Présentation

Article

1 - PRINCIPE DE LA MÉTHODE

2 - EXEMPLE ILLUSTRATIF

3 - GÉNÉRALISATION

| Réf : R7412 v1

Principe de la méthode
Exemple de correction d’un système asservi

Auteur(s) : Jean-Charles GILLE

Date de publication : 10 oct. 1989

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Jean-Charles GILLE : Ancien élève de l’École Polytechnique (Paris) - Professeur de Génie électrique à l’Université Laval (Québec, Canada)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Compenser (ou corriger) un système asservi consiste à modifier ses propriétés par l’action d’un réseau correcteur, de façon à le stabiliser s’il y a lieu, et à lui conférer de bonnes performances.

C’est un problème de synthèse – de synthèse partielle, comme toutes les synthèses en génie : les composantes du système étant données sauf le réseau correcteur, il s’agit de faire le projet de celui‐ci de manière que le système complet satisfasse certaines clauses techniques.

Nous exposons ci‐après, sur un exemple traité complètement, la méthode la plus généralement employée pour compenser un système asservi linéaire.

Nota :

Pour les principes de la correction, le lecteur pourra consulter les articles Principes généraux de correction Principes généraux de correction et Correction fréquentielle analogique Correction fréquentielle analogique dans le présent traité.

L’auteur exprime sa reconnaissance à MM. Paul BOULET et Jean LASNIER, ingénieurs, qui ont effectué les calculs et tracé les courbes du présent exemple alors qu’ils étaient étudiants au département de Génie électrique de l’Université Laval.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r7412


Cet article fait partie de l’offre

Automatique et ingénierie système

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Principe de la méthode

1.1 Critères usuels de qualité d’un bon asservissement

La diversité des problèmes d’automatique semblerait interdire d’énoncer des directives absolument générales. Toutefois, derrière cette diversité, l’ensemble des systèmes asservis possède, du point de vue formel, une incontestable unité. Cela permet de considérer comme valables pour l’immense majorité des cas les critères de performance suivants (article Performances d’un système asservi Performances d’un système asservi dans le présent traité).

  • Un bon système asservi doit être non seulement stable, mais « suffisamment » stable. Cette dernière expression peut s’entendre de deux façons :

    • le système doit posséder des marges de stabilité suffisantes pour ne pas risquer d’être déstabilisé par une augmentation intempestive du gain de la boucle (marge de gain) ni par des retards parasites, générateurs de déphasages (marge de phase) ;

    • après une perturbation, le système doit non seulement revenir à l’équilibre, mais y revenir par un transitoire suffisamment amorti.

  • Dans un bon système asservi, l’erreur en régime permanent doit être aussi faible que possible (bonne précision statique ). Le plus souvent, on désire une erreur statique (erreur pour une entrée en échelon) nulle et une erreur de traînage (pour une entrée en rampe) faible.

  • Enfin, le transitoire par lequel un système asservi revient à l’équilibre après une perturbation doit être suffisamment rapide.

HAUT DE PAGE

1.2 Traduction en langage de fonction de transfert en boucle ouverte

Dans le cas d’un asservissement linéaire à retour unité (figure 1), les critères précédents se traduisent presque immédiatement...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Automatique et ingénierie système

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Principe de la méthode
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GILLE (J.-Ch.), DECAULNE (P.), PÉLEGRIN (M.) -   Théorie et calcul des asservissements linéaires.  -  489 p., bibl. (690 réf.), 9e éd., Dunod (1990).

  • (2) - GILLE (J.-Ch.), DECAULNE (P.), PÉLEGRIN (M.) -   Théorie et calcul des asservissements linéaires.  -  489 p., bibl. (690 réf.), fig 2-30, p. 80 et fig. 10-1, p. 270, 9e éd., Dunod (1990).

  • (3) - GILLE (J.-Ch.), DECAULNE (P.), PÉLEGRIN (M.) -   Théorie et calcul des asservissements linéaires.  -  489 p., bibl. (690 réf.), § 3.4.1, p. 119-125 et § 7.2.1.2, p. 203-204, 9e éd., Dunod (1990).

  • (4) - GILLE (J.-Ch.), DECAULNE (P.), PÉLEGRIN (M.) -   Théorie et calcul des asservissements linéaires.  -  489 p., bibl. (690 réf.), fig. 10-2 et 10-3, p. 271 et 272, 9e éd., Dunod (1990).

  • (5) - GILLE (J.-Ch.), DECAULNE (P.), PÉLEGRIN (M.) -   Théorie et calcul des asservissements linéaires.  -  489 p., bibl. (690 réf.), § 2.2.8-D,...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Automatique et ingénierie système

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS