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1 - CRITÈRES DE CHOIX DES TECHNIQUES

2 - TECHNIQUES DE RÉHABILITATION

3 - TECHNIQUES DE RÉHABILITATION DES DÉCHARGES À FAIBLE RISQUE PAR ATTÉNUATION NATURELLE

Article de référence | Réf : G2683 v1

Techniques de réhabilitation
Réhabilitation des décharges - Travaux de remédiation

Auteur(s) : Thierry CHASSAGNAC

Date de publication : 10 oct. 2005

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RÉSUMÉ

Notre activité de stockage des déchets a largement progressé sur le plan réglementaire depuis quelques années. Pour cette raison, ces évolutions laissent derrière elles des sites variés et potentiellement très polluants, qui nécessitent une évaluation voire un traitement adapté, avant leur fermeture. Cet article est consacré à la réhabilitation de ces anciens sites de tous types, regroupés sous le vocable de décharges. Une présentation détaillée est faite des principales techniques de travaux de réhabilitation, englobant les mécanismes d’atténuation naturelle.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

Cet article représente le troisième volet d’une série de trois articles relatifs à la réhabilitation des sites de stockage de déchets de tout type, regroupés sous le vocable de décharges. Il fait suite aux articles de présentation des mécanismes généraux et du diagnostic des sites et se propose de présenter les principales techniques de travaux de réhabilitation.

Ces articles font parfois référence à une série d’ouvrages spécialisés, auxquels ont collaboré les auteurs, listés en [Doc. G 2 684] et issus pour une grande part de publications de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), notamment le guide « Réhabilitation des décharges version 2005 ».

Des notions de coûts sont présentées et font référence au prix du marché 2004.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g2683


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2. Techniques de réhabilitation

2.1 Traitement de la problématique eaux – lixiviats

La solution recherchera à supprimer ou réduire le flux d’eau entrant en contact avec les déchets : maîtrise des eaux de ruissellement par création de pente, confinement de surface pour limiter l’infiltration météorique, confinement latéral pour éviter les entrées d’eaux souterraines, voire traitement des lixiviats lorsqu’il n’est pas envisageable de supprimer leur production.

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2.1.1 Travaux préliminaires : remodelage des déchets

Une étape préalable souvent nécessaire consiste à profiler le massif de déchets, de façon à faciliter l’évacuation des eaux de surface, voire de minimiser les surfaces à traiter (réduction d’emprise). En cas d’impact faible, le remodelage peut suffire à limiter le taux d’infiltration sans passer par des techniques de confinement de surface. La production de lixiviat n’est alors pas supprimée mais suffisamment réduite pour assurer un rejet écocompatible. Le calcul du bilan hydrique et le suivi des concentrations à l’aval du site sont les éléments déterminants dans la prise de décision.

Le remodelage (figure 1) visera à obtenir des pentes supérieures à 3-5 %. La limite maximale des pentes est fixée par la capacité des engins (compacteur par exemple) à circuler sur le dôme ainsi constitué, par les possibilités d’accrochage des couches de végétalisation sur le support (sur les géomembranes, par exemple) ou encore, du fait des risques d’érosion. En général, on ne dépasse guère 15 à 20 %.

Le remodelage doit être suivi d’un recompactage des déchets remués pour éviter des instabilités ultérieures et des tassements trop importants du fait du foisonnement des déchets.

Les coûts de remodelage (2004) sont donnés dans le tableau suivant.

...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement -   Installations de stockage de déchets ménagers et assimilés.  -  Rapport de l’Inspection générale de l’Environnement (avr. 2002).

  • (2) - ADEME -   Enquête sur les installations de traitement des déchets ménagers et assimilés en 2002  -  (mars 2005).

  • (3) - ADEME -   La réhabilitation des décharges.  -  En cours de publication (2004).

  • (4) - Académie des sciences -   Contamination des sols par les éléments traces : les risques et leur gestion.  -  Technique et Documentation, rapport no 42 (1998).

  • (5) - INERIS -   Données disponibles pour l’évaluation des risques liés aux bioaérosols émis par les installations de stockage des déchets ménagers et assimilés.  -  Rapport final (déc. 2003).

  • ...

1 Thèses récentes

* - http://www.sudoc.abes.fr

BELLENFANT (G.) - Modélisation de la production de lixiviat en centre de stockage de déchets ménagers. - Institut national polytechnique de Lorraine (2001).

GLANDIER (S.) - Risques sanitaires liés aux fuites de lixiviats des centres de stockage de déchets ménagers et assimilés. - Mémoire de fin d’études ENSP (2002).

HUANT GLOUX (E.) - Évaluation des niveaux d’exposition atmosphérique microbiologique et toxicologique des décharges d’ordures ménagères. - Faculté de Médecine – Grenoble I (2000).

GUIGOURES (F.) - Caractérisation du comportement thermique d’une interface solide fluide. Application à la surveillance des décharges d’ordures ménagères. - Université de Poitiers (2001).

N’KOUNKOU (U.A.) - Gestion territoriale des ordures ménagères franciliennes [Texte imprimé] : le gisement des ordures ménagères, leurs espaces de production : vers une minimisation du flux résiduel. - Université du Maine (2000).

AGUILAR (J.O.) - Analyse et modélisation des réactions biologiques aérobies au cours de la phase d’exploitation d’un casier de décharge d’ordures ménagères. - INSA Toulouse (2000).

KHATTABI (H.) - Intérêts de l’étude des paramètres hydrogéologiques et hydrobiologiques pour la compréhension du fonctionnement de la station de traitement des lixiviats de la décharge d’ordures ménagères d’Etueffont (Belfort, France). - Université...

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