Présentation

Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - PROCÉDÉS NON CHIMIQUES DE DÉCAPAGE

3 - PROCÉDÉS CHIMIQUES DE DÉCAPAGE

Article de référence | Réf : M1460 v1

Procédés chimiques de décapage
Décapage des peintures appliquées sur métaux

Auteur(s) : Jean‐Pierre LALLIER

Date de publication : 10 mars 2001

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Jean‐Pierre LALLIER : Docteur ès sciences - Ingénieur de l’École Supérieure de Chimie Organique et Minérale (ESCOM) - Ingénieur recherche et développement ATOFINA

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les peintures confèrent aux subjectiles métalliques des propriétés de résistance et définissent leur aspect esthétique. Protéger un avion ou une voiture en lui appliquant une peinture, c’est protéger sa « durée de vie ». Cette protection doit s’exercer vis‐à‐vis d’une multitude d’agressions : oxygène, eau, variations de température, irradiation solaire, pollution atmosphérique, dégradation et vieillissement accélérés des matériaux à travers leur utilisation répétée, mais aussi opérations de maintenance (nettoyage et détection d’usure du support). Il arrive donc un moment où la protection n’est plus assurée, ce qui nécessite un décapage du revêtement par l’un des procédés disponibles : mécanique, thermique ou chimique (figure 1).

Dans le cadre de cet article, après un bref rappel sur les techniques de décapage thermique et mécanique, on développera surtout la technique du décapage chimique, de loin la plus utilisée.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1460


Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais En anglais

3. Procédés chimiques de décapage

On pourra se reporter aux références .

3.1 Principes d’action

Le décapage chimique des peintures peut s’effectuer suivant deux principes :

  • une dégradation chimique du film de peinture ;

  • un soulèvement du film de peinture conduisant à une séparation film‐substrat.

HAUT DE PAGE

3.1.1 Dégradation chimique du film de peinture

Ce procédé nécessite généralement l’usage d’agents chimiques agressifs capables d’attaquer chimiquement le réseau polymérique constituant la peinture. On utilisera, par exemple, des acides tels que l’acide formique capable d’attaquer les liaisons éther présentes dans les peintures époxy ou bien des formules contenant des bases fortes telles que la soude ou la potasse qui permettront la saponification des liaisons ester présentes dans les résines alkyde. Ces acides et ces bases pourront être formulés en milieu aqueux ou en milieu solvant. Ce mécanisme d’action par dégradation chimique conduit généralement à transformer la peinture en une poudre très pulvérulente qui donne des boues en milieu liquide. Des peintures très résistantes telles que les peintures époxy, les primaires époxy et les peintures polyuréthane sont souvent décapées par des formules contenant un acide ou une base. Cependant, lorsque les formules décapantes contiennent des solvants, on peut avoir association des deux principes : attaque chimique du film par l’activateur acide ou basique et soulèvement...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Procédés chimiques de décapage
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KIRK‐OTHMER -   Encyclopedia of Chemical Technology.  -  Vol. 17, 4e édition (1996).

  • (2) -   Les peintures industrielles, produits et installations  -  – Encyclopédie Technique Pratique, Nathan (1989).

  • (3) -   Le décapage à sec avec média‐plastique gagne du terrain.  -  Galvano‐Organo‐Traitements de surface, 673, p. 111 (1997).

  • (4) - DEL NERO (V.) -   Études du mécanisme d’action des décapants solvantés pour peintures.  -  Thèse de l’Université des Sciences et Technologies de Lille (1995).

  • (5) - LALLIER (J.-P.) -   Nouveaux décapants peintures à base de DMSO.  -  Double liaison, no 467‐468 (1995).

  • (6) - CREPEAU, SULLIVAN -   *  -  Patent US 2, 694, p. 658.

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS