Article de référence | Réf : G2680 v1

Typologie et évolution des centres de stockage des déchets
Réhabilitation des décharges - Mécanismes de dégradation et impacts

Auteur(s) : Thierry CHASSAGNAC

Date de publication : 10 avr. 2005

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RÉSUMÉ

L’activité stockage des déchets a évolué, mais en abandonnant des sites, désormais nommés centre de stockage de déchets (CSD) ou installation de stockage de déchets (ISD), possédant pour la plupart un potentiel polluant significatif. Or la fermeture de ces décharges est fortement encadrée par la réglementation, ce qui impose l’étude de leur réhabilitation avec au préalable l’établissement d’un diagnostic. L’article analyse également les mécanismes d’atteinte et de dégradation des milieux, de l’air et des eaux.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

L’activité humaine de stockage des déchets date réellement des débuts de l’ère industrielle où la consommation des produits a entraîné une production de déchets supérieure à la capacité d’assimilation des milieux. La technicité de cette activité a fortement progressé et les changements du vocabulaire pour nommer les installations concernées reflètent l’évolution réglementaire des textes qui les régissent : d’abord désignées sous le terme de décharge puis centre d’enfouissement technique (CET), c’est désormais les termes de centre de stockage de déchets (CSD) ou d’installation de stockage de déchets (ISD) qui priment.

Ces évolutions ont laissé derrière elles des sites variés, dotés d’un potentiel polluant significatif, qui peuvent générer des impacts et des risques qu’il convient d’évaluer et, au besoin, de traiter.

Le stockage des déchets reste encore le mode d’élimination dominant en raison de la simplicité du process et de son coût. Cependant, la fermeture des sites est aujourd’hui fortement encadrée dans les arrêtés d’autorisation et la problématique de la réhabilitation se voit essentiellement consacrée aux anciens sites.

Le domaine de la décharge est à la croisée de multiples domaines scientifiques comme : l’hydrogéologie, la rudologie, la biologie, l’hydraulique et l’hydrologie, le traitement des eaux et des gaz, l’écologie, la santé et l’évaluation des risques..., et demande une approche multidisciplinaire. Aussi cet article se veut généraliste et l’on pourra utilement se reporter aux différents articles spécialisés cités en .

Les travaux à mettre en œuvre pour faire cesser ou réduire les impacts, risques et nuisances doivent, compte tenu de leur incidence financière, faire l’objet d’une analyse proportionnée. Le diagnostic préalable est une étape importante sur laquelle repose la réussite d’un projet de réhabilitation.

Nota :

Cet article s’intègre dans une série d’articles relatifs à la réhabilitation des sites de stockage de déchets de tout type, regroupés sous le vocable de décharges, et se propose de présenter les mécanismes généraux qui régissent l’évolution des déchets stockés et les modes d’atteinte des milieux environnants. Il est suivi de deux articles qui détaillent à la suite les techniques de diagnostic et les travaux de réhabilitation. Ces articles font référence à une série d’ouvrages spécialisés, donnés en et issus pour une grande part de publications de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), notamment le guide « Réhabilitation des décharges ».

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g2680


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1. Typologie et évolution des centres de stockage des déchets

1.1 Typologie

Actuellement, d’un point de vue technique, la réglementation française a défini trois classes d’installations de stockage de déchets en fonction du type de déchets accueillis, qui se différencient notamment par le degré de perméabilité du sous-sol du site aménagé :

  • les centres de stockage de classe I accueillant les déchets industriels spéciaux ultimes dotés d’un substratum présentant une épaisseur minimale de 5 m avec une perméabilité de 10–9 m/s ;

  • les centres de stockage de classe II accueillant les déchets ménagers et assimilés ultimes dotés d’un substratum présentant une épaisseur minimale de 1 m avec une perméabilité de 10–9 m/s puis une couche de 5 m d’épaisseur minimale avec une perméabilité de 10–6 m/s ;

  • enfin les centres de stockage de classe III accueillant les déchets inertes (déblais, gravats...) non soumis à ce jour à exigence particulière de perméabilité.

Du fait de la longue évolution réglementaire précisée paragraphe 1.2, on retrouve trois types d’installations de stockage de déchets quant à leur conformité vis-à-vis de la réglementation :

  • Centres de stockage autorisés

    Conformes à la réglementation actuelle, ceux-ci sont soumis à un arrêté préfectoral d’autorisation d’exploitation à l’exception des centres de stockage de classe III.

    Nota :

    la législation française est, à ce jour (2005), en pleine évolution et il est probable que le stockage des déchets inertes soit, à terme, plus encadré.

    Ils peuvent être de type industriel, réservés aux déchets ménagers ou encore mixtes. On retrouve encore parmi ces sites tous les stades d’évolution technique depuis les années 1980. Cette situation devrait progressivement s’homogénéiser avec la fermeture progressive ou la mise en conformité des sites anciens.

    Les sites autorisés peuvent être internes et monodéchet, généralement attachés à...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Pour les ouvrages généraux sur le sujet traité, le lecteur se reportera en [Doc. G 2 684].

  • (2) - ADEME -   Enquête sur les installations de traitement des déchets ménagers et assimilés en 2002  -  (mars 2004).

  • (3) - Académie des Sciences -   Pollution localisée des sols et des sous-sols par les hydrocarbures et par les solvants chlorés.  -  Rapport no 44.

  • (4) - ADEME -   Gérer le gaz de décharge  -  (2001).

  • (5) - CHASSAGNAC (T.) -   Optimisation de l’atténuation naturelle appliquée à la réhabilitation des décharges dites brutes ou illégales. Analyse statistique et recherche bibliographique  -  (mars 2003).

  • (6) - FARGUHAR (G. J.) -   Leachate : production and characterization.  -  Can. J....

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