Article de référence | Réf : M7672 v1

Développements de nouveaux procédés d’aciérie
Nouveaux procédés d’aciérie - Procédé EOF

Auteur(s) : Jacques ASTIER

Date de publication : 10 sept. 1998

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Auteur(s)

  • Jacques ASTIER : Ingénieur Conseil - Ancien Directeur à l’Institut de Recherche de la Sidérurgie française (IRSID)

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INTRODUCTION

Après la disparition des convertisseurs Bessemer et Thomas, puis, maintenant, des fours Martin, la situation des procédés d’aciérie s’est bien simplifiée et l’on ne trouve pratiquement plus que :

  • des aciéries à l’oxygène effectuant la conversion de la fonte liquide en acier ;

  • et des aciéries électriques basées sur la fusion des ferrailles mais élargissant leur charge aux minerais de fer réduits et, maintenant, à la fonte.

Cette simplification s’accomplit, cependant que toute une série de recherches vise à mettre au point de nouveaux procédés d’aciérie tels que EOF (Energy Optimizing Furnace). Avant de décrire ce procédé, il est nécessaire de comprendre les motivations d’un tel effort pour développer une « troisième voie » en aciérie et de voir à quoi il a abouti.

Pour de plus amples renseignements, le lecteur pourra se reporter en [13].

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m7672


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1. Développements de nouveaux procédés d’aciérie

1.1 Motivations des études

Comme il a été rappelé dans une étude de l’IISI sur le four élec-trique [1], la plupart de ces recherches sont liées à :

  • tout d’abord aux disponibilités croissantes en ferrailles dans le monde [12] ce qui, rappelons-le, favorise et explique le développement mondial du four à arc ;

  • mais, ensuite, au manque d’énergie électrique ou à son coût élevé dans certaines régions, ce qui freine le développement du four à arc ;

  • et, enfin, à une recherche de flexibilité que l’on pourrait exprimer par le souhait de disposer d’un procédé permettant, à la limite, d’utiliser une charge allant de 100 % de ferrailles à 100 % de fonte ! (figure 1) [2].

HAUT DE PAGE

1.2 Évolution des nouveaux procédés d’aciérie

On peut les classer en trois catégories suivant le type de réacteur qu’ils mettent en jeu ; on a ainsi :

HAUT DE PAGE

1.2.1 Procédés basés sur le convertisseur à l’oxygène

Ils ont déjà été évoqués dans l’article de Trentini [7 600] et dans celui de Cagnet [7 650] et une conférence de Cesselin [3] fait un point complet sur ce sujet d’où l’on peut en conclure que :

a) une utilisation de quantités de ferrailles allant au-delà des valeurs usuelles de 200 à 300 kg par tonne d’acier jusqu’à 400 kg est non seulement possible mais a été réalisée de façon industrielle dans un certain nombre d’usines ; on peut, à titre d’exemple, rappeler que cela a été longtemps le cas des usines de l’ARBED au Luxembourg, mais il est intéressant de noter que ces usines sont passées, maintenant à l’aciérie électrique... ;

b) il est plus difficile d’aller au-delà de ces valeurs et, pour ce faire, il est nécessaire d’apporter un supplément d’énergie par la post combustion (de CO en CO2) ou, évidemment, par l’emploi...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   The Electric Arc Furnace  -  . IISI 1990, Bruxelles.

  • (2) -   Impact des développements de la récupération et de la préparation des ferrailles sur l’évolution de la sidérurgie mondiale  -  . Nations Unies Genève ECE/STEEL/84 (1993).

  • (3) - CESSELIN (P.) -   Les possibilités d’augmentation de la consommation de ferrailles dans les aciéries à l’oxygène  -  . UAFA Symposium international sur les ferrailles, Alger (27-29 avril 1992).

  • (4) - BONESTELL (J.), WEBER (R.) -   EOF Steelmaking  -  . Iron and Steel Engineer, p. 16 à 22 (oct. 1985).

  • (5) - WEBER (R.), ROLLINGER (B.) -   Un four EOF fonctionne depuis trois ans à la Compania Siderurgica Pains  -  . Séminaire du comité de l’acier des Nations Unies à Izmir Cesme (Turquie) (5-9 mai 1986).

  • (6) - ROLLINGER (B.) -   Energy...

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