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Article

1 - COMPOSANTES D’UN PROGRAMME ADA

2 - TYPES DE DONNÉES

  • 2.1 - Types énumérés
  • 2.2 - Types numériques
  • 2.3 - Types caractères et chaîne
  • 2.4 - Types pointeurs
  • 2.5 - Types composés
  • 2.6 - Sous-types et types dérivés
  • 2.7 - Classes (types étiquetés)

3 - INSTRUCTIONS DU LANGAGE

  • 3.1 - Expressions
  • 3.2 - Conditionnelle
  • 3.3 - Boucles
  • 3.4 - Case

4 - STRUCTURATION D’UN PROGRAMME

  • 4.1 - Fonctions
  • 4.2 - Procédures
  • 4.3 - Surcharge de fonctions et procédures
  • 4.4 - Paquetages (packages)

5 - GÉNÉRICITÉ

6 - EXCEPTIONS

7 - PARALLÉLISME

  • 7.1 - Tâches
  • 7.2 - Types protégés

8 - AUTRES ASPECTS DU LANGAGE

9 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : H2280 v2

Instructions du langage
Ada

Auteur(s) : Fabrice KORDON

Date de publication : 10 août 2017

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Version en anglais English

NOTE DE L'ÉDITEUR

06/08/2017

Cet article est la version actualisée de l’article « Ada » rédigé par Daniel-Jean DAVID et paru dans nos éditions en 1983.

RÉSUMÉ

L'objectif de cet article est de présenter sommairement le langage Ada dans son état actuel (2017). Après un bref rappel des conditions particulières de sa création et de son historique, les fonctions principales offertes aux programmeurs sont présentées, à savoir : un système de typage souple et configurable (en particulier pour la représentation des nombres), un système intégré de compilation séparé, un modèle de concurrence (plutôt orienté thread mais aussi en réparti avec l'annexe E), un modèle de généricité (qui a inspiré celui de Java) et un modèle objet.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

Issu d'un projet lancé par le Département de la Défense des États-Unis, le langage Ada a été construit comme un langage idéal et adapté à des projets de grande envergure. Toutefois la grande complexité d'Ada a nui à son développement et à son utilisation dans des projets moins importants.

Les ambitions du langage Ada sont grandes, puisque l'idée était de le substituer à tous les langages utilisés à l’époque par le Département de la Défense des États-Unis. Le langage devait également être portable (la compatibilité ascendante a bien été maintenue dans les révisions successives) et visait à une universalité des applications, offrant un vaste panel de mécanismes permettant de réaliser des systèmes embarqués comme des programmes de calcul scientifique. Cette caractéristique est toujours vérifiée aujourd’hui au travers de nombreuses annexes dédiées aux différents domaines d’application visés.

Un accent particulier a été mis sur le support du parallélisme (notions de tâches en 1983, puis d’objets protégés en 1995) et sur la modularité (notion de package dès 1983). La première version introduit également un mécanisme de généricité très abouti qui servira, vingt ans plus tard, de modèle à celle proposée dans Java (mais avec des mécanismes d’implémentation différents). La première mouture du langage n’était pas objet (on dit cependant qu’elle était “basée objet”, certains concepts étant déjà présents au travers de la notion de package). La révision de 1995 introduisit cette notion, malheureusement avec une terminologie non standard (une classe est définie comme un “type étiqueté”), ce qui n’en fit pas vraiment la publicité.

Ada est fortement typé, s’inspirant en cela de langages comme Pascal. Les contraintes de type doivent être résolues lors de la compilation. C’est une caractéristique importante d’Ada dont la philosophie peut être résumée par, “si cela compile, une grande partie des problèmes de traitements sont résolus”. Le contrôle statique du typage lors de la compilation est complété par du code inséré par le compilateur en vue de tester toutes les expressions pendant l’exécution. Ainsi, si des problèmes impossible à contrôler lors de la compilation subsistent (e.g. dépassement de capacité sur des entiers ou d’indices dans des tableaux), ils sont rattrapés à l’exécution exactement aux moments où ils surviennent et non, par observation des effets du problème. Un mécanisme assez fin d’exception permet de signaler de tels problèmes (usage d’exceptions prédéfinies dédiées).

Enfin, la conformité des compilateurs a de tout temps été contrôlée au moyen de jeux de tests complets déterminant le comportement (normal et en cas d’erreurs) des compilateurs : les ACVC (Ada Compiler Validation Capability), puis, depuis 1999, les ACATS (Ada Conformity Assessment Test Suite). Tout compilateur Ada ne peut se revendiquer comme tel qu’après avoir réussi avec succès ce test de conformité. Une telle procédure a été introduite avec Ada puisqu’il fut le premier langage standardisé par l’ISO.

On ne peut juger un langage sans en avoir une connaissance minimale. Nous nous bornerons dans cet article, à un minimum qui, s’il donne une idée des possibilités, ne se veut en aucun cas un apprentissage. Le lecteur désireux de programmer effectivement dans ce langage est invité à se référer aux nombreuses ressources accessibles en ligne, comme le “WikiBook”  ou le manuel de référence du langage  (plus indigeste mais très précis).

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-h2280


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3. Instructions du langage

Ada possède le jeu d’instructions que l’on retrouve dans la grande majorité des langages.

3.1 Expressions

L’affectation en Ada s’écrit  :=. Elle consiste en une recopie d’une zone mémoire dans une autre zone, ce qui explique que la source et la cible doivent être compatibles (ici, cela signifie que le contenu a la même sémantique et que l’espace mémoire est le même). Ainsi, deux vecteurs (voir section 2.5) de tailles différentes ne peuvent être affectés l’un vers l’autre de manière globale.

La sémantique de l’égalité = (mais aussi  != pour la différence qui en est dérivée) est la même : la fonction rend Vrai si et seulement si les deux zones mémoires comparées sont de même taille et ont le même contenu. Si les deux zones comparées ne sont pas du même sous-type, l’expression est rejetée par le compilateur.

Pour les expressions arithmétiques Ada offre les opérateurs suivants : + (addition), − (soustraction), * (multiplication), / (division), ** (puissance), mod (modulo), rem (reste). Ces opérations travaillent sur des types compatibles (sous-types) et rendent une valeur du même type que leurs arguments.

Outre les opérateurs d’égalité (=, !=), il existe des opérateurs de comparaison lexicographique qui s’appliquent sur tous les types scalaires (donc, les types énumérés) : < (inférieur), <= (inférieur ou égal), > (supérieur), >= (supérieur ou égal). Ces opérateurs prennent deux arguments de sous-type identique et rendent un booléen. Un dernier opérateur permet de tester l’appartenance d’une valeur à un intervalle : in (aussi valable sur les types scalaires).

Enfin, le langage offre les opérateurs booléens classiques : not (négation), and (et), or (ou), xor (ou exclusif), and then (et avec ordre de priorité fixé dans l’évaluation des sous-expressions), or else (ou avec ordre de priorité fixé dans l’évaluation...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  "Ada Programming", Wiki Books https://en.wikibooks.org/wiki/Ada_Programming.

  • (2) -   *  -  "Ada Reference Manual", http://www.ada-auth.org/standards/12rm/html/RM-TTL.html.

NORMES

  • Langage de programmation Ada. - ISO/CEI 8652 - 2012

1 Sites Internet

ADA – Europe Conference

http://www.ada-europe.org

ADA Conformity Assessment Authority

http://ada-auth.org

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