Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
La comptabilité, qui a pour objectif de délivrer des informations sur l’entreprise, est un système capable d’évoluer rapidement, scindé en deux modes de production distincts et complémentaires. La comptabilité générale, encore appelée "financière", qui s’adresse aux agents économiques extérieurs, reste l’outil indispensable, le plus consulté, mais non le seul. Pour dresser sa stratégie, l’entreprise a besoin d’informations financières détenues par la comptabilité analytique d’exploitation, encore appelée "comptabilité de gestion", qui est, quant à elle, à usage essentiellement interne. Dans cet article, nous ne traiterons que de la comptabilité financière.
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The purpose of accounting, which can be very fast-changing, is to provide information about a firm. Generally, we make a distinction between two complementary kinds of accounting. Financial accounting is used by the economic agents outside the firm, and though indispensable and the most familiar, is not the only kind. Management accounting is used by agents inside a firm to support strategic decision-making based on the financial analysis of its operations. This article is restricted to financial accounting.
Auteur(s)
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Bernard CHRISTOPHE : Professeur des universités, IAE d’Amiens
INTRODUCTION
La comptabilité a pour objet de donner des informations sur l’entreprise.
Cette information est d’abord destinée aux dirigeants, aux salariés et aux associés actionnaires de l’entreprise, qui sont les plus concernés par l’activité de l’entreprise. Cette information intéresse ensuite les tiers qui travaillent avec l’entreprise (les fournisseurs, les clients, les organismes financiers, l’État à travers l’administration fiscale).
Ces différentes catégories d’agents économiques sont directement touchées par les variations d’activité de l’entreprise. Au vu de l’information, elles pourront prendre des décisions d’ordre micro-économique.
L’information utilisée par les tiers provient essentiellement de la comptabilité générale qui donne une représentation patrimoniale de l’entreprise et décrit les relations de l’entreprise avec l’extérieur. Cette information, dite « financière », destinée aux agents économiques extérieurs à l’entreprise constitue un outil indispensable à l’entreprise (indispensable mais pas suffisant). L’entreprise a également besoin d’informations internes qu’elle tirera de la comptabilité analytique d’exploitation (encore appelée « comptabilité de gestion ») et qui lui permettront de prendre des décisions en matière de gestion.
Bien que les trois articles qui suivent n’abordent que la comptabilité générale, il faut noter que le mode de production de l’information n’est pas le même pour la comptabilité générale et pour la comptabilité analytique :
-
la comptabilité générale, destinée à l’extérieur, se doit d’utiliser un langage commun à tous les tiers (même Plan comptable, mêmes documents de synthèse), faute de quoi il n’y aurait pas de réelle information ;
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en comptabilité analytique, à usage essentiellement interne, il existe aussi de grands principes à caractère général ; mais on constate que, si le Conseil national de la comptabilité avait consacré dans le Plan comptable général 1982 une partie à la comptabilité analytique, aucune loi, aucun texte réglementaire ne rendait obligatoire l’utilisation de ces principes comptables. Depuis 1999, la comptabilité analytique n’est plus reprise par le Plan comptable.
Pratiquement, deux entreprises, ayant une activité semblable, auront une comptabilité générale identique, mais leur comptabilité analytique pourra diverger sur certains points selon les paramètres qu’auront voulu privilégier les responsables de ces entreprises. Cette absence de règles communes à toutes les entreprises n’est pas sans conséquence. La préférence pour telle méthode plutôt que pour telle autre peut entraîner des distorsions dans les calculs de coûts et, dès lors, conduire les entreprises à prendre, parfois, des décisions erronées.
Les grandes entreprises éditent des plaquettes annuelles. Dans ces plaquettes, on trouve, outre les documents de synthèse, des comptes consolidés et souvent un tableau de financement ou un tableau de flux. Afin de faciliter la lecture de telles plaquettes, dans un deuxième article consacré à l’analyse financière, les tableaux de financement et de flux seront évoqués. Enfin, un troisième article abordera les techniques de consolidation des comptes de groupe et évoquera brièvement les IFRS (normes comptables internationales) ; il traitera également de ce que l’on a pris pour habitude d’appeler la « comptabilité créative » ou « politique comptable ».
Il convient, avant de clore cette introduction, d’insister sur le fait que la comptabilité, comme tout système d’information, évolue rapidement. Si la méthode des flux tendus dans les centres de production (gérer avec un minimum de stock, afin de réduire les coûts liés à ce stockage) fait beaucoup parler d’elle, cette méthode s’étend à d’autres activités de l’entreprise. En comptabilité générale, on constate que les entreprises publient leurs résultats à une date de plus en plus rapprochée par rapport à la date de clôture de l’exercice ; de même, un bilan annuel ne suffit plus ; de plus en plus souvent, des situations trimestrielles sont préparées et publiées à l’attention du public.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 2006 par Bernard CHRISTOPHE
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
6. Présentation détaillée des documents de synthèse
On trouvera dans le « Pour en savoir plus » un modèle de bilan et de compte de résultat. Le texte qui suit est un commentaire des lignes que l’on trouve dans ce modèle.
6.1 Comptes de bilan
6.1.1.1 Capital souscrit non appelé
Dans le cas d’une société anonyme, lors de sa constitution ou à l’occasion d’une augmentation de capital en numéraire, il est possible que l’actionnaire ne verse que la moitié du capital, la moitié restante devant être libérée dans les 5 ans.
Lorsque l’on procède à une analyse financière, il est important de savoir si le capital d’une société a été complètement libéré (versement effectué).
On constate une insuffisance de trésorerie dans une société dont le bilan est présenté par le diagramme de la figure 6 a.
Le découvert bancaire de 50 000 e peut être résorbé par l’appel de la deuxième moitié du capital, soit 125 000 e.
Après libération du capital, le bilan est représenté par le diagramme de la figure 6 b.
Si le capital avait déjà été entièrement libéré, il aurait fallu combler ce trou de trésorerie d’une autre manière et les conclusions de l’analyse auraient été différentes. L’indication de la partie du capital non libéré est également importante du point de vue juridique, certaines opérations étant interdites aux sociétés commerciales tant que le capital n’est pas entièrement libéré.
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - On pourra également consulter le Centre de documentation des experts-comptables et des Commissaires aux comptes.
-
(2) - PEROCHON (C.) - Comptabilité générale. - Éd. Foucher (2004).
-
(3) - COLASSE (B.) - Comptabilité générale (PCG, IAS/IFRS et Enron). - Éd. Économica (2005).
-
(4) - RICHARD (J.), COLETTE (C.), BENSADON (D) - Comptabilité financière IFRS versus normes françaises. - Éd. Dunod, 10e édition (2014).
-
(5) - Mémento d’expert, PCG 2005 : les fondamentaux. - Éd. ECM (expert-comptable média) (2005).
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
CISIA juin 2000 Le Bayésien (version pour Windows Vista), France
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AMIRE Gilles Un nouveau guide internet http://www.imaginet.fr/ime/toc.htm (page consultée le 23 juin 1999)
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Salon Batimat Reed Expositions – Salon international de la construction a lieu tous les deux ans à Paris (années impaires) http://www.batimat.com
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ISO 532 1975 - 1975 - Acoustique :...
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