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1 - PRINCIPE DU PROCÉDÉ

2 - DÉFINITION DE LA CATHODE

3 - TRAITEMENT DES REJETS

4 - DIFFÉRENTS PROCÉDÉS D’ECM

5 - CONSTITUTION DES MACHINES

6 - AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

7 - BILAN ÉCONOMIQUE

Article de référence | Réf : B7270 v1

Traitement des rejets
Usinage électrochimique

Auteur(s) : Pierre LECHERVY

Date de publication : 10 mai 1996

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Auteur(s)

  • Pierre LECHERVY : Ancien responsable des Usinages non conventionnels à la SNECMA

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INTRODUCTION

Larmi les procédés électriques d’usinage, l’enlèvement de matière par usinage électrochimique (UEC), appelé aussi Electro Chemical Machining (ECM), représente un cas particulier : il constitue un « procédé d’usinage moderne » sans que l’on puisse dire qu’il fasse appel à un phénomène physique nouveau ou que les techniques mises en œuvres soient entièrement nouvelles. L’ECM repose sur l’enlèvement de matière selon les lois de Faraday, connues depuis le XIX e siècle, et aurait pu théoriquement être utilisé de longue date, mais celui-ci est intervenu dans les années 40 aux États‐Unis pour usiner des matériaux employés en aéronautique ne pouvant l’être par outils coupants. En fait, on constate que l’ECM est effectué dans des conditions qui sont assez éloignées de celles dans lesquelles les lois fondamentales de l’électrolyse ont été trouvées.

L’ECM est un procédé arrivé aujourd’hui à maturité industrielle avec de nombreuses applications en aéronautique, automobile, etc. Les principaux intérêts de l’ECM sont l’usinage de matériaux conducteurs de l’électricité quels que soient leurs états de traitement, en usinage surfacique et en ébavurage de trous difficilement accessibles.

L’ECM est un moyen d’usinage très performant dont l’industrie n’utilise pas toujours le potentiel de productivité à savoir les propriétés de façonnage de matériaux difficilement usinables mais aussi celle d’avoir un outil pratiquement inusable. Ce dernier point n’est pratiquement jamais pris en considération car les coûts d’outils sont généralement répartis sur des temps de production très longs, contrairement à l’ECM où l’on doit prendre en compte ceux-ci dès la mise en production.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-b7270


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3. Traitement des rejets

Ce point bien que non spécifique à l’ECM doit être pris en compte pour tous les rejets que l’industrie va produire dans les années à venir :

  • les composants des rejets sont très bien identifiés, car ils proviennent d’une dissolution électrochimique d’un alliage ;

  • les composants sont regroupés sous forme de boues plus ou moins sèches suivant le principe de filtration retenu et que l’industrie chimique sait traiter. Ce point induit un coût supplémentaire qui doit être pris en compte dans tous les calculs de rentabilité ;

  • des études sont actuellement en cours dans différentes unités de recherche tant en France que dans le monde pour réduire les pollutions et les coûts de traitement. Les principales voies d’exploration sont la complexation liquide-liquide pour la valorisation des boues à base d’éléments à hautes valeurs ajoutées (cobalt, nickel, titane, etc.) et l’inertage des boues pour les éléments dont la valorisation n’est pas économiquement rentable.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DE BARR (A.E.), OLIVER (D.A.) -   Electrochemical machining.  -  (L’usinage électrochimique, traduction de J. Deibles, 1971, éd. Eyrolles). Éd. MacDonald (1968).

  • (2) - WILSON (J.F.) -   Practice and theory of electrochemical machining.  -  Wiley Interscience, a division of J. Wiley and Sons. Inc. New York.

  • (3) - MARTY (C.) -   Usinages par procédés non conventionnels  -  (réunion de textes) INSA Lyon, éd. Masson (1971).

  • (4) - WELLER (E.J.) -   Nontraditional machining processes.  -  Published by Society of Manufacturing Engineers, 2e éd (1984).

  • (5) - SCHEPAEZ (C.) -   Contribution à l’étude des phénomènes de base de l’ECM en corrélation avec des performances d’usinage.  -  Thèse de docteur ingénieur, Université Paris VI, oct. 1976.

  • (6) -   *  -  Guide...

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