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Article

1 - CONTEXTE

2 - SPECTROSCOPIE D'ABSORPTION DES RAYONS X UTILISANT LE RAYONNEMENT SYNCHROTRON

3 - ANALYSE DE LA PERTE DE COULEUR DU PIGMENT SMALT DANS LES PEINTURES DU XVI AU XVIIIE SIÈCLE

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : RE211 v1

Contexte
Analyse de la perte de couleur des peintures au smalt par spectroscopie d'absorption X

Auteur(s) : Laurianne ROBINET, Nicolas TRCERA, Sandrine PAGÈS-CAMAGNA, Marika SPRING, Solenn REGUER

Date de publication : 10 oct. 2012

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RÉSUMÉ

Les modifications chimiques liées à la perte de couleur du pigment smalt dans les peintures historiques ont été analysées par la spectroscopie d'absorption des rayons X utilisant le rayonnement synchrotron. La taille micronique du faisceau de rayons X et la gamme d'énergie étendue offertes par les lignes de lumière LUCIA et DiffAbs du synchrotron SOLEIL ont été déterminantes pour sonder individuellement les grains de smalt dans des microprélèvements de peintures provenant des collections de la National Gallery (Londres) et du musée du Louvre (Paris). Les spectres XANES et EXAFS enregistrés au seuil K de l'ion colorant cobalt ont révélé que ce changement de couleur était associé au changement de coordinance du cation.

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Auteur(s)

  • Laurianne ROBINET : Ingénieure de recherche sur la plateforme IPANEMA du synchroton SOLEIL - (actuellement Ingénieure de recherche du ministère de la culture au Centre de Recherche sur la conservation des Collections (CRCC), USR 3224 du CNRS, Museum national d'histoire naturelle)

  • Nicolas TRCERA : Scientifique sur la ligne LUCIA du synchrotron SOLEIL

  • Sandrine PAGÈS-CAMAGNA : Ingénieure de recherche du ministère de la culture au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF)

  • Marika SPRING : Scientifique à la National Gallery à Londres

  • Solenn REGUER : Scientifique sur la ligne DiffAbs du synchrotron SOLEIL

INTRODUCTION

Points clés

Domaine : Technique d'analyse synchrotron

Degré de diffusion de la technologie : Émergence | Croissance | Maturité

Technologies impliquées : Spectroscopie d'absorption X

Domaines d'application : Analyse chimique d'œuvres patrimoniales

Principaux acteurs français :

Pôles de compétitivité :

Centres de compétence :

Industriels :

Autres acteurs dans le monde :

Contact : http://www.synchrotron-soleil.fr/ipanema

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-re211


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1. Contexte

La réalisation (conception) d'une œuvre d'art passe par le choix des matériaux de base (support, construction), puis des matières servant à créer le jeu de couleurs et de lumières en surface. Le choix de ces dernières peut être le fait de pouvoir symbolique rattaché aux matières premières, à leurs stabilités, aux facilités d'approvisionnement, aux moindres coûts de revient, ou enfin aux propriétés physiques réelles de ces matériaux. Parmi elles, se retrouve la couleur. Ainsi les minéraux naturels ont servi dans un premier temps de base à la création colorée des tableaux et objets peints avant d'être rapidement complétés par des matériaux manufacturés : colorants extraits des végétaux, pigments de synthèse comme la cérusite ou le bleu égyptien, etc.

Cette intervention humaine visait à se substituer à la nature pour obtenir un matériau coloré pouvant avoir les qualités requises à la réalisation d'une peinture : compatibilité avec les liants et autres pigments, inertie, pouvoir colorant, etc. Ainsi dès l'Antiquité, le problème du bleu se révèle crucial, la nature ne permettant pas d'obtenir aisément un pigment utilisable : fragilité de l'azurite à l'humidité, coût trop lourd du lapis-lazuli. La fabrication de pigment à partir d'ion métallique se révèle donc une solution : le cuivre et le cobalt entrent dans la synthèse de pigments qui dérivent bien souvent de l'industrie verrière avec des traitements thermiques parfaitement maîtrisés.

La compréhension des processus de dégradation des matériaux de la couleur permet d'envisager une meilleure conservation des œuvres patrimoniales. Estimer les paramètres (thermiques, lumineux, humidité ou autres), qui ont conduit à l'altération physique des matériaux, permet à la fois de réduire le contexte d'altération lorsqu'il est extérieur, et d'éviter de le reproduire dans le cadre de la conservation- préservation du patrimoine, voire même d'envisager une solution visant à rétablir un retour à l'équilibre. Toutefois, certaines altérations des matériaux dues à des paramètres intrinsèques à l'œuvre sont irréversibles ; la compréhension du phénomène n'est utile alors qu'à redéfinir une nouvelle lecture de l'œuvre. En effet, quand la dégradation modifie non seulement certaines qualités physiques comme l'adhérence,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KRAUSE (M.O.) -   Atomic radiative and radiationless yields for K and L shells.  -  J. Phys. Chem. Data, vol. 8, no 2, p. 307 (1979).

  • (2) - TAILLEFUMIER (M.), CABARET (D.), FLANK (A.-M.), MAURI (F.) -   X-ray absorption near-edge structure calculations with the pseudopotentials : Application to the K edge in diamond and α−quartz.  -  Phys. Rev. B, 66, p. 195107 (2002).

  • (3) - JOLY (Y.) -   X-ray absorption near-edge structure calculations beyond the muffin-tin approximation.  -  Phys. Rev. B, 63, p. 125120 (2001).

  • (4) - STERN (E.A.), SAYERS (D.E.), LYTLE (F.W.) -   Extended x-ray-absorption fine-structure technique. III. Determination of physical parameters.  -  Phys. Rev. B, 11, p. 4836 (1975).

  • (5) - SAYERS (D.E.), STERN (E.A.), LYTLE (F.W.) -   New technique for investigating noncrystalline structures : Fourier Analysis of the extended X-ray-absorption fine structure.  -  Phys Rev. Lett., 27, p. 1204 (1971).

  • ...

1 Sites Internet

Synchrotron SOLEIL http://www.synchrotron-soleil.fr

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2 Outils Logiciel

Logiciel Athena, Newville M., IFEFFIT : interactive XAFS and FEFF fitting, J. Synchrotron Rad. 8, 322, 2001.

Logiciel Cherokee http://www.icmpe.cnrs.fr/spip.php?article578

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