Des chimistes anglais plancheraient en ce moment sur une capacité régénérative de nos écrans de smartphones.
Tout comme chez l’homme dont la peau se reconstitue après blessure, les chercheurs britanniques proposent de mettre au point un écran capable de se réparer lui-même. Pour ce faire, ils ont élaboré un alliage de différents carbones. Ce nouveau matériau, à l’origine pensé pour l’aéronautique et la reconstitution des ailes d’avion, libérerait après un choc des sphères microscopiques, qui, en devenant liquide rempliraient les creux avant de se solidifier. Cela aurait pour effet de remettre l’écran dans son état originel.
Le procédé est identique au phénomène de coagulation du sang chez l’être humain. Quand nous nous blessons, du sang s’écoule et pour stopper l’hémorragie une croûte se forme. Tout cela entre dans le processus de guérison.
L’écran cassé, c’est bateau, mais c’est aussi la panne la plus courante de nos mobiles, loin devant les problèmes de batterie (autonomie), de connecteurs ou de boutons défaillants. Selon l’association de consommateurs UFC Que Choisir, dans 7 cas sur 10, les pannes proviennent des écrans.
Il s’agit de la partie la plus exposée et fragile des portables et il arrive parfois qu’une petite chute entraîne de multiples rayures (plus ou moins importantes) voire un blocage de l’écran. Lorsqu’un accident de ce genre se produit, il ne reste plus qu’à trouver un réparateur, envoyer son smartphone et endurer les délais de réparation parfois longuet, avec un résultat pas toujours satisfaisant. La technologie que développent actuellement les chercheurs de l’université de Bristol tomberait donc à pic.
Des tests sont à effectuer pour vérifier la compatibilité de l’alliage sur smartphone. Mais s’il n’affecte pas les fonctionnalités de l’écran, il y a des chances pour que nous trouvions dans quelques années sur le marché des smartphones dont l’écran se réparera tout seul. D’autres secteurs seront certainement intéressés par cette technologie. On songe en premier lieu à l’aéronautique ainsi qu’à l’industrie automobile, mais il pourrait également s’appliquer à celui des cosmétiques ou aux objets connectés.
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