Article de référence | Réf : BIO4200 v1

Champignons intéressants pour l'industrie papetière
Biotechnologies dans l'industrie papetière

Auteur(s) : Sandra TAPIN-LINGUA, Valérie MEYER, Michel PETIT-CONIL

Date de publication : 10 nov. 2008

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

Auteur(s)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les technologies du vivant, ou biotechnologies, sont considérées à l'heure actuelle comme un outil prometteur dans la chaîne de transformation du bois en pâte à papier écrue ou blanchie.

Il existe dans la nature un nombre important de micro-organismes et plus particulièrement de champignons qui, grâce à leurs produits de sécrétion (contenant des enzymes), dégradent le bois. De plus, certains présentent la spécificité d'effectuer une dégradation très sélective permettant d'éliminer la lignine et les composés « indésirables » du bois tout en conservant la cellulose. Leur étude a logiquement conduit à la recherche et au développement de techniques permettant de contrôler cette dégradation sélective de certains composants du bois lors de la préparation des pâtes à papier.

Deux approches sont possibles, l'une basée sur l'utilisation des micro-organismes (principalement des champignons de la pourriture blanche), l'autre sur l'application directe d'enzymes qui catalysent la dégradation de certains composants du bois.

Au début des années 1980, les principaux sujets d'étude sur l'utilisation des biotechnologies concernaient les traitements d'effluents, la mise en pâte mécanique à l'aide de traitements biologiques et l'hydrolyse de la cellulose. Pendant les années 1990, des progrès considérables ont été faits sur l'utilisation d'enzymes spécialisées dans la dégradation du bois pour améliorer le blanchiment des pâtes à papier. Aujourd'hui, les biotechnologies sont étudiées pour des sujets touchant toute la chaîne de transformation du bois en papier (y compris le recyclage).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bio4200


Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais English

1. Champignons intéressants pour l'industrie papetière

La production de pâte à papier vise à déstructurer le bois en conservant la cellulose qui constitue la fibre papetière. Pour cela, il est nécessaire d'éliminer ou de modifier certains éléments du bois tels que la lignine et les matières extractibles, comme les résines et les tannins. Dans la nature, certains champignons effectuent naturellement ces dégradations grâce à la batterie d'enzymes présente dans leur métabolisme.

L'utilisation de micro-organismes comme prétraitement à la cuisson, au blanchiment ou encore au raffinage a débuté au cours des années 1970. Depuis lors, le principal souci a toujours été le choix du microorganisme permettant d'obtenir une haute sélectivité de délignification sans dégradation de la cellulose.

Les principaux avantages de l'utilisation des micro-organismes sont le faible coût, lié à la facilité de multiplication des champignons et leur impact environnemental. Les principaux inconvénients sont les temps de traitement très longs et la difficulté à contrôler le procédé (conditions de multiplication et incubation, uniformité du traitement, possibilité de contamination due à une propagation incontrôlée, etc.). Des dizaines de microorganismes ont été testés comme candidats potentiels à un pré-traitement du bois avant la mise en pâte chimique ou mécanique. Les plus importants sont listés dans le tableau .

1.1 Micro-organismes de dégradation du bois

De nombreux micro-organismes, bactéries et champignons, sont capables de dégrader, à divers niveaux, les composés lignocellulosiques des matériaux végétaux. Ils sont alors qualifiés de lignolytiques ou ligninolytiques.

Les micro-organismes lignocellulolytiques sont présents dans des biotopes très variés. À ce jour, ils sont regroupés en 97 genres bactériens et 56 espèces fongiques.

HAUT DE PAGE

1.1.1 Bactéries lignolytiques

Les bactéries lignolytiques sont représentées par :

  • les actinomycètes (Nocardia, Streptomycetes, Termonospora, Micromonospora, Corynebacterium) ;

  • des...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Champignons intéressants pour l'industrie papetière
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS