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RÉSUMÉ
C’est une certitude, le langage XML est la nouvelle base du document numérique, grâce à ses nombreux avantages, notamment la capacité à normaliser des documents grâce à un balisage sémantique indépendant des langages de programmation. Ce métalangage répond également très favorablement aux attentes de formats d’échanges de données via le Web. Cet article présente la structure des documents XML, son modèle de document DTD et les outils de base XPath et XSLT.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Tiphaine ACCARY-BARBIER : Doctorante au LIRIS, INSA de Lyon
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Sylvie CALABRETTO : Maître de conférence HDR au LIRIS, INSA de Lyon
INTRODUCTION
L’engouement actuel pour les technologies multimédia est une conséquence logique de l’invasion du numérique dans tous les secteurs de l’information. Cet essor se traduit par l’évolution constante des IHM vers plus de convivialité, de transparence et de facilité d’utilisation. Les métiers du multimédia apparaissent aujourd’hui dans de nombreux domaines. Dans les métiers de l’information et de la communication bien évidemment, mais également dans les domaines des loisirs (encyclopédies, jeux, visites virtuelles,...), de la documentation (accès au contenu des documents, bibliothèque virtuelle, aide à la recherche d’information,...), des services et du commerce (e-catalogues, communication entre entreprises,...), et de la formation (nouvelles technologies éducatives, auto-formation, e-learning...).
À l’heure actuelle où les échanges d’information via le Web connaissent un très grand essor, la nécessité de disposer de formats fiables et puissants de documents hypermédias se fait plus importante. Le langage XML (déjà présenté par François Chahuneau [TI H 7 148]) réf [1] est un métalangage qui permet à la fois de définir des formats de documents et de créer des documents respectant ces formats. En cela, il constitue une solution très satisfaisante aux attentes de formats d’échange de données de la communauté Web. Le but de cet article est de faire une mise au point sur les éléments syntaxiques du langage XML, du modèle de document DTD et des outils de base XPath et XSLT permettant le traitement et la mise en forme de tels documents.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juin 1989 par Raymond COLSON
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Modèle de document XML : DTD
XML fournit le moyen de vérifier la syntaxe d’un document grâce aux DTD (Document Type Definition ). Ces fichiers permettent de décrire la structure des documents leur faisant référence grâce à un langage adapté. Tout document XML doit suivre scrupuleusement les conventions de notation XML et peut aussi éventuellement faire référence à une DTD décrivant l’imbrication des éléments possibles. Un document respectant les règles définies par la norme XML est appelé document bien formé et un document XML bien formé dont la syntaxe est conforme aux règles stipulées dans une DTD est appelé document valide.
3.1 Généralités sur DTD
Une DTD définit la grammaire d’une application XML. Elle permet de décrire :
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les éléments types (noms de balises autorisés, ordre des balises, hiérarchie des éléments, éléments optionnels) ;
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les attributs de chaque élément (noms autorisés, type, valeur par défaut, caractère obligatoire ou optionnel) ;
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les entités binaires ou textuelles pouvant être incluses dans le document ;
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les notations qui servent à identifier les types spécifiques de données externes binaires.
Une DTD peut être stockée à deux endroits différents : elle peut être interne (intégrée au document XML) ou externe (stockée dans un fichier à part). Il est possible de combiner les deux types de DTD au sein du même document. Dans ce cas, la DTD interne va servir à exprimer les déclarations spécifiques au document (comme les entités spécifiques graphiques ou des attributs et entités supplémentaires). Elle permettra de modifier localement le document sans affecter les autres documents et ses déclarations seront prioritaires sur le sous-ensemble externe. La DTD externe permettra quant à elle d’exprimer les déclarations générales au type de document. En cas de modification d’un élément dans cette DTD, tous les documents l’utilisant s’en trouveront affectés.
Les DTD externes peuvent être privées ou publiques. Les DTD privées sont accessibles uniquement en local (sur la machine de développement), tandis que les DTD publiques sont disponibles via une URI (Uniform Resource Identifier ) à toute une communauté.
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - CHAHUNEAU (F.) - XML. - H 7 148 traité informatique (2001).
-
(2) - BOUKHORS, ANELYSE, al - XML. La synthèse. - Dunod (2002).
-
(3) - ECKSTEIN (R.), CASABIANCA (M.) - XML précis et concis. - O’Reilly (2000).
-
(4) - HAROLD, RUSTY (E.) - XML. Le guide de l’utilisateur. - Eyrolles (2000).
-
(5) - MICHARD (A.) - XML. Langage et applications. - Eyrolles (2001).
-
(6) - AMANN (B.), RIGAUX (P.) - Comprendre XSLT. - O’Reilly (2002).
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(7) - * - World Wide Web Consortium, Dave Raggett, Arnaud Le Hors, Ian...
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