Caractéristiques de ces familles
Typologie des techniques de réhabilitation des sites pollués

Le tableau 1 présente sommairement les caractéristiques de chacune d’elles.

Chaque entreprise dispose de ses propres technologies dans chacune de ces catégories et de ses spécificités de mise en œuvre. Les techniques sont en pleine évolution. Il est utile de les classer en catégories, mais il serait stérile de les figer aujourd’hui.

Les techniques mentionnées dans le tableau 1 ont été éprouvées industriellement ou ont fait l’objet d’expérimentations probantes. Le nombre de références indiqué correspondant aux chantiers réalisés par des sociétés membres de l’UPDS et pouvant être déclarés, est donc à considérer comme un minimum.

Il est difficile de ventiler les opérations réalisées en fonction des techniques car, le plus souvent, plusieurs filières sont mises en œuvre simultanément.

La réglementation concernant la réhabilitation des sites pollués est en train de se mettre en place en France [G 2 520], de la façon suivante.

• Une politique concernant le recensement, la hiérarchisation des sites historiques potentiellement pollués a été mise en place au ministère de l’Environnement et des actions concrètes lancées au niveau des départements.

• Dans une deuxième étape, des diagnostics de plus en plus importants ont été réalisés, incluant des évaluations de risques afin de définir éventuellement les actions de réhabilitation à entreprendre.

• Une circulaire en date du 3 avril 1996 prescrit la réalisation de prédiagnostics et d’ESR (évaluation simplifiée des risques) sur 2 000 sites en activité concernés sur les 5 ans à venir.

• La taxe spéciale sur les déchets traités en centres collectifs, créée afin de dégager des fonds destinés à la réhabilitation des...