Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Virtuel, c’est le mot de notre époque. Du temps où il fallait une machine physique par serveur, l’informatique est passée à une infinité de serveurs aux ressources et systèmes d’exploitation différents partageant la même machine physique, tant qu’il reste de la ressource disponible à partager.
Cette évolution offre l’accès à moindre cout à des services complémentaires tels la haute disponibilité ou le partage de certains périphériques physiques tel les processeurs graphiques. Si en plus une infrastructure de ce calibre peut être installée sans surcout logiciel pour un service quasi équivalent, il n’y a plus à réfléchir, et cet article permettra de faire le pas.
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Lire l’articleABSTRACT
Virtual is the word of our time. From the moment when a physical computer was needed for each server, data processing now permits to host infinity of servers with different needs and operating systems on the same sharing physical machine, while there are resources to share.
This evolution offers the capability to access at low cost new services such as high availability or sharing specific hardware such as graphic processors. If such an infrastructure can be built without additional software costs for a similar service, there is no time to lose and following this article will permit to make the step forward.
Auteur(s)
-
Laurent LEVIER : Officier de Sécurité - Orange Business Services
INTRODUCTION
Depuis quelques années, le monde informatique a fait de grands bonds en avant au niveau de la virtualisation. D’une situation où chaque ordinateur était installé sous un système d’exploitation particulier, nous sommes passés à l’ère où un même système peut en héberger une infinité d’autres.
Cette évolution, basée sur le partage des ressources machines, a permis de réduire considérablement les besoins en matériels, le critère principal devenant la disponibilité de la ressource processeur, mémoire ou disque. Cela a également permis d’accéder à de nouvelles capacités, telle la haute disponibilité des applications, pour un coût nettement inférieur. Dans certains cas, cela peut également permettre la mise en place de machines basées sur d’autres processeurs ou systèmes d’exploitation différents, tels Android sur processeur ARM ou encore MacOS.
Pour pouvoir profiter de tous ces nouveaux services, il suffit simplement d’installer ces serveurs physiques sous la forme d’hyperviseurs dont la fonction sera d’héberger des machines virtuelles.
MOTS-CLÉS
KEYWORDS
virtualization | virtual machine | container | datacenter
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
8. Haute Disponibilité
Un hyperviseur isolé pourra assurer l’hébergement des machines nécessaires de manière totalement indépendante. Il faut juste penser à le sauvegarder régulièrement, ce qui peut être fait avec un disque sur USB externe par exemple. Dès qu’il va s’agir d’assurer une qualité de service sérieuse, il faut penser haute disponibilité et alors l’affaire se complique.
8.1 Quels designs possibles ?
La haute disponibilité va impliquer plusieurs hyperviseurs, a minima 3 pour des raisons d’éligibilité dans le quorum et des problèmes de split-brain , qui devront échanger en temps réel. Il faudra également une zone de stockage partagée entre eux. Tout cela devra reposer sur un réseau informatique avec un minimum de performances, donc au moins du gigabit, idéalement dix gigabits.
Selon le design utilisé, il peut être nécessaire d’acheter d’autres produits pour compléter la solution car la haute disponibilité n’est pas uniquement celle de l’application, mais également celle de l’infrastructure qui la supporte où tout est redondé comme dans la figure 22.
Dans cette figure, chaque équipement est connecté sur chaque étage clé de l’infrastructure. Ainsi la perte d’un côté de l’étage et du côté opposé de l’étage à côté n’aura pas de conséquence car le lien complet n’est pas rompu. Au niveau des hyperviseurs et NAS, les 2 liens réseaux sont regroupés en un seul (lagg, bond sont les termes habituellement utilisés) et auront donc une adresse IP unique.
Dans une telle architecture, tant les pare-feu que les NAS pourraient être des machines virtuelles. L’important est qu’ils soient fonctionnels et synchronisés en temps réel.
Bien sûr, il s’agit ici de l’architecture de Haute Disponibilité parfaite dont tout le monde n’a pas forcément besoin. Oubliant la partie pare-feu qui pourrait être celui des hyperviseurs également, voyons comment architecturer le stockage partagé du cluster.
A minima, il faudrait créer...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Wikipedia - split-brain. - https://fr.wikipedia.org/wiki/Split-brain
-
(2) - CEPH - Documentation avancée. - http://docs.ceph.com/docs/master/
-
(3) - Wikipedia - ZFS, système de fichiers open-source. - https://fr.wikipedia.org/wiki/ZFS
-
(4) - Wikipedia - Fully qualified domain name - https://fr.wikipedia.org/fully_qualified_domain_name
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
Proxmox
https://www.proxmox.com/en/ – Open-Source Virtualization Platform to compute, network and storage in a single solution
QEMU
https://www.qemu.org/ – generic and open source machine emulator and virtualizer.
Linux container – Infrastructure pour projets de conteneurs.
https://linuxcontainers.org/fr/
Corosync Cluster Engine, Group Communication System for high availability.
http://corosync.github.io/corosync/
CEPH
https://ceph.com/ – Reliable Autonomic Distributed Object Store (RADOS) to deliver object, block, and file storage in one unified system.
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