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1 - OUTILS DE COMMUNICATION ET DE GESTION DE L'ÉTHIQUE

  • 1.1 - Dimension formelle de la communication
  • 1.2 - Dimension informelle de la communication
  • 1.3 - Labels éthiques

2 - MESURE DE L'ÉTHIQUE

  • 2.1 - Mesure de ce qui est caché
  • 2.2 - Mesure du climat éthique
  • 2.3 - Mesure des dysfonctionnements éthiques

3 - INFORMATION ET DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES

  • 3.1 - Stratégie d'évacuation de la communication éthique
  • 3.2 - Stratégie d'information des parties prenantes
  • 3.3 - Stratégie de consultation des parties prenantes
  • 3.4 - Stratégie d'implication des parties prenantes

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AG101 v1

Outils de communication et de gestion de l'éthique
Éthique et communication

Auteur(s) : Jacques IGALENS

Date de publication : 10 févr. 2014

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RÉSUMÉ

Pour une organisation contemporaine, une stratégie d'exigence éthique devient incontournable. Si elle concerne au premier chef la façon dont l'organisation se conduit, aussi bien en interne (vis-à-vis de ses salariés) qu'en externe, l'exigence éthique impose également de paraître éthique, c'est-à-dire de communiquer sur le sujet et d'apporter des preuves de nature à convaincre ses interlocuteurs. Les rapports de responsabilité sociale constituent le support le plus utilisé.

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ABSTRACT

Business ethics and communication

Business ethics is gaining momentum in contemporary organizations. Firm ethics is directed both at employees and stakeholders . To behave ethically is insufficient: corporations must also be seen to comply with ethical standards. This new obligation makes communication about ethics critical and the corporate social responsibility report is often a good medium to communicate.

Auteur(s)

INTRODUCTION

Les organisations sont devenues le modèle de référence, lieu d'affiliation pour beaucoup d'actifs, elles assurent la socialisation des individus par l'emploi. Les organisations productives créent la richesse, contribuent au développement des territoires. Elles sont aussi celles par qui le scandale arrive, les accidents écologiques, la corruption, la crise de 2008 et ses conséquences économiques, etc. Même si l'angle d'approche de nombreuses études relatives à l'éthique est celle de l'éthique en entreprise, sous-entendant que ce sont les individus qui peuvent adopter des comportements contraires à l'éthique, il existe également un pan moins bien exploré qui est celui de l'entreprise éthique, c'est-à-dire du comportement de l'entreprise elle-même. On n'attend plus uniquement d'une entreprise qu'elle produise les biens ou rende les services correspondant à sa vocation, qu'elle crée de la richesse, on exige d'elle également qu'elle se conduise conformément à une certaine éthique. L'attente du public concernant l'éthique des affaires (business ethics) comporte une composante universelle qui figure le plus souvent dans de grandes déclarations internationales telles que les « principes directeurs de l'OCDE », mais elle obéit également à des exigences régionales et l'éthique des entreprises en France ne recouvre pas, en tout point, celle des États-Unis. Par exemple, outre-Atlantique, on juge très souvent le caractère « socialement responsable » d'une entreprise à partir de ce qu'elle produit, tandis qu'en France on évalue plutôt le caractère socialement responsable de sa gestion. Enfin, l'importance des médias et de la réputation de l'entreprise vis-à-vis de ses environnements est devenue primordiale, et cela introduit relativement à l'éthique une contrainte supplémentaire. Il ne suffit plus pour une entreprise de se comporter en conformité avec les règles éthiques, il faut, en plus, paraître éthique, avoir une réputation éthique. Les contours de cette réputation ont tendance à se confondre avec celle de la responsabilité sociale, c'est pourquoi nous prendrons souvent des exemples issus de ces deux domaines étroitement imbriqués. La communication éthique est un impératif. Elle repose sur plusieurs composantes, que nous étudierons tour à tour.

Une entreprise soucieuse de l'éthique doit se doter de nombreux outils de communication et de gestion de l'éthique, elle peut également adhérer à des normes et obtenir des certificats sur le sujet. Elle doit s'efforcer de mesurer sa situation et ses progrès. Elle doit enfin donner des informations régulièrement à ses parties prenantes et engager un dialogue avec elles.

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KEYWORDS

communication   |   organisation

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag101


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1. Outils de communication et de gestion de l'éthique

La communication se distingue de la simple information car elle suppose que l'émetteur et le récepteur puissent interagir. En matière éthique, la communication doit être généralisée, elle doit concerner aussi bien l'interne (les salariés) que l'externe (les clients, les fournisseurs, les concurrents, les pouvoirs publics, les communautés, etc.). L'organisation doit être en mesure d'évaluer l'état de sa communication éthique, de se fixer des objectifs et de faire le point sur leur atteinte. La communication doit être adaptée aux différentes cibles car les besoins des salariés ne sont pas les mêmes que ceux des clients, et même si l'éthique possède une unité et une stabilité dans le temps, notamment par les valeurs mises en avant, il n'en reste pas moins qu'elle doit être déclinée, illustrée en fonction des besoins et des contextes. La communication ne doit pas craindre la redondance, c'est-à-dire qu'il est souhaitable qu'une cible, disons un salarié, soit soumis au même message éthique plusieurs fois. Les supports peuvent varier, documents contractuels (contrat d'embauche, règlement intérieur par exemple), journal d'entreprise, support de formation, intranet, réseau social d'entreprise, affichage, etc. Tous ces messages doivent être clairs, compréhensibles par ceux auxquels ils sont adressés, compatibles (ce qui ne veut pas dire strictement identiques), crédibles et, si possible, rendus attirants et désirables par un souci de la forme. Bien que souvent représentée par des documents longs et indigestes, l'éthique gagne aussi à être « mise en forme » et parfois « mise en scène » pour attirer l'attention et marquer les esprits. Idéalement, l'entreprise devrait arriver à créer un monde, un environnement éthique, largement accessible, notamment par les moyens électroniques, et ce monde devrait être ouvert, attractif, aux couleurs de l'entreprise de telle façon que la personne intéressée prenne plaisir à y pénétrer. Certaines banques ont fait des efforts en demandant à des illustrateurs de bande dessinée de composer des albums destinés à illustrer les comportements éthiques, notamment Sofinco, la filiale du Crédit Agricole. GDF-Suez dispose de sa charte éthique en 21 langues. D'autres organisations ont créé des jeux qui permettent d'aider à faire face à des dilemmes éthiques. La décision éthique et les situations de dilemmes supposent, pour être surmontées, une double...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BALLET (J.) -   L'entreprise et l'éthique.  -  Seuil (2011).

  • (2) - ANTONMATTEI (P.H.), VIVIEN (P.) -   Chartes d'éthique, alerte professionnelle et droit du travail français : état des lieux et perspectives.  -  La Documentation Française (2007).

  • (3) - IGALENS (J.), JORAS (M.) -   La sûreté éthique.  -  EMS (2010).

  • (4) - IGALENS (J.), DEHERMAN-ROY (E.) -   Les codes de conduites : une existence légitime, une efficacité contestable.  -  Revue de Gestion des Ressources Humaines, no 53 (2004).

  • (5) - SIMMONS (D.) -   The nature of the organizational grapevine in Supervisory Management  -  (1985).

  • (6) - Commission européenne -   Vers un cadre commun pour la responsabilité sociale de l'entreprise.  -  Commission européenne (2001).

  • ...

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