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Article

1 - ORIGINE ET ÉVOLUTION

2 - MÉCANISMES DE LA PHOSPHATATION

3 - CARACTÉRISTIQUES DES COUCHES DE PHOSPHATES DÉPOSÉS SUR ACIER

4 - MÉTAUX SUSCEPTIBLES D’ÊTRE PHOSPHATÉS

5 - CONSIDÉRATIONS SUR LES ÉTATS DE SURFACE

6 - SCHÉMA SYNOPTIQUE DES GAMMES DE PHOSPHATATION

7 - CARACTÉRISTIQUES DES INSTALLATIONS DE PHOSPHATATION

8 - DOMAINES D’APPLICATION

9 - REJETS DES BAINS

Article de référence | Réf : M1575 v1

Origine et évolution
Phosphatation

Auteur(s) : Théophile GUÉGUEN

Date de publication : 10 sept. 2005

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RÉSUMÉ

La phosphatation assure une passivation et améliore la tenue à la corrosion des revêtements de peinture d’une surface d’acier. Cet article présente le mécanisme et la mise en œuvre de ce procédé de décapage. La phosphatation par immersion des métaux ferreux est dite amorphe ou cristalline, à chacune des installations spécifiques. Pour terminer, sont détaillés les multiples domaines d’application utilisant ce procédé.

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Auteur(s)

  • Théophile GUÉGUEN : Ancien Élève de l’École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications - Ingénieur Diplômé par l’État - Métallurgie - Directeur Technique Adjoint du Département Traitements Chimiques à la Société Continentale Parker

INTRODUCTION

Dans l’article Traitements par voie chimique. Introduction , nous évoquons les problèmes inhérents aux états de surface très variés des aciers du fait de leur mode de mise en forme ou des procédés de finition utilisés (laminé, forgé à froid ou à chaud, recuit, étiré, tréfilé, brut de fonderie, fritté, usiné, etc.). Cela explique les moyens industriels variés de préparation des surfaces (dégraissage, décapage mécanique, chimique ou mécanochimique, dépassivation, etc., article Dégraissage dans le présent traité) qui sont nécessaires pour mener à bien une conversion chimique superficielle telle que la phosphatation.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1575


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1. Origine et évolution

Historique

Le décapage d’une surface d’acier à l’aide d’une solution diluée et chaude d’acide phosphorique provoque la formation de phosphate de fer, qui assure une passivation et améliore la tenue à la corrosion des revêtements de peinture. C’est un fait connu depuis longtemps, dénommé Pickling, ou également procédé Duplex Footner [1], lorsque la passivation phosphorique suit un décapage à l’acide sulfurique.

La phosphatation en solution aqueuse des métaux par le phosphate de fer date de 1906 avec le brevet anglais de Thomas Coslett, déposé en France en 1907, et les premières applications apparurent en 1908 (Coslettisation). Dès 1910, Coslett utilisa des solutions à base d’acide phosphorique et de phosphate de zinc.

La parkérisation – phosphatation au manganèse dite profonde (durée du traitement 1 h 30 min) – en vue de l’anticorrosion fit son apparition aux États‐Unis en 1926 avec le Parco‐Powder de la Parker Rust Proof Co., puis en France en mai 1927 avec le Parcosel.

La parkérisation fut alors considérée comme une méthode nouvelle de protection des alliages de fer, décrite par Jean Cournot dans une communication à l’Académie des sciences en novembre 1927 [2] [3].

« La méthode consiste à traiter le fer, la fonte ou l’acier, dans des bains acides bouillants renfermant 3 à 4 pour 100 de phosphates de fer et de manganèse préparés à partir de l’acide orthophosphorique ; lorsque les pièces, préalablement décapées, sont immergées dans ces solutions, il se produit une attaque superficielle avec dégagement d’hydrogène et production d’un phosphate de fer secondaire, lequel atteint rapidement la limite de saturation ; l’attaque s’arrête alors et il se produit sur le métal un dépôt des phosphates complexes en excès ; le recouvrement obtenu, d’une couleur gris‐noir, est extrêmement adhérent puisqu’il se dépose sur un métal légèrement gravé par l’attaque antérieure : il est de plus très résistant à la corrosion atmosphérique normale ; il constitue enfin, de par sa nature même, une base d’accrochage remarquable pour des finitions (vernis cellulosiques, émaux, laques antiacides, etc.) appropriées aux genres de corrosions spéciales contre lesquels les pièces peuvent avoir à...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - EVANS (U.R.) -   Précis de corrosion.  -  Traduit par G. DECHAUX Dunod (1952).

  • (2) - COURNOT (J.), BARY (J.) -   Le traitement des pièces en alliages ferreux dans les solutions de divers phosphates en vue de leur protection contre la corrosion.  -  C R Séances Acad. Sci., Séance du 14 novembre 1927.

  • (3) - COURNOT (J.), BARY (J.) -   Le traitement des alliages sidérurgiques dans les solutions de quelques phosphates métalliques.  -  C R Séances Acad. Sci., Séance du 16 juin 1930.

  • (4) - COURNOT (J.), BARY (J.) -   Les méthodes purement chimiques de traitement des métaux et alliages contre la corrosion.  -  Rev. Métallurgie (F), sept. 1930.

  • (5) - COURTEL (R.) -   Le prétraitement chimique des surfaces frottantes. Résultats obtenus sur moteurs Diesel Caterpillar.  -  Colloque du 16 avril 1951, Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique. Bull GAMI (F), no 4 (1952).

  • ...

1 Normalisation

Il n’existe actuellement aucune norme AFNOR sur la phosphatation. Il en existe par contre un certain nombre à l’étranger, et notamment en Allemagne, Grande‐Bretagne, Danemark, Italie, Japon, Suède et États‐Unis. Le lecteur se reportera aux ouvrages cités en , qui font le point sur ces normes.

HAUT DE PAGE

2 Constructeurs. Fournisseurs

HAUT DE PAGE

2.1 Sociétés citées dans l’article

HAUT DE PAGE

2.1.1 France

Aciéries et Laminoirs de Beautor SA .

Alfa‐Laval SA .

Ateliers de Construction de Tarbes (ATS) .

Beugin (Sté pour l’Exploitation des Procédés) .

Brière Georges (Éts) .

Cargi (Sté) .

Creusot‐Loire .

De Dietrich et Cie .

Deschamps et Cie (Éts) .

DMF (Diffusion de...

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