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1 - MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS DE L’EMBALLAGE MÉTALLIQUE

  • 1.1 - Métaux
  • 1.2 - Techniques de fabrication des boîtes
  • 1.3 - Mise en œuvre des boîtes en conserverie

2 - COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES DES VERNIS

3 - MISE EN ŒUVRE DES VERNIS

4 - MÉTHODES D’ÉVALUATION

5 - CHOIX DES SPÉCIFICATIONS DE PROTECTION EN FONCTION DU CONTENU

  • 5.1 - Critères de choix
  • 5.2 - Spécifications couramment retenues

6 - PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION

Article de référence | Réf : F1310 v1

Matériaux et procédés de l’emballage métallique
Revêtements intérieurs pour emballages métalliques

Auteur(s) : Yves PELLETIER

Date de publication : 10 juin 2000

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Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Yves PELLETIER : Ingénieur de l’École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy - Chef du laboratoire de la société Ferembal

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INTRODUCTION

Les emballages métalliques pour produits alimentaires font partie de notre univers quotidien. Qu’il s’agisse de boîtes pour conserves, pour produits secs ou pour boissons (tableau 1), ce conditionnement est associé naturellement à une idée de robustesse et de durabilité.

Cela découle, bien sûr, des propriétés des matériaux de base, acier ou aluminium, et des procédés de mise en forme qui permettent d’assurer, de façon très fiable, l’étanchéité aux gaz, à la lumière, aux micro-organismes, nécessaire à une conservation prolongée.

Pratique pour le transport et le stockage, l’emballage métallique l’est aussi à l’utilisation grâce au développement des dispositifs d’ouverture facile. Enfin, et c’est aujourd’hui un point important, les boîtes en métal sont recyclables et effectivement recyclées pour une part croissante (taux actuel voisin de 50 %).

Ces points forts de la boîte métallique s’ajoutent à une condition première qui est la bonne compatibilité entre aliments dans leur diversité et matériaux de l’emballage.

À l’origine, il s’agissait de fer-blanc (acier étamé) ; ce matériau peut, en effet, être employé en contact alimentaire direct grâce à son revêtement d’étain. Aujourd’hui, avec d’autres matériaux comme l’aluminium, d’autres technologies (emboutissage), d’autres exigences (aspect, teneur en métaux dissous), il apparaît utile ou nécessaire de compléter le matériau métallique par un revêtement organique désigné habituellement sous le terme de vernis. Les boîtes vernies intérieurement représentent maintenant plus de 95 % des cas, le fer- blanc nu étant lui utilisé pour des produits secs (biscuits, lait en poudre) ou des fruits (poires au sirop).

Les vernis à l’interface entre métal et contenu ont un rôle clé vis-à-vis de la qualité finale des boîtes ; ils constituent un domaine spécifique dans la technologie de l’emballage métallique.

Le présent article a pour but d’apporter des éléments d’information sur ces revêtements.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-f1310


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1. Matériaux et procédés de l’emballage métallique

L’emballage métallique est apparu dès le début du XIXe siècle dans le domaine de la conserve (cf. encadré). Cependant, avant d’aborder le domaine spécifique des revêtements organiques, il paraît utile de présenter le contexte technique et donc les divers types de matériaux métalliques ainsi que les procédés de formage et d’assemblage utilisés dans le domaine alimentaire.

1.1 Métaux

Deux grandes familles sont utilisées, l’acier (fer-blanc ou fer chromé) et l’aluminium.

  • Aciers pour emballage

    Ce sont des aciers doux laminés à froid (épaisseur 0,12 à 0,49 mm) revêtus d’étain (de 1 à 15 g/m2 selon utilisation) pour le fer-blanc, ou de chrome et d’oxyde de chrome (environ 0,1 g/m2) pour le fer chromé (ce dernier parfois désigné par les abréviations TFS (Tin Free Steel ) ou ECCS (Electrolytic Chromium/chromium oxide Coated Steel ) étant un substitut du fer-blanc pour certaines applications).

    Le fer-blanc est utilisé nu ou verni ; le fer chromé est toujours verni.

  • Aluminium

    On utilise des alliages (contenant du magnésium ou du manganèse) laminés dans une gamme étendue d’épaisseur selon qu’il s’agit d’emballages rigides, semi-rigides ou souples. L’aluminium est toujours utilisé verni.

HAUT DE PAGE

1.2 Techniques de fabrication des boîtes

Nicolas Appert et la conserve

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la conservation des aliments faisait appel à des procédés traditionnels tels que séchage, fumage ou salage.

Certes, ces techniques avaient prouvé leur efficacité, mais aussi leurs limites au point de vue nutritionnel. Cette époque de grandes campagnes militaires et d’expéditions lointaines a donc suscité la recherche de méthodes nouvelles de conservation qui a abouti avec l’invention de Nicolas Appert (1749- 1841). Cet artisan, expérimentateur minutieux, a en effet établi les bases de la technique de la conserve telles qu’elles sont toujours appliquées, c’est-à-dire :

  • le conditionnement en emballage...

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1 Données économiques

Pour la France, les valeurs sont les suivantes :

— boîtes pour conserves et boissons 7 milliards de boîtes/an

— métal utilisé 600 000 tonnes/an

— vernis et revêtements 25 000 tonnes/an

HAUT DE PAGE

2 Bibliographie

MULTON (J.L.) - BUREAU (G.) - L’emballage des denrées alimentaires de grande consommation. - Technique et Documentation, 1082 p. (1998).

Recommandations pour l’utilisation et le choix des boîtes métalliques. - Institut Appert, 53 p. (1994).

Guide du contact alimentaire. - SNFBM, 16 p.

Matériaux au contact des denrées alimentaires ; produits de nettoyage de ces matériaux. - Direction des Journaux officiels, 425 p. (juin...

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