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EnglishRÉSUMÉ
Les encres d’imprimerie sont un mélange complexe de constituants différents qui doit répondre à un cahier des charges dépendant du procédé d’impression, du mode de séchage, de la nature du support d’impression, etc. Les pigments et colorants, communs à toutes les encres, sont présentés. Ensuite, comme à chaque procédé d’impression correspond un type d’encre, les différentes techniques d’impression et les types d’encre adaptés sont étudiés. Les encres présentées ici concernent l’impression de supports cellulosiques, mais aussi de supports polymères, de supports métalliques et de textiles.
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Anne BLAYO : Docteur INPG (Institut national polytechnique de Grenoble) - Ingénieur EFPG (École française de papeterie et des industries graphiques) - Enseignant-chercheur à l’EFPG
INTRODUCTION
Bien qu’elles se présentent sous la forme d’un liquide apparemment homogène, les encres d’imprimerie sont un mélange complexe de constituants de natures bien différentes. Elles doivent répondre à un cahier des charges qui dépend du procédé d’impression, du mode de séchage, de la nature du support d’impression (compatibilité, adhésion…) et d’autres contraintes spécifiques : impression en une ou plusieurs couleurs, vernissage ou enduction ultérieurs, façonnage en ligne ou non, environnement, sécurité, sanitaire, résistance photochimique, résistance à l’humidité, aux hautes ou basses températures, aux acides, aux solvants…
Les encres peuvent être soumises à une variété de contraintes, ce qui entraîne une grande diversité de types d’encres. Il n’existe pas une encre polyvalente, même pour un procédé donné. Une formulation d’encre est donc souvent le résultat d’un compromis technico-économique.
Après une description générale, ce dossier présente les pigments et colorants, qui sont communs à toutes les encres. Ensuite, comme à chaque procédé d’impression correspond un type d’encre, un paragraphe entier est consacré à une description succincte de chaque technique d’impression et à l’étude détaillée de chaque type d’encre qui lui correspond.
Les encres présentées ici concernent l’impression de supports cellulosiques (papiers et cartons), mais aussi de supports polymères (sous forme de films, de plaques ou d’objets tridimensionnels), de supports métalliques (en feuilles minces, plaques ou mis en forme) et de textiles.
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8. Encres photopolymérisables
8.1 Introduction
Les industries de l’enduction, des encres et des adhésifs doivent faire face à des contraintes de plus en plus sévères vis-à-vis de l’émission de solvants, du temps de séchage, de la consommation d’énergie et des propriétés finales du produit.
L’utilisation d’un rayonnement (UV ou faisceau d’électrons) pour polymériser et donc sécher le film d’encre répond de manière très satisfaisante à ces contraintes.
Le véhicule des encres photopolymérisables est d’une structure voisine de celui des précédentes (un liant et un diluant), mais sa nature chimique est bien différente. Il contient des prépolymères, des monomères et un photoamorceur.
Sous l’action de radiations UV convenablement choisies, les photoamorceurs se décomposent et une polymérisation en chaîne très rapide des monomères et prépolymères est déclenchée. La rapidité et l’efficacité de ce type de séchage expliquent en grande partie son succès dans le domaine de l’imprimerie. De plus, le séchage ne donne lieu à aucune évaporation de solvant. Cela est un atout évident vis-à-vis de l’environnement. Autant d’avantages ne parviennent cependant pas à effacer totalement quelques inconvénients majeurs des encres UV : la grande difficulté de désencrage des impressions UV, due à un trop bon accrochage du film d’encre sur les fibres du papier, et leur coût relativement élevé.
La composition des encres qui sèchent sous rayonnement électronique (Electron Beam ) est similaire, à cela près qu’elles ne contiennent pas de photoamorceur.
On trouvera, dans les références ...
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