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Article

1 - RAPPORT SIGNAL À BRUIT ET FACTEUR Q

2 - PARAMÈTRES AFFECTANT LA QUALITÉ DE TRANSMISSION

3 - CAPACITÉ DE TRANSMISSION EN FONCTION DU TYPE DE FIBRE

4 - CARACTÉRISTIQUES DES CÂBLES SOUS-MARINS

5 - RÉPÉTEUR ET UNITÉ DE BRANCHEMENT EN MER

6 - POSE ET RÉPARATION DE CÂBLE

7 - LIAISONS S OUS-MARINES SANS RÉPÉTEUR

8 - CONCLUSION

9 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : E7105 v2

Conclusion
Câbles sous-marins de télécommunication à fibre optique

Auteur(s) : Olivier GAUTHERON

Date de publication : 10 avr. 2016

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RÉSUMÉ

Cet article présente d’abord les technologies mises en œuvre dans les câbles sous-marins de télécommunication à amplification optique (multiplexage en longueur d’onde, types de fibre optique, formats de modulation à détection directe et à détection cohérente) qui ont permis de multiplier par 2000 la capacité transmise sur une fibre entre 1995 (5 Gb/s) et 2015 (10 Tb/s). Seront ensuite abordées les caractéristiques principales du câble, des répéteurs et des unités de branchements en mer puis les aspects opérationnels tels que le repérage du tracé, la pose du câble, la localisation de défaut et la réparation du câble. Enfin, la dernière section est consacrée aux liaisons sans répéteur dont la conception fait appel à des technologies différentes de celles des liaisons amplifiées.

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Auteur(s)

  • Olivier GAUTHERON : Directeur technique Alcatel-Lucent Submarine Networks, Nozay, France

INTRODUCTION

Les premiers grands câbles sous-marins utilisant la technologie de l’amplification optique, TAT 12 et TAT 13, furent déployés en 1995 et 1996 entre l’Europe et les États-Unis : ils transmettent alors une longueur d’onde modulée à 5 Gb/s par fibre. En 20 ans, la capacité de transmission a été multipliée par 2 000 pour atteindre 10 Tb/s par fibre en 2015 grâce successivement aux évolutions technologiques suivantes :

  • l’introduction du multiplexage en longueur d’onde. En 1999, le câble Columbus 3 reliant le Portugal aux États-Unis sur une distance de 7 340 km est mis en service ; il transmet 8 longueurs d’onde modulées à 2,5 Gb/s offrant ainsi une capacité de 20 Gb/s par fibre sur une bande optique de 8 nm ;

  • l’augmentation du débit (10 Gb/s) par longueur d’onde et l’extension de la bande optique des répéteurs à 32 nm. La liaison transatlantique Apollo (6 600 km) mise en service en février 2003 est conçue pour transmettre 80 longueurs d’onde modulées à 10 Gb/s, soit une capacité totale de 800 Gb/s par fibre ;

  • le multiplexage en polarisation associé à la détection cohérente et au traitement numérique du signal à partir de 2012. Le câble America Movil AMX-1 (6 670 km) reliant le Brésil aux États-Unis est conçu pour transmettre 100 longueurs d’onde modulées à 100 Gb/s, soit une capacité totale de 10 Tb/s par paire de fibre ; il est mis en service en 2014.

Bien que semblable à celle des liaisons terrestres en terme de capacité de transmission, la conception des liaisons sous-marines doit tenir compte en revanche de contraintes très spécifiques telles que :

  • la distance de transmission qui peut atteindre 12 000 km ;

  • la fiabilité des répéteurs dont le taux de panne doit être inférieur à 1 % pendant la durée de vie de la liaison, soit 25 ans ;

  • la compatibilité à la très haute tension : les répéteurs sont alimentés en courant continu (~ 1 A) depuis les stations d’extrémité terrestres, ce qui nécessite, pour des liaisons de grande longueur, le transport de tensions pouvant atteindre 15 kV car la résistivité du câble varie entre 1 et 1,6 Ω ;

  • l’étanchéité à l’eau mais aussi au gaz comme l’hydrogène ;

  • la résistance à la pression qui peut atteindre 800 bars ;

  • la résistance à la tension, notamment lors de réparation de câbles par 8 000 m de fond.

Nous aborderons également les opérations marines concernant le repérage du tracé, la pose par ensouillage et la réparation d’une liaison sous-marine.

La dernière section est consacrée aux liaisons sous-marines sans répéteur dont la conception fait appel à des technologies d’amplification spécifiques comme l’amplification erbium déportée ou l’amplification Raman distribuée.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-e7105


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8. Conclusion

Depuis la première liaison sous-marine utilisant l’amplification optique (TAT 12/13) en 1996, le déploiement de ces liaisons a connu un essor fantastique puisque l’on compte aujourd’hui plus de 1 000 000 km de câbles immergés. Les caractéristiques qui font le succès de cette technologie sont principalement la capacité de transmission et la fiabilité des répéteurs (moins de trois pannes par liaison en 25 ans). En vingt ans, la capacité de transmission par fibre a été multipliée par 2 000, passant de 5 Gb/s en 1995 à plus de 10 Tb/s en 2015. Cela a été rendu possible par deux évolutions technologiques majeures :

  • le multiplexage en longueur d’onde (jusqu’à 100 longueurs d’onde par fibre) apparu en 1998 avec la liaison transatlantique Gemini (aujourd’hui hors service) et surtout en 2000 avec le réseau Sea-ME-We 3 qui est également le premier système à offrir la fonctionnalité de OADM (Optical Add Drop Multiplexing) fixe dans un équipement immergé ;

  • à partir de 2012, la technologie de détection cohérente associée à des algorithmes de traitement numérique du signal a permis d’implémenter le multiplexage en polarisation, les codes correcteurs d’erreurs à décodage itératif et décision souple, les formats de modulation à plusieurs bits par symbole, et enfin la compensation électronique de dispersion chromatique. Les capacités de transmission en bande C (1 532 à 1 567 nm) sont alors passées de 1 Tb/s (100 × 10 Gb/s) à 10 Tb/s (100 × 100 Gb/s) voire 20 Tbit/s avec le format PDM-16QAM (100 × 200 Gb/s).

Par ailleurs, les liaisons sous-marines peuvent désormais exploiter certaines fonctionnalités de la technologie WDM comme le routage dynamique en longueur d’onde qui a été introduit pour la première fois dans une unité de branchement en mer par Alcatel-Lucent Submarine Networks dans le réseau Bay of Bengal Gateway en 2014.

Afin d’augmenter davantage la capacité de transmission, les travaux en cours dans les principaux laboratoires de recherche portent désormais sur l’implémentation d’algorithmes permettant de compenser les effets non linéaires de la fibre : en effet, des formats plus complexes tels que 64QAM ou 256QAM permettraient de transporter encore plus de capacité dans une plage spectrale donnée mais le rapport signal à bruit nécessaire...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CHESNOY (J.) -   Undersea fiber communication systems.  -  Elsevier 2nd edition (2015).

  • (2) - AGRAWAL (G.P.) -   Fiber-optic communication systems.  -  Wiley Interscience, 4th edition (2010).

  • (3) - AGRAWAL (G.P.) -   Nonlinear fiber optics.  -  Elsevier, 5th edition (2012).

  • (4) - DESURVIRE (E.) -   Erbium-doped fiber amplifiers – Principles and applications.  -  Wiley Interscience (2002).

1 Conférences

Proceedings of SubOptic 2001, Kyoto, 20-24 mai 2001

Proceedings of SubOptic 2004, Monaco, 29 mars-1er avril 2004

Proceedings of SubOptic 2007, Baltimore, 14-17 mai 2007

Proceedings of SubOptic 2010, Yokohama, 11-14 mai 2010

Proceedings of SubOptic 2013, Paris, 22-25 avril 2013

Proceedings of SubOptic 2016, Dubaï, 18-21 avril 2016

HAUT DE PAGE

2 Normes et standards

Recommandations ITU (International Telecommunication Union) concernant les câbles sous-marins à fibre optique :

G971General features of optical fibre submarine cable systems

G972Definition of terms relevant to optical fiber submarine cable systems

G973Characteristics of repeaterless optical fiber submarine cable systems

G973.1Longitudinally compatible DWDM applications for repeaterless optical fiber submarine cable systems

G974Characteristics of regenerative optical fiber submarivne cable systems

G975Forward error correction for submarine systems

G975.1Forward error correction for high bit rate DWDM submarine systems

G976Test methods applicable to optical fiber submarine cable systems

G977Characteristics of optically amplified optical fiber submarine cable systems

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