Bibliographie & annexes
Présentation
English
NOTE DE L'ÉDITEUR
La norme NF EN 1993-1-5 de mars 2007 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN 1993-1-5/A2 (P22-315/A2) : Eurocode 3 - Calcul des structures en acier - Partie 1-5 : plaques planes (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2002 (Mars 2020).
RÉSUMÉ
Les assemblages par soudage ou par brasage des matériaux métalliques sont susceptibles sous chargement d’engendrer une perturbation notable des lignes isostatiques au travers de la géométrie des liaisons mises en œuvre. Cet article apporte une méthodologie d’approche en vue du dimensionnement par calcul, des assemblages soumis à chargement statique, en état de ductilité. Cette présentation, qui traite en particulier les aciers ainsi que les alliages d’aluminium et qui fait largement appel aux documents normatifs issus du domaine de la construction métallique, se veut exhaustive, explicative et actualisée.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleAuteur(s)
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Alain MICHEL : Ingénieur CNAM et ESSA - Expert, chargé de cours, retraité - Institut de Soudure Industrie, Villepinte, France - École Supérieure du Soudage et de ses Applications, Yutz, France
INTRODUCTION
Cet article constitue une suite logique de l’article « Comportement élastique » [BM 5186], ainsi que de l’article « Conception des assemblages élémentaires » [BM 5189] et « Conception et dimensionnement statique des composants soudés » [BM 5192] dans lesquels l’auteur s’est efforcé de montrer que, même dans les meilleures circonstances, les assemblages soudés donnent lieu à une perturbation notable des lignes isostatiques au travers des liaisons qu’ils réalisent.
Dans les lignes qui suivent, est abordé le dimensionnement par calcul des assemblages soudés par fusion et brasés, soumis à charges statiques et en état de ductilité, en principe l’étape élémentaire dans la conception d’un assemblage. La vérification de la résistance à la rupture fragile, qui constitue une seconde étape réservée aux structures en aciers non austénitiques, est abordée dans l’article « Soudabilité des matériaux » [BM 5187]. Enfin, une dernière et optionnelle étape est celle du dimensionnement des liaisons soudées soumises à variabilité de chargement développée dans l’article [BM 5191].
Il convient de noter que l’article ne se substitue en aucun cas à un code de dimensionnement ; il se fixe, comme principal objectif, de donner une méthodologie concernant l’analyse des contraintes et une explication sur l’évolution des formulations proposées depuis le passé jusqu’à ce jour, principalement dans les domaines de la construction mécanique et métallique. L’article s’appuie largement sur les documents constitutifs de l’Eurocode qui traite du dimensionnement des structures en acier en alliages d’aluminium.
Le lecteur trouvera en fin d’article un glossaire, ainsi qu’un tableau des sigles et symboles utilisés.
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VERSIONS
- Version archivée 1 de oct. 2006 par Alain MICHEL
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Assemblages brasés
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3. Assemblages à recouvrement par liaisons locales multiples
3.1 Principe du dimensionnement
Le dimensionnement des liaisons locales multiples à recouvrement, obtenues généralement par soudage par résistance par point (21 selon ), se ramène en principe non pas à un calcul de contraintes, mais à celui du nombre de points nécessaires à la transmission d’une sollicitation donnée (effort de cisaillement en principe) sur une épaisseur de pièce et une longueur de joint donnée, connaissant la capacité résistante à l’ultime (rupture) d’un point, et compte tenu de l’intervention d’un coefficient de sécurité en relation avec le secteur de construction considéré.
Comme le diamètre des points est une fonction de l’épaisseur de l’élément le plus mince de l’assemblage, les abaques qui spécifient la capacité résistante unitaire à l’ultime en précisent également le diamètre et sont le plus souvent renseignés en fonction de l’épaisseur et de la nuance du matériau.
Le graphique de la figure 21 indique la capacité résistante unitaire minimale à l’ultime, de points (moyenne de 3 points) réalisés par procédé 21 sur acier non allié de nuance S355 en construction aéronautique et en construction automobile.
De son côté le graphique de la figure 22 donne les capacités résistantes unitaires minimales à l’ultime de points réalisés par procédé 21 sur alliages d’aluminium série 5xxx et série 6xxx traitée en construction aéronautique.
HAUT DE PAGE3.2 Concept de points équi-résistants
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Assemblages à recouvrement par liaisons locales multiples
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - - NF EN ISO 4063 (02-11) – Soudage et techniques connexes – Nomenclature et numérotation des procédés.
-
(2) - - NF EN ISO 6520-1 – Soudage et techniques connexes. – Classification des défauts géométriques dans les soudures des matériaux métalliques – Partie 1 : soudage par fusion, sept. 2007.
-
(3) - - NF EN 1990 (03-03) – Eurocodes – Bases de Calcul des Structures.
-
(4) - LIGTENBERG (F.K.) - - Tests on fillet welds. Doc XV.170-64 of the IIW.
-
(5) - VAN DER EB, VREEDENBOURGH - * - Experiments on fillet welds. Report TNO.
-
(6) - - NF EN 1993-1-8 (12-05) – Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-8 : Calcul...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
Décret n° 99-1046 du 13 décembre 1999 relatif aux équipements sous pression.
HAUT DE PAGEDocumentation – Formation – Séminaires (liste non exhaustive)
Institut de Soudure, 90 rue des Vanesses, 93420 Villepinte – http://www.isgroupe.com
Laboratoires – Bureaux d’études – Écoles – Centres de recherche (liste non exhaustive)Institut de Soudure, Espace Cormontaigne, 57970 Yutz – http://www.isgroupe.com
Cetim, 52 avenue Félix Louat, 60304 Senlis Cedex, http://www.cetim.fr
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