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Article

1 - CONTEXTE

2 - FONDEMENTS ET STRUCTURATION DU REX

3 - CARACTÉRISATION DES FINALITÉS ET DES PRATIQUES DE REX

4 - ANALYSE DU REX DANS TROIS INDUSTRIES

  • 4.1 - Analyse des pratiques de REX dans le secteur ferroviaire
  • 4.2 - Un dispositif de REX à la frontière entre management et pilotes de domaines
  • 4.3 - Le REX pour couvrir les besoins de veille organisationnelle et d'amélioration continue dans le domaine de la sécurité industrielle

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : RE179 v1

Conclusion
Pratiques de retour d'expérience (REX) pour un apprentissage organisationnel

Auteur(s) : Safiétou MBAYE, Stéphanie TILLEMENT, Geneviève SALIOU, Violaine BRINGAUD, Benoît JOURNE

Relu et validé le 05 nov. 2018

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Auteur(s)

  • Safiétou MBAYE : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France

  • Stéphanie TILLEMENT : Maître-assistante en sociologie des organisations - École des mines de Nantes, France

  • Geneviève SALIOU : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France

  • Violaine BRINGAUD : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France

  • Benoît JOURNE : Professeur des universités en sciences de gestion - Université de Nantes, IEMN-IAE, France

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INTRODUCTION

Points clés

Domaine : Facteurs organisationnels et humains pour la sécurité industrielle

Degré de diffusion de la technologie : Émergence | Croissance | Maturité

Technologies impliquées : Psychologie du travail, sociologie, gestion, ergonomie, science de l'ingénieur

Domaines d'application : Industries à risques (transport, énergie)

Principaux acteurs français : Chaire Recherche en sûreté organisation hommes (RESOH) de l'École des mines de Nantes ; Fondation et institut pour une culture de sécurité industrielle (FonCSI/ICSI) ; groupe Facteurs organisationnels et humains pour les systèmes socio-techniques (FOHST) d'EDF Recherche et développement ; Institut de maîtrise des risques (IMdR) ; pôle sûreté nucléaire de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)

Pôles de compétitivité : –

Centres de compétence : –

Industriels : –

Autres acteurs dans le monde : –

Contact : [email protected], [email protected], geneviè[email protected], [email protected], [email protected]

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-re179


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5. Conclusion

Nous retenons en premier lieu des études de cas présentées que le REX se caractérise avant tout par la nature du problème à résoudre et les objectifs poursuivis par les acteurs. En l'occurrence, il apparaît dans le ferroviaire que le problème traité porte davantage sur la coordination des activités d'ingénierie avec celles des projets et des exploitants que sur les caractéristiques techniques des incidents. Plus précisément, ce cas donne à voir la manière dont un manager engage les participants aux réunions de REX à révéler leurs contraintes et à être attentifs à celles des autres. L'apprentissage est alors mutuel et permet aux collectifs en présence de trouver des ajustements plus favorables à la maîtrise des risques. Le deuxième cas exposé met en évidence un processus d'analyse de données de REX visant à fiabiliser la prise de[nbsp ]décision relative à la priorisation des programmes de maintenance et de renouvellement des outils de production. Nous y montrons notamment comment des experts en ingénierie de procédés de production et en sûreté consolident leurs analyses en intégrant de manière conjointe les enjeux de chaque domaine. Il en ressort que le REX ne porte pas uniquement sur des enjeux de production ou de sûreté, et que les enseignements produits servent le pilotage stratégique de l'entreprise qui est par nature le produit d'une intégration de contraintes et d'opportunités. La troisième illustration révèle enfin un processus de REX inscrit dans une démarche d'introspection institutionnalisée du fait de la création d'un groupe d'analystes mixtes, réunissant périodiquement experts de métiers d'ingénierie et en facteurs humains, directeurs et chefs de services. Dans ce dernier cas, le REX correspond davantage à un effort de compréhension de phénomènes organisationnels dont l'appréhension repose sur des analyses multiniveaux, depuis la découverte d'un incident jusqu'à l'analyse des choix organisationnels ayant pu concourir à sa survenue.

Finalement, loin de déboucher sur un modèle unique de REX, l'analyse des trois cas montre que l'aptitude du REX à produire des apprentissages utiles à l'organisation trouve sa source dans l'articulation singulière des problèmes à résoudre et des objectifs poursuivis par les acteurs. Autrement dit, la pertinence et l'efficacité du dispositif de REX dépendent directement du projet managérial dans lequel il est inscrit. Cela suppose de bien caractériser...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KERVERN (G.Y.) -   Pilotage des systèmes à risque : les applications pratiques des recherches en épistémologie cindynique.  -  Contrôle : La revue de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (2005).

  • (2) - IAEA -   Safety culture.  -  International Atomic Energy Agency (1991).

  • (3) - LAGADEC (P.), GUILHOU (X.) -   Les conditions de survenue des crises graves.  -  CNRS/MSH-Alpes (2002).

  • (4) - LANNOY (A.) -   Retour d'expérience technique.  -  [SE 1 041] (2011).

  • (5) - LE COZE (J.-C.) -   Disasters and organisations : from lessons learnt to theorising.  -  Safety Science (2008).

  • (6) - PIDGEON (N.), O'LEARY (M.) -   Man-made disasters : why technology and organizations (sometimes) fail.  -  Safety Science (2000).

  • ...

1 Réglementation

Arrêté du 10 août 1984 relatif à la qualité de la conception, de la construction et de l'exploitation des installations nucléaires de base (version abrogée par arrêté du 7 février 2012 – art. 9.6).

Arrêté du 12 décembre 1985 précisant les informations devant figurer au rapport prévu à l'article L. 236-4 du code du travail (version en vigueur au 16 janvier 1986).

Arrêté du 10 mai 2000 relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation (version en vigueur au 23 mai 2014) JORF no 141 du 20 juin 2000 p. 9246 NOR : ATEP0090167A.

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