Présentation
NOTE DE L'ÉDITEUR
La norme ISO 4957 de décembre 1999 citée dans cet article a été remplacée par la norme ISO 4957 "Aciers à outils" Révision 2018
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN1806 (juillet 2018).
RÉSUMÉ
Le marché européen des aciers répond aux mêmes contraintes que les autres marchés, la normalisation y est fondamentale. Qu’il s’agisse de l’AFNOR (Association française de normalisation), de l’ECISS (European Committee for Iron and Steel Standardization) ou de l’ISO (International Standardization Organization), ces organismes œuvrent à cette mise en place de normes permettant la définition des produits (notamment leur classification en aciers, aciers spéciaux alliés, aciers et alliages réfractaires), mais aussi l’évaluation de leurs critères de qualité.
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Albert KOZLOWSKI : Ingénieur Conseil, Fédération française de l’acier
INTRODUCTION
Dans le cadre du marché unique et de la libre circulation des produits, la normalisation constitue un élément fondamental pour les échanges européens, non seulement au niveau de la définition du produit mais aussi des méthodes d’évaluation des critères de qualité permettant de définir les produits (méthodes d’essai : prélèvement des échantillons, documents de contrôle...).
Dans le domaine de la normalisation des aciers, un organisme a été créé en 1986 : l’ECISS (European Committee for Iron and Steel Standardization) qui comporte à ce jour 31 comités techniques.
Sur le plan international, un organisme de normalisation existe, l’ISO (International Standardization Organization) qui comme le CEN couvre tous les aspects de la normalisation et dont le comité technique TC 17 a en charge la normalisation des aciers.
En ce qui concerne la France, la normalisation dispose d’un organisme, l’AFNOR (Association française de normalisation).
D’autres données numériques concernant les aciers et alliages résistant à haute température sont traitées dans le dossier [].
VERSIONS
- Version archivée 1 de sept. 2001 par Albert KOZLOWSKI
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7. Résistance à l’oxydation à haute température
7.1 Oxydation dans l’air
L’oxydation dans l’air constitue le mode le plus classique de corrosion à chaud. La résistance à l’oxydation des aciers et alliages réfractaires résulte de la formation d’une couche d’oxyde adhérente et peu perméable.
Pour que la couche d’oxyde soit protectrice, il est indispensable que l’oxygène ne puisse être en contact avec le métal de base. Cette condition est vérifiée pour un certain nombre de métaux que l’on trouve dans les aciers et alliages réfractaires et qui sont essentiellement :
-
le chrome, qui crée un oxyde unique Cr2O3 ;
-
l’aluminium avec Al2O3 ;
-
le silicium avec SiO2.
Avec ces métaux, la couche d’oxyde en surface croît jusqu’à une certaine épaisseur et se stabilise, protégeant le matériau sous-jacent pour peu que l’adhérence soit assurée et qu’il n’y ait pas d’écaillage (d’origine thermique ou mécanique).
Le chrome, déjà largement présent dans les aciers inoxydables d’usage courant, se retrouve donc prioritairement dans la plupart des aciers et alliages réfractaires. Alors que la couche d’oxyde de chrome est protectrice dans l’air à des températures modérées (660 à 800 C), elle le devient à très haute température (jusqu’à 1 200 C) dans le cas d’atmosphères très peu oxydantes (hydrogène contenant des traces de vapeur d’eau par exemple).
HAUT DE PAGE7.1.1 Influence des éléments d’alliage
La protection de l’acier ou de l’alliage de base est assurée par une couche d’oxyde de chrome protectrice. Cependant, la sous-couche est appauvrie en chrome et, si la teneur de ce dernier passe au-dessous d’une valeur limite, il peut, dans le cas d’aciers ou d’alliages réfractaires contenant du fer, y avoir dissolution de la couche d’oxyde par des ions fer. Ceci explique que l’acier ou l’alliage réfractaire...
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