Présentation
Auteur(s)
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Jean MARTIN : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les mécanismes de transformation de mouvement peuvent se diviser en deux grandes familles :
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ceux à liaisons continues dans lesquels les liaisons entre éléments constitutifs restent en contact permanent mais qui sont mobiles ; ils sont constitués essentiellement par les mécanismes dits à barres, examinés dans l’article Ressorts. Barres de torsion et stabilisateurs de ce traité ;
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ceux à contact local dans lesquels les liaisons entre éléments constitutifs sont des contacts ponctuels soumis à des déplacements relatifs.
Ces mécanismes à contact local sont variés mais les principaux sont à cames (avec un cas particulier très important, les engrenages traités également dans les articles Engrenages. Définitions, dessin et calcul [B 636] et Engrenages. Réducteurs. Documentation [B 5 645]), à coulisses et à indexages.
Les mécanismes à cames sont connus depuis fort longtemps et sont à la base de tout système mécanique d’automatisme. Les automates anciens y font un large appel ; les plus connus sont de Vaucanson. Les développements modernes extrêmement importants des automatismes dans tous les domaines, l’augmentation continuelle de leurs performances, en particulier des vitesses, nécessitent une étude très précise si l’on veut une bonne fiabilité ; les moyens de calcul modernes permettent d’ailleurs de répondre à ces exigences.
Ils comportent une très grande variété de modèles adaptés à chaque application, ce qui nécessite pour chacune une détermination particulière, d’où l’importance du paragraphe qui leur est consacré dans le présent article.
Les mécanismes à coulisses sont beaucoup moins utilisés actuellement qu’autrefois et se ramènent à quelques types courants pour des applications assez spécifiques.
Les mécanismes à indexages, ou indexeurs, ne sont en fait que des cas particuliers des deux précédents. Très utilisés dans les systèmes séquentiels de fabrication, de montage et autres, ils ont fait l’objet d’une certaine standardisation et de fabrication en série. De ce fait, existant dans le commerce, ils sont facilement déterminés, en fonction de ses besoins propres, par l’utilisateur.
VERSIONS
- Version archivée 1 de août 1988 par Jean MARTIN
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2. Indexeurs
2.1 Définitions
Les indexeurs sont des mécanismes qui transforment un mouvement de rotation continu en une suite de mouvements réguliers alternés avec des périodes de repos, ces mouvements pouvant être de rotation ou de translation [8].
Généralement, à un tour complet du mouvement d’entrée correspond une fraction de tour du mouvement de sortie et un temps d’arrêt élémentaire. Pendant ce temps d’arrêt, l’arbre de sortie doit être immobilisé quelles que soient les sollicitations auxquelles il est soumis : c’est la fonction verrouillage. Un cycle d’un indexeur est représenté sur la figure 44.
Les indexeurs ont de nombreuses applications, en particulier dans les chaînes automatiques de montage, d’embouteillage, d’empaquetage (où un objet doit stationner en un endroit et pendant un temps précis entre deux déplacements), dans les présentations successives d’outils sur les machines de transfert, les mécanismes d’avance de films photographiques, etc.
Les indexeurs sont caractérisés par :
-
le nombre d’indexage N, nombre de mouvements et d’arrêts sur l’arbre de sortie pour un tour de cet arbre ; ce nombre est généralement un entier qui peut varier de 1 à une centaine au maximum ;
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la vitesse d’indexage, nombre de mouvements élémentaires par unité de temps, qui dépend beaucoup du dispositif entraîné et essentiellement de son inertie ; ces vitesses vont d’un mouvement en quelques secondes à plusieurs milliers par seconde (cas d’une caméra ultrarapide à très faible inertie).
2.2 Différents types d’indexeurs
Les indexeurs sont réalisés à partir :
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de roues à rochets ou à échappement, dans le cas d’un mouvement lent, d’une inertie faible et d’un nombre d’indexage important ;
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d’engrenages incomplets, également lorsque l’inertie est très faible ; l’utilisation principale est dans les compteurs mécaniques ;
-
de mécanismes à coulisses, essentiellement avec les Croix de Malte ...
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