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Article

1 - MILIEU CORROSIF

2 - MÉCANISME D’ACTION DES INHIBITEURS EN MILIEU AQUEUX

3 - CONTRAINTES LIÉES À L’INSTALLATION

4 - EMPLOI DES INHIBITEURS ET TRAITEMENT DES EAUX

5 - SUIVI DE LA CORROSION ET CONTRÔLE DES TRAITEMENTS

6 - CONCLUSION

7 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : COR1000 v4

Suivi de la corrosion et contrôle des traitements
Inhibiteurs de corrosion dans le traitement des circuits d’eau

Auteur(s) : Jean LÉDION, Philippe BLÉRIOT

Date de publication : 10 déc. 2023

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RÉSUMÉ

Un inhibiteur de corrosion est une substance chimique qui, ajoutée en concentration appropriée dans un système soumis à la corrosion, diminue la vitesse de corrosion sans changer la concentration en agent corrosif. Les inhibiteurs de corrosion sont rarement utilisés seuls. Ils sont souvent associés à des inhibiteurs d’entartrage, à des réactifs modifiant sensiblement le milieu (pH et conductivité principalement) et à des biocides. L’emploi de ces produits a souvent un effet sur les processus d’inhibition de la corrosion. Leur rôle et leur mode d’action sont présentés dans cet article. L’emploi d’un inhibiteur doit être conforme à la législation. Les textes à consulter sont précisés chaque fois que nécessaire.

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ABSTRACT

Corrosion inhibitors and water treatment

A corrosion inhibitor is a chemical compound, organic or inorganic, which significantly reduces the corrosion process, when added to the corrosive medium. Corrosion inhibitors are rarely used alone. They are often used in combination with scale inhibitors, pH or conductivity modifiers, and biocides. These products have an effect on the corrosion inhibition process. Their role and their mode of action will be described in the corresponding sections. Before being used, it must be granted that these corrosion inhibitors comply with local and international regulations.

Auteur(s)

  • Jean LÉDION : Docteur en chimie métallurgique - Docteur d’État ès sciences physiques, Paris, France

  • Philippe BLÉRIOT : Formateur en traitement des eaux - Ancien directeur technique de Kurita France, Bordeaux, France

INTRODUCTION

Les circuits d’eau industriels ou les réseaux d’eau dans le secteur tertiaire sont le siège de phénomènes de corrosion, d’entartrage et de proliférations biologiques. Ces phénomènes engendrent des dépenses importantes de maintenance.

L’utilisation d’inhibiteurs de corrosion contribue à diminuer ces coûts en augmentant la durabilité des équipements présents dans ces circuits.

Parmi les installations traitées, on distingue :

  • les générateurs de vapeur et les réseaux de distribution de vapeur et de retour de condensats ;

  • les circuits de refroidissement semi-ouverts (à recirculation sur une tour de refroidissement) ou ouverts (en eau perdue) ;

  • les circuits fermés (chauffage, eau glacée, refroidissement fermé) ;

  • les réseaux d’eaux chaudes et froides sanitaires.

Les équipements affectés par la corrosion sont les tuyauteries de distribution d’eau ou de vapeur, les échangeurs, les surfaces de chauffe et les capacités de stockage.

Cet article permettra aux concepteurs de ces réseaux, aux thermiciens, aux chimistes qui en ont la surveillance, ainsi qu’aux techniciens en charge de leur exploitation, de mieux connaître le rôle et le mode d’action des inhibiteurs de corrosion, ainsi que leur application dans les différents circuits d’eau rencontrés dans l’industrie et le tertiaire, et leur interaction éventuelle avec les autres produits de traitement d’eau utilisés.

Les aspects législatifs concernant ces différents circuits sont également abordés :

  • limites de qualité que doit respecter l’eau traitée en fonction de son utilisation : sanitaire, technique (refroidissement, chauffage) ou production de vapeur ;

  • normes de qualité des inhibiteurs en fonction de la destination de l’eau traitée ;

  • contraintes environnementales, dont les arrêtés de sécheresse.

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MOTS-CLÉS

inhibition corrosion

KEYWORDS

inhibition   |   corrosion

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v4-cor1000


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5. Suivi de la corrosion et contrôle des traitements

5.1 Mesure de la vitesse de corrosion

Lorsqu’on parle de « contrôle de la corrosion », il faut toujours se rappeler que les techniques utilisées ont été développées en vue de déterminer une vitesse de corrosion lorsqu’on est en présence de corrosion uniforme. L’évaluation du risque de perforation d’un circuit par un processus de corrosion localisée est beaucoup plus aléatoire. Or, dans les circuits d’eau, la corrosion uniforme n’est que très rarement en cause lors de dysfonctionnement des circuits. Il convient donc de faire preuve de circonspection avant de choisir l’une ou l’autre des techniques décrites ci-dessous.

Dans les circuits industriels, l’objectif est généralement d’obtenir une vitesse de corrosion de l’acier inférieure ou égale à 50 µm/an. Dans certains cas, on peut admettre 50 à 100 µm/an.

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5.1.1 Méthode gravimétrique

Elle consiste en la mesure de la perte de masse d’échantillons témoins, judicieusement placés dans le circuit, en fonction du temps. Elle est complétée par un examen visuel de l’état de surface, parfois à l’aide d’un microscope, afin de vérifier l’absence de piqûre, la présence de piqûres devant être considérée comme bien plus dangereuse pour la pérennité de l’installation.

Cette mesure permet de calculer la perte d’épaisseur des échantillons au cours du temps, ce qui donne une vitesse de corrosion généralement exprimée en micromètres par an. D’autres unités (non reconnues par l’ISO) sont encore parfois utilisées pour l’acier telles le mpy (milliinch per year) qui vaut 25 μm/an.

  • Précautions à prendre

    De nombreuses méthodes normalisées existent. Par exemple, la méthode ASTM D2688-15e1 ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BORNHAUSER (F.), BORNHAUSER (F.), REVAULT (E.), BARON (J.), LEDION (J.) -   Influence des ions Fe2+ sur le pouvoir entartrant de l’eau.  -  Journal européen d’hydrologie, tome 31, fascicule 2 (2000).

  • (2) - ROTHER (H.J.), KURON (S.) -   Comparative investigations of corrosion inhibitors for copper.  -  Proceedings of the 6th European Symposium on Corrosion Inhibitors (6SEIC), Ann. Univ. Ferrara, NS, Sez. V, Suppl. n° 8 (1985).

  • (3) - LAFONT (M.C.), PEBERE (N.), MORAN (F.), BLERIOT (P.) -   Effet inhibiteur d’amines à longues chaînes et de dérivés thiazolés sur la corrosion du laiton Amirauté.  -  Revue des sciences de l’eau, 8, p. 57-75 (1995).

  • (4) - FOROULIS (Z.A.) -   Corrosion.  -  N° 35, p. 340 (1979).

  • (5) - DUPRAT (M.) -   Approche des mécanismes de la corrosion d’un acier au carbone en solution de chlorure de sodium à 3 % et son inhibition au moyen de molécules organiques ; intérêt comparé de l’utilisation...

1 Événements

Manifestations

Journées informations eaux, organisées tous les deux ans par l’APTEN (Association des professionnels de l’eau et des nuisances) à l’ENSIP (École nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers).

http://www.apten.org

Eurocorr, organisé chaque année dans une grande ville européenne par la Fédération européenne de corrosion (EFC).

https://eurocorr.org

Le Cefracor organise de nombreuses journées d’étude et de formation, ainsi que des écoles thématiques.

Pour plus d’informations, contacter le Cefracor :

http://www.cefracor.org./Commission « Inhibiteurs et traitements des eaux »

L’Association scientifique européenne pour l’eau et la santé (ASEES) organise deux manifestations par an sur la problématique de l’eau. Elle publie « Les cahiers de l’ASEES ».

http://www.asees.eu

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2 Normes et standards

ASTM D2688-15e1 (2018), Standard...

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