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1 - COMPARAISON AVEC QUELQUES AUTRES MÉTHODES D’ANALYSE LOCALE

2 - LIMITES D’EMPLOI DE LA MICROSONDE NUCLÉAIRE

  • 2.1 - Échauffement
  • 2.2 - Érosion
  • 2.3 - Migration des éléments sous irradiation
  • 2.4 - Conséquences pratiques

3 - APPLICATIONS

Article de référence | Réf : P2564 v1

Comparaison avec quelques autres méthodes d’analyse locale
Microsonde nucléaire - Applications

Auteur(s) : Pascal BERGER, Gilles REVEL

Date de publication : 10 sept. 2005

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Auteur(s)

  • Pascal BERGER : Docteur ès sciences - Directeur adjoint du laboratoire Pierre-Süe (CEA /CNRS)

  • Gilles REVEL : Docteur ès sciences - Directeur de recherche émérite au laboratoire Pierre-Süe (CEA/CNRS )

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INTRODUCTION

Une microsonde nucléaire peut être considérée comme un moyen d’analyse élémentaire, de caractérisation structurale ou bien comme un outil de dépôt local d’énergie ou de charges.

Le principe et l’appareillage font l’objet d’une première partie [P 2 563].

Depuis la première édition de cette étude en 1995, le champ d’application des microsondes nucléaires n’a cessé de croître. Ces applications concernent l’analyse élémentaire dans des disciplines aussi variées que la physique du solide, la métallurgie, la géochimie, la biologie et la médecine, les sciences de l’environnement, l’archéologie… Des évolutions spectaculaires ont aussi concerné leurs usages non analytiques, en particulier dans les sciences de la vie (irradiation ion par ion), sciences des matériaux (micro-usinage) ou en microélectronique (mesures résolues en temps des charges induites sous faisceau). En 2004, il est certain que toutes les potentialités de cet outil n’ont pas encore été explorées.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p2564


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1. Comparaison avec quelques autres méthodes d’analyse locale

Le tableau 1 indique les caractéristiques des méthodes d’analyse élémentaire locale le plus souvent utilisées. Ce sont des caractéristiques moyennes et les informations apportées par les différentes méthodes sont plus souvent complémentaires que concurrentes. Ainsi, les deux premières méthodes concernent les premières couches atomiques, ce qui n’est pas le cas de la microsonde nucléaire.

La microsonde électronique a le même domaine d’application que la méthode PIXE ( particle induced X-ray emission) mais avec une sensibilité et une profondeur d’analyse beaucoup plus faibles. En revanche, des observations avec une résolution de l’ordre de 10 nm sont possibles, ce qui permet de corréler la composition élémentaire aux nanostructures.

Toujours dans le domaine de l’analyse X, les microsondes utilisant le rayonnement synchrotron peuvent désormais atteindre une taille de faisceau de 1 µm au moyen d’un système de focalisation par lentilles elliptiques multicouches de Bragg-Fresnel ou de capillaires [115] [116] [117]. Avec les nouvelles sources synchrotron, particulièrement brillantes, en cours de développement, cette méthode devrait conduire, sans dommage pour l’échantillon, à des sensibilités meilleures d’un ou deux ordres de grandeur que celles obtenues par la méthode PIXE, surtout pour les éléments lourds ( cf. Rayonnement synchrotron et applications ). En effet, ces éléments ont des sections efficaces d’ionisation relativement faibles avec des protons de quelques mégaélectronvolts, alors qu’ils peuvent être excités sélectivement par effet photoélectrique avec un rayonnement d’énergie adaptée à leur nature. Enfin, les échantillons peuvent être examinés sous pression, sans dégrader la qualité...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - COOKSON (J.A.), FERGUSON (A.T.G.), PILLING (F.D.) -   Proton microbeams, their production and use  -  . J. of Radioanal. Chem. 12, 39-32 (1972).

  • (2) - ANDERSON (N.N.), ZIEGLER (J.F.) -   Hydrogen stopping powers and ranges in all elements  -  . Vol. 3, séries Stopping and range of ions in matter , Pergamon Press (1977).

  • (3) - JOHANSSON (T.B.), AKSELSSON (R.), JOHANSSON (S.A.E.) -   X-ray analysis : Elemental trace analysis at the 10-12 g level  -  . Nucl. Inst. and Meth., 84, 141 (1970).

  • (4) - JOHANSSON (S.A.E.), CAMPBELL (J.L.), MALMQVIST (K.G.) -   Particle-Induced X-Ray Emission Spectrometry (PIXE)  -  . J. Wiley & Sons (1995).

  • (5) - MATSUYAMA (S.), ISHII (K.), SUJITOMO (A.) -   Development of a Micro-PIXE Camera  -  . International Journal of PIXE, 8 (2-3), 203-208 (1998).

  • (6) - FOLKMANN (F.) -   Ion induced X-rays, general description  -  ....

1 Constructeurs, fournisseurs et utilisateurs

(liste non exhaustive)

  • Accélérateurs

    Deux constructeurs se partagent l’essentiel du marché avec de petits accélérateurs fonctionnant selon des principes légèrement différents.

    La société National Electrostatic Corporation (NEC), aux États-Unis, commercialise des systèmes dits Pelletron dont la caractéristique principale est le remplacement de la courroie isolante traditionnelle par une chaîne, plus durable et mécaniquement plus stable . Il est ainsi possible de gagner un ordre de grandeur sur la stabilité en énergie.

    National Electrostatics Corp. (NEC) http://www.pelletron.com

    La société High Voltage Engineering Europe BV (HVEE) , aux Pays-Bas, commercialise des accélérateurs du type Singletron ou Tandetron, pendants des Van de Graaff et tandem, dont la caractéristique principale est l’absence de pièces mobiles. La haute tension est générée à partir d’un système de condensateurs et les vibrations d’origine mécanique sont ainsi évitées. Une stabilité en énergie de ± 50 eV durant 5 heures a été obtenue avec un Singletron de 3,5 MV pour des protons de 1,881 MV . Singletron et Tandetron sont actuellement disponibles jusqu’à une énergie de 5 MeV.

    High Voltage Engineering Europe (HVEE) http://www.highvolteng.com

  • Systèmes de focalisation et de balayage

    Des dispositifs de microfocalisation sont actuellement commercialisés par plusieurs laboratoires ayant développé leur propre microsonde nucléaire.

    Oxford Microbeams Ltd. http://www.microbeams.co.uk

    Microanalytical Research Centre, University...

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