Article de référence | Réf : NM150 v1

Propriétés magnétiques concernant les nanostructures
Nanostructures magnétiques

Auteur(s) : Grégory CHABOUSSANT

Date de publication : 10 oct. 2005

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RÉSUMÉ

Les nanostructures magnétiques possèdent des formes, tailles et comportements très variés, permettant de nombreuses applications potentielles dans l’industrie. C’est pourquoi elles sont l’objet d’activités de recherches en plein expansion. L’émergence de nouvelles morphologies des constituants est ainsi possible grâce à l’échelle nanométrique. Dans un premier temps, cet article rapporte les propriétés magnétiques des nanostructures. Une vue d’ensemble est ensuite proposée, puis les applications et quelques techniques de caractérisation et d’analyse sont abordées. Des exemples de nanostructures magnétiques ferment cet article.

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INTRODUCTION

Les nanostructures magnétiques font l'objet d'une intense activité de recherche en raison de leurs applications potentielles dans l'industrie. L'échelle nanométrique permet l'émergence de nouvelles morphologies des constituants (assemblage d'atomes ou de molécules) formant les matériaux et il en découle de nouvelles fonctionnalités potentielles et surtout l'apparition de nouvelles propriétés physiques ou chimiques. Dans cette contribution, quelques exemples importants et prometteurs dans le domaine des nanostructures magnétiques sont discutés.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-nm150


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1. Propriétés magnétiques concernant les nanostructures

Grégory CHABOUSSANT, Docteur en phy­sique, chargé de Recherche au CNRS au Laboratoire Léon Brillouin (LLB) – unité mixte CNRS – CEA

Tel. 01 69 08 96 51

email : [email protected]

On regroupe sous le vocable « nanosciences » l'ensemble des recherches sur les phénomènes physiques ou chimiques observés dans des structures ou des systèmes dont la taille caractéristique est de quelques nanomètres dans au moins une des dimensions de l'espace.

Pour fixer les idées, un nanomètre (nm) correspond à un milliardième de mètre (50 000 fois plus fin qu'un cheveu), alors qu'un atome est de l'ordre de 0,1 à 0,5 nm, une molécule de l'ordre de 1 à quelques nanomètres et un virus mesure entre 10 et 100 nm (figure 1). Une couche mince de 1 cm2 mais de quelques nanomètres d'épaisseur ou un amas d'atomes métalliques ou semi-conducteurs de quelques centaines d'atomes constituent deux exemples extrêmes représentatifs des nanosciences. Il en résulte une modification des propriétés physiques (électriques, magnétiques, optiques, etc.) qui, alors, dépendent intimement et de façon spécifique de cette taille caractéristique.

En règle générale, ces nouveaux comportements sont donc dus aux propriétés topologiques, c'est-à-dire liés aux effets de confinement spatial (couche mince, nanofils, etc.), aux effets de surface exacerbés – les atomes situés en surface représentent une fraction non négligeable (10 à 50 %) du nombre total d'atomes d'un agrégat de quelques nanomètres de diamètre – mais aussi à des effets purement quantiques (discrétisation des niveaux d'énergie) qui dominent le comportement de la matière à l'échelle du nanomètre. En effet, au-dessous d'une certaine taille, les objets obéissent...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - PAUTRAT (J.L.) -   Demain le nanomonde.  -  Éditions Fayard (2002).

  • (2) - NOGUÈS (J.), LEIGHTON (C.), SCHULLER (I.K.) -   Correlation between antiferromagnetic interface coupling and positive exchange bias.  -  Phys. Rev. B, 61, p. 1315 (2000).

  • (3) - BROWN (W.F.) -   The fundamental theorem of fine-ferromagnetic-particle theory.  -  Journal of Applied Physics, 39, p. 993 (1968).

  • (4) - GRÜNBERG (P.) -   Layered magnetic structures : history, facts and figures.  -  Journal of Magnetism and Magnetic Materials, 226-230, p. 1688-693 (2001).

  • (5) - KODAMA (R.H.) -   Magnetic nanoparticles.  -  Journal of Magnetism and Magnetic Materials, 200, p. 359 (1999).

  • (6) -   Nanosciences, nanotechnologies.  -  Rapport de l'Académie des sciences et de l'Académie des technologies, éditions Tech &...

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