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1 - GÉNÉRALITÉS

2 - MÉCANISMES D’ACTION

3 - TRAITEMENTS THERMOMÉCANIQUES

4 - EFFETS SUR LES PROPRIÉTÉS

5 - INTERACTION AVEC LES CYCLES THERMIQUES

6 - AUTRES DISPERSOÏDES

7 - APPLICATIONS

8 - MODÉLISATION

9 - NORMALISATION

  • 9.1 - Aciers d’usage général
  • 9.2 - Aciers pour formage à froid
  • 9.3 - Aciers divers

10 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M4525 v1

Mécanismes d’action
Aciers microalliés

Auteur(s) : Marc GRUMBACH

Date de publication : 10 déc. 2000

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NOTE DE L'ÉDITEUR

La norme NF EN 10139+A1 (A37-501) d'avril 2016 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN 10139+A1 (A37-501) : Feuillards non revêtus laminés à froid en aciers à bas carbone pour
formage à froid - Conditions techniques de livraison (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2005 (Juin 2020).

19/09/2020

Auteur(s)

  • Marc GRUMBACH : Ingénieur civil des Mines - Ancien ingénieur à l’Institut de Recherches de la Sidérurgie Française (IRSID) - Ingénieur‐conseil

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INTRODUCTION

Il n’est pas facile de donner une définition parfaite des aciers microalliés car s’il est indéniable qu’il s’agit d’aciers où l’on a introduit volontairement certains éléments en très faible quantité, l’expression ne s’applique pas obligatoirement à toutes les nuances microalliées, mais plutôt à des familles d’aciers à hautes caractéristiques et surtout dans le domaine des aciers de construction (métallique et mécanique).

Dans cet article nous donnerons, chaque fois que cela n’entraîne pas de trop longs développements, une vue d’ensemble du rôle des éléments de microalliage quelle que soit la famille concernée, tout en considérant en priorité les aciers de construction à hautes performances.

Les familles d’acier concernées sont les suivantes :

  • les aciers soudables à haute limite d’élasticité ou à haute résistance (HLE, en anglais HSLA) sous forme de plaques, de tôles à tubes, de tôles minces, de barres, de profilés, de laminés marchands (aciers de construction, aciers pour appareils à pression…) ;

  • les tôles minces pour formage et emboutissage à haute limite d’élasticité ou sans élément interstitiel libre, c’est‐à‐dire avec fixation des éléments C et N sous forme de carbures et de nitrures ;

  • les aciers de construction mécanique au carbone pour lesquels le microalliage permet d’éviter des traitements thermiques ou le développement de traitements combinés dans la chaude du forgeage (traitements thermomécaniques) ;

  • des familles particulières, comme les aciers à rails, les ronds à béton, des aciers pour boulonnerie, etc. ;

  • des aciers dits à dispersion d’oxydes, qui sont les plus récents et sont de vrais aciers à dispersoïdes.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4525


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2. Mécanismes d’action

2.1 Méthodes d’études

Étant donné la faible teneur pondérale des composés et leur finesse, les méthodes classiques de métallurgie comme la dilatométrie et la métallographie optique ne permettent pas de suivre les éléments de microalliage. On dispose, comme moyens d’observation, de la microscopie électronique (à transmission surtout), des extractions électrolytiques, de méthodes indirectes [comme la résistivité électrique, le pouvoir thermoélectrique (PTE) ou le frottement intérieur qui déterminent le carbone et l’azote en solution] ou indirectement des essais mécaniques puisque les effets sont très conséquents sur les propriétés. Cet aspect permet de suivre les phénomènes par simple comparaison avec un acier de référence sans microalliage (méthode différentielle).

La microscopie électronique à transmission permet des observations directes des précipités sous certaines conditions et, dans certains cas, des analyses grâce aux sondes dont sont équipés les instruments modernes. Il est très difficile d’observer les précipités ultrafins formés dans les aciers industriels et les photographies présentées correspondent, le plus souvent, à des coulées synthétiques de laboratoires et (ou) à des traitements thermiques isothermes ou en refroidissement lent qui permettent aux précipités de grossir un peu.

Les extractions électrolytiques spécialement adaptées à ces éléments ont permis des études précises sur les conditions de mises en solution (figure 2).

La résistivité et le pouvoir thermoélectrique, très sensibles à la présence de C et N en solution, permettent particulièrement de suivre certaines précipitations au revenu ou pendant le recuit comme, par exemple, la diminution progressive du carbone libre pendant le recuit dans les aciers sans interstitiels.

Beaucoup de renseignements sont fournis par les essais de dureté et de traction ; en combinant les résultats avec les mesures de taille de grain et les formules de calcul de la limite d’élasticité comme la loi de Hall‐Petch (voir [M 305] Aciers d’usage général ), on peut séparer...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - PICKERING (J.‐B.) -   Constitution and Properties of Steels.  -  Materials Science and Technology vol. 7, Editor : VCH, chapitres 5, 6, 7, 8.

  • (2) - BERANGER (G.), HENRY (G.), SANZ (G.) -   Le livre de l’acier.  -  Éditeur : Tec Doc, chapitres 44, 45, 59.

  • (3) - KORCHYNSKY (M.) -   *  -  Microalloying 75 Proceedings of the Conference. Union Carbide Corporation, New York (1977).

  • (4) -   Microalloyed HSLA Steels.  -  Proceedings of Microalloying ’88. World Materials congress. Chicago, Published : ASM (1988).

  • (5) - RODRIGUEZ‐IBAHA (J.‐M.), GUTTIEREZ (I.), LOPEZ (B.) -   Microalloying in Steels : Proceedings of International conference.  -  San Sebastian Espagne (1998) ; Trans Tech Publications Ldt (1998).

  • (6) - SAGE (A.) -   Discovery and history of vanadium and its contribution to life in the modern world.  -  The...

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