Choisir la structure adaptée à l’entreprise et ses activités

Les structures classiques du type fonctionnel impliquent une homogénéité de chaque fonction, à la tête de laquelle on retrouvera un responsable, où la direction générale assure la coordination entre les fonctions et qui s’applique bien à un mono-produit, pour une entreprise de petite taille peu complexe.

La division de travail se fait autour d’une production unique, ou divisionnelle, dite par produit qui permet aux entreprises à production diversifiée de répartir le travail en fonction des produits fabriqués. Chaque division est responsable de ses coûts et de ses résultats. Les pouvoirs et les responsabilités sont décentralisés.

Ces types de structures augmentent la motivation, la productivité et la qualité, mais ne sont pas à même de répondre au besoin des projets quand le client requiert un interlocuteur unique pour assurer son contrat et sa satisfaction dans un délai contractuel fini.

La coordination horizontale des ressources métiers est alors primordiale car elle a pour objectif d‘assurer le bon enchaînement des différentes fonctions qui s’inscrivent dans un même flux d’opérations (objectif d’efficacité). Elle s’efforce de gérer les interfaces en tirant parti des marges de manœuvre des uns et des autres.

La coordination verticale a pour objectif d’optimiser l’utilisation des moyens dévolus à chaque métier (objectif d’efficience) par une bonne allocation de ces moyens entre les différents produits. Elle s’efforce de respecter des ordres de priorités indiqués par le planning.

Ainsi, la structure matricielle, essence même de la structure par projet, permet de répondre aux exigences de ce type d’activités.

Les différentes structures sont illustrées sous forme d’organigrammes.