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1 - PRÉALABLES AU DIAGNOSTIC

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Article de référence | Réf : G2570 v1

Mise en œuvre et aléas de réalisation
Diagnostic de la qualité du sous-sol - Principe et incertitudes

Auteur(s) : Jacques RICOUR

Date de publication : 10 janv. 2001

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INTRODUCTION

Le diagnostic du sous-sol est un élément rendu indispensable par le développement de la législation, soit à titre préventif dans le cadre des études d’impact de nouveaux aménagements, soit dans le cadre de la mise à niveau réglementaire d’Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), soit au titre de la mise en sécurité lors de l’arrêt d’ICPE, soit, enfin, dans le cadre de l’information réciproque des parties au titre de divers contrats de droit privé (assurance, prêt bancaire, fusion-acquisition).

Face à la diversité technique et juridique des situations auxquelles les parties en présence sont confrontées, le diagnostic de la qualité du « sous-sol » nécessite une grande rigueur de démarche et s’appuie sur de nombreux métiers : métrologie, géologie, hydrogéologie, pédologie, géochimie, biologie... La multiplicité des situations rencontrées conduit à mettre en place une méthodologie générale qui doit être déclinée de manière spécifique à chaque projet.

Le champ du diagnostic de la qualité du sous-sol correspond à un milieu complexe où coexistent phase minérale, gaz et eau en constante évolution sous l’effet de facteurs naturels ou anthropiques. Milieu vivant, ce sous-sol recouvre une réalité où les composantes minérales et organiques, les caractéristiques physique (porosité), hydraulique (perméabilité), biologique (microflore bactérienne), géochimique (milieu aéré ou réducteur)... commanderont, en grande partie, le comportement d’éléments étrangers, éventuellement nuisibles pour l’environnement et pour l’homme.

Le lecteur se reportera aux références bibliographiques [1] et [2].

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g2570


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2. Mise en œuvre et aléas de réalisation

2.1 Réalisation des prises d’essai

Un des objectifs du plan d’échantillonnage est, en particulier, de définir la répartition d’un élément polluant et sa variabilité dans l’espace et dans le temps en fonction de son support.

La figure 3 donne des exemples de stratégie d’échantillonnage, suivant la constitution et l’hétérogénéité de la distribution du milieu.

  • Les résultats seront entachées d’incertitudes liées à des erreurs systématiques ou aléatoires.

  • Erreurs systématiques (ou biais) : on peut les détecter par des mesures statistiques. Elles proviennent toujours de défauts de procédure que l’on peut « réduire » par une organisation plus rigoureuse.

  • Erreurs aléatoires (sans biais) : elles peuvent être prises en compte statistiquement et se traduisent par une variance de l’échantillonnage. Il est possible de les réduire par des procédures adaptées sans toutefois les éliminer complètement.

  • L’erreur d’échantillonnage au sens large qui entache la mesure d’une teneur est le cumul de plusieurs erreurs dont les variances s’ajoutent :

    • erreur et biais de prélèvements (du fait du choix de l’outil, par exemple) ;

    • erreur de préparation, dite aussi erreur d’échantillonnage au sens strict ; cette erreur, au-delà des problèmes de correction de prise et d’outils d’échantillonnage, découle de l’hétérogénéité du lot à échantillonner ;

    • erreur fondamentale : elle est liée à la constitution d’un lot, celle-ci résultant des fréquences et des particularités physico-chimiques des particules ; elle est irréductible sans modification de l’état physique de la matière et correspond à une limite optimale idéalement atteinte quand les conditions d’équiprobabilité de prélèvements sont respectées ; elle peut être calculée.

Ainsi,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Circulaire d‘avril et juin 1996 prises en application de la loi de juillet 1976 sur les Installations classées pour la Protection de l‘Environnement (ICPE) dans le cadre de la politique nationale de gestion des sites potentiellement pollués.

  • (2) -   *  -  Article 34 de la loi de juillet 1976 au titre de la mise en sécurité lors de l‘arrêt d‘ICPE.

  • (3) - Communautés européennes -   *  -  Directives 77/181 CEE du Conseil de la CEE relatives à l‘application des principes des bonnes pratiques de laboratoire et à la vérification de leur mise en application lors des essais des substances chimiques.

  • (4) - Bureau de recherche géologique et minière -   Gestion des sites (potentiellement) pollués. La politique nationale en matière de traitement et de réhabilitation des sites et sols pollués. Le prédiagnostic, le diagnostic initial, étude des sols. La méthode nationale d‘évaluation simplifiée des risque (version 1).  -  juin 1997, éd. BRGM.

  • (5) - CASTANY (G.), MARJAT (J.) -   Dictionnaire...

NORMES

  • Qualité des sols, échantillonnage, méthode de prélèvement d‘échantillons de sol, 11 p. - NF X 31-100 - 12-1992

  • Guide d‘élaboration de protocoles d‘échantillonnage de déchets. 8 p. - Pr X 30-411 - 4-1995

  • Soil quality vocabulary, part 4 : terms and definitions relating to the rehabilitation of soils and sites. - ISO TC 190/SCI/WG2 - 01-1995

  • Standard Practice for Environmental Site Assessment : phase 1 : environmental site assessment Process. - E1527-94 -

  • Standard Practice for Environmental Site Assesment : transaction screen process ASTM 2nd ed. - E1528-93 -

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