Présentation
Auteur(s)
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Éric DEVIN : Ingénieur de l’université Paris-Sud / Orsay - Chef de la section thermométrie, hygrométrie et viscosimétrie - BNM-LNE (Bureau national de métrologie-Laboratoire national d’essais)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les couples thermoélectriques comptent parmi les capteurs de température les plus employés en raison de la diversité des matériaux utilisés dans leur fabrication et de l’éventail des caractéristiques physiques qui en résultent.
Cet article présente les principales performances et les conditions spécifiques d’emploi de ces capteurs en distinguant ceux, normalisés, qui sont le plus couramment utilisés, de ceux encore étudiés par les laboratoires de métrologie tant ils pourraient être à terme une réponse aux besoins industriels des années à venir.
En dernière partie, les aspects de l’étalonnage des couples thermoélectriques sont abordés car il s’agit d’une étape indispensable à l’utilisation convenable d’un capteur de température.
certains paragraphes de ce document ont été repris de l’ancienne édition du présent article rédigée par Jean-Michel AUTRAN (Ingénieur de l’École de physique et de chimie industrielles) - Ancien chef du Laboratoire de thermométrie du comptoir Lyon Alemand, Louyot et Roger LACROIX - Ancien chef du Laboratoire de recherche du comptoir Lyon Alemand, Louyot. Il s’agit en particulier des informations relatives à certains couples thermoélectriques d’usage peu courant qu’aucune publication scientifique ou qu’aucune norme parue après 1986 n’a permis de mettre à jour ou d’informations concernant les propriétés métallurgiques des métaux et alliages utilisés dans la constitution des couples.
VERSIONS
- Version archivée 1 de avr. 1986 par Jean-Michel AUTRAN, Roger LACROIX
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3. Mesure des températures jusqu’à + 1 250 C
3.1 Couples thermoélectriques de type K et N
Le nickel est un matériau qui possède une résistance élevée à la corrosion, en particulier à l’oxydation à chaud dans l’air. Cette propriété vient du caractère protecteur du film d’oxyde formé à sa surface (phénomène de passivation). Cette stabilité chimique est encore accrue pour l’alliage au chrome, à l’aluminium et au silicium. Ces alliages peuvent, de plus, former entre eux des couples dont le pouvoir thermoélectrique (sensibilité) est très élevé (environ 40 µV/ C) et pratiquement constant dans un intervalle de température étendu. Aussi, est-ce très tôt (dès 1906), qu’ils furent utilisés pour les mesures de température jusqu’à 1 250 C, c’est-à-dire inaccessibles avec les couples nickel-cuivre, et pour un coût inférieur à celui qu’entraîne l’usage de couples en métaux précieux. Ils furent d’abord fabriqués aux États-Unis par Hoskins Manufacturing Company sous le nom de Chromel, pour l’alliage à 90 % de nickel et 10 % de chrome et d’Alumel pour l’alliage à 95 % de nickel et 5 % d’aluminium. Par la suite, des recherches furent entreprises en vue d’accoître la stabilité à chaud de ces couples. Elles aboutirent à la création de composition nouvelle aujourd’hui désignée K. L’élément de base reste le nickel, mais au chrome et à l’aluminium sont ajoutés ou partiellement substitués, le silicium, le manganèse, le bore, le niobium, etc. . Mais ces couples posent néanmoins un problème de stabilité entre 200 et 600 C à cause de la présence d’une transformation allotropique dans ce domaine de température. Ce comportement particulier du couple thermoélectrique...
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Mesure des températures jusqu’à + 1 250 C
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - Échelle internationale de température de 1990, Bulletin du BNM n 79 - Janv. 1990 pages 15-29.
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(2) - NIST Monograph n 175 - Temperature-electromotive force reference functions and tables for letter-designated thermocouple types based on the ITS-90. - Department of commerce - USA - 1993.
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(3) - * - Norme internationale CEI 584-1 - 1995.
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(4) - RUBSBY (R.-L.), HUDSON (R.-P.), DURIEUX (M.) - Revised values for (t90 – t68) from 630 C to 1 064 C - . Metrologia.
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(5) - * - Norme internationale CEI 584-2 (1982) + amendement A1 (1989).
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(6) - BARBER (C.-R.), PEMPERTON (L.-H.) - Silver / palladium thermocouple. - J. Sci. instrum. (USA) 32 n 12 déc. 1955 pages 486-7.
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