Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Les encres d’imprimerie sont un mélange complexe de constituants différents qui doit répondre à un cahier des charges dépendant du procédé d’impression, du mode de séchage, de la nature du support d’impression, etc. Les pigments et colorants, communs à toutes les encres, sont présentés. Ensuite, comme à chaque procédé d’impression correspond un type d’encre, les différentes techniques d’impression et les types d’encre adaptés sont étudiés. Les encres présentées ici concernent l’impression de supports cellulosiques, mais aussi de supports polymères, de supports métalliques et de textiles.
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Anne BLAYO : Docteur INPG (Institut national polytechnique de Grenoble) - Ingénieur EFPG (École française de papeterie et des industries graphiques) - Enseignant-chercheur à l’EFPG
INTRODUCTION
Bien qu’elles se présentent sous la forme d’un liquide apparemment homogène, les encres d’imprimerie sont un mélange complexe de constituants de natures bien différentes. Elles doivent répondre à un cahier des charges qui dépend du procédé d’impression, du mode de séchage, de la nature du support d’impression (compatibilité, adhésion…) et d’autres contraintes spécifiques : impression en une ou plusieurs couleurs, vernissage ou enduction ultérieurs, façonnage en ligne ou non, environnement, sécurité, sanitaire, résistance photochimique, résistance à l’humidité, aux hautes ou basses températures, aux acides, aux solvants…
Les encres peuvent être soumises à une variété de contraintes, ce qui entraîne une grande diversité de types d’encres. Il n’existe pas une encre polyvalente, même pour un procédé donné. Une formulation d’encre est donc souvent le résultat d’un compromis technico-économique.
Après une description générale, ce dossier présente les pigments et colorants, qui sont communs à toutes les encres. Ensuite, comme à chaque procédé d’impression correspond un type d’encre, un paragraphe entier est consacré à une description succincte de chaque technique d’impression et à l’étude détaillée de chaque type d’encre qui lui correspond.
Les encres présentées ici concernent l’impression de supports cellulosiques (papiers et cartons), mais aussi de supports polymères (sous forme de films, de plaques ou d’objets tridimensionnels), de supports métalliques (en feuilles minces, plaques ou mis en forme) et de textiles.
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5. Encres pour la sérigraphie
5.1 Description succincte du procédé et ses applications
En sérigraphie, le transfert d’encre se fait suivant le principe du stencil : on force l’encre à passer au travers d’un écran sur le support, par pression à l’aide d’une râcle. Cet écran, préalablement préparé suivant des méthodes de masquage, laisse pénétrer l’encre dans les zones imprimantes et la bloque au niveau des zones non imprimantes. L’épaisseur de l’encre déposée sur le support dépend de la pression et de l’angle de la râcle ainsi que de la finesse de l’écran. C’est avec ce procédé qu’il est possible de déposer les épaisseurs d’encre les plus élevées (jusqu’à plusieurs dizaines de micromètres). La sérigraphie permet donc d’imprimer une très grande variété de supports et d’objets, et est utilisée dans des applications aussi variées que l’emballage (en particulier l’impression de récipients en polymères), les affiches grand format, l’impression de textiles, l’impression de circuits électriques… Par contre, ce procédé est relativement lent. Il est donc mieux adapté aux courts tirages.
HAUT DE PAGE5.2 Caractéristiques générales des encres pour la sérigraphie
Compte tenu du procédé d’impression, les encres pour la sérigraphie ne doivent pas contenir de solvants très volatils. Par ailleurs, pour que le transfert d’encre soit bien contrôlé, l’encre doit posséder une viscosité minimale (1,5 à 2 Pa · s au moins) et une contrainte de seuil d’écoulement non négligeable.
L’épaisseur d’encre déposée est généralement plus élevée qu’avec les autres procédés d’impression, le séchage peut donc être critique. Les modes de séchage utilisés sont l’évaporation de solvant ou, de plus en plus fréquemment, la photopolymérisation.
Suivant les supports imprimés, la composition d’une encre sérigraphique est très variable. On ne donnera donc pas ici de formule type.
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