l’étude ne permettent toutefois pas de préciser toutes les caractéristiques acoustiques qui permettent de réduire la gêne ressentie durant l’exposition à un bruit environnemental jugé dérangeant. D’autres études seront nécessaires pour préciser les dimensions acoustiques (niveau global, spectre, signature temporelle) et non acoustiques (contexte, culture, émotions) qui permettent de mieux définir le caractère agréable des fonds sonores.

Les résultats de cette étude montrent qu’il est possible, en introduisant un fond sonore continu, de réduire la gêne ressentie lors de l’exposition à des bruits intermittents caractérisés par des composantes spectrales riches en hautes fréquences.

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